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PNC : DÉMISSION CHOC DE MBOSO KAZADI QUI DÉNONCE DE GRAVES DÉRIVES INTERNES

Une onde de choc secoue les rangs de la Police nationale congolaise (PNC) après l’annonce fracassante de la démission de Mboso Kazadi Junior, commissaire principal et fils du 2e Vice-président de l’Assemblée nationale. Ce départ, survenu dans un contexte de tensions internes, révèle des fractures profondes au sein de l'institution sécuritaire.

Dans une déclaration ferme, Mboso Kazadi Junior justifie sa décision par des "dérives graves" qu’il dit observer au sein de la PNC. Il dénonce notamment une politique de protection des criminels au détriment de la justice et de la sécurité du peuple congolais.

«La Police protège des criminels. Je refuse de participer à un génocide. Je préfère retourner à la vie civile», a-t-il affirmé dans une sortie médiatique qui ne laisse place à aucune ambiguïté.

Cette démission soulève de nombreuses interrogations sur l’état de fonctionnement interne de la PNC et pourrait ouvrir la voie à d’autres révélations ou départs au sein de l’appareil sécuritaire.

Affaire à suivre… 

 

Ernest KANDALA

PNC : DÉMISSION CHOC DE MBOSO KAZADI QUI DÉNONCE DE GRAVES DÉRIVES INTERNES
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KINSHASA : LANCEMENT DE L'OPÉRATION "RETOUR A LA NORME"

Le vendredi 22 août 2025, le Gouverneur Daniel BUMBA a donné le coup d’envoi d’une grande campagne de nettoyage et de démolition dans la commune de la Gombe. Cette action fait suite à plusieurs jours de sensibilisation.

Parmi les actions menées :  

- Destruction des kiosques, garages et constructions installés illégalement sur la voie publique  

- Enlèvement des épaves de véhicules et des tas d’immondices  

- Démolition des habitations précaires construites près des rivières  

L’opération concerne aussi les marchés non autorisés, les garages clandestins, le vagabondage et les bruits excessifs.

Avec le soutien de la police, de la brigade de l’environnement et de la RASKIN, les autorités veulent remettre de l’ordre et améliorer le cadre de vie des habitants de Kinshasa.

« Toute infraction sera sévèrement punie », a déclaré le Gouverneur.  

L’opération va s’étendre à toutes les communes de la Ville.

 

Ernest KANDALA

 

KINSHASA : LANCEMENT DE L'OPÉRATION "RETOUR A LA NORME"
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MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU SMIG: LES TRAVAILLEURS CONGOLAIS ENTRE LES PROMESSES ET LE DÉSESPOIR

Depuis l’instauration du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo, les attentes étaient élevées. Ce changement, tant attendu par les travailleurs, avait pour but de revaloriser la rémunération et d’améliorer les conditions de vie des Congolais, souvent confrontés à des salaires dérisoires face à la hausse incessante du coût de la vie. Cependant, plusieurs mois après la tenue de la dernière session du conseil national du travail et la publication de l'arrêté du Ministre du travail sortant portant le nouveau SMIG, les organisations des travailleurs se plaignent du blocage observé dans la mise en œuvre du décret de la première ministre consacrant l'ajustement du SMIG en RDC.

 Guy Kuku, président de la confédération démocratique du Travail et membre du conseil national du travail en Rdc, se dit désolé et déçu par rapport au blocage dans la mise en œuvre du Salaire Minimun Interprofessionnel Garanti par le gouvernement.

 D'après ce membre du conseil national du travail, depuis le mois de Février 2025 le Ministre de l'emploi sortant avait signé un arrêté après les travaux qui ont eu lieu entre les employeurs, les travailleurs et le gouvernement où ils sont entendus pour l'ajustement du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti qui est passé de 7000FC à 14000Fc. 

Cet arrêté, poursuit Guy Kuku a été bloqué unilatéralement par le gouvernement sans pouvoir jouer son rôle d'arbitre pour pouvoir convoquer toutes les organisations des employeurs et les travailleurs. 

Le président de la convention démocratique du travail déplore l'attitude du premier Ministre qui joue en faveur d'une seule organisation des employeurs.

Il fistige également le fait que le décret du premier Ministre signé après le conseil national du travail qui a eu lieu au mois de Mai souffre de son application et manque jusqu'à ce jour les annexes qui devraient l'accompagner.

Les organisations des travailleurs tiennent le gouvernement pour responsable quant à la conséquence du blocage de l'application du nouveau SMIG.

le SMIG en RDC est un instrument essentiel pour la protection des travailleurs, mais sa mise en œuvre efficace reste un défi qui nécessite des efforts concertés de la part du gouvernement, des employeurs et des syndicats.

 

LK

MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU SMIG: LES TRAVAILLEURS CONGOLAIS ENTRE LES PROMESSES ET LE DÉSESPOIR
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RALANCE AGRICOLE : 10 HECTARES PAR PROVINCE POUR DEVELOPPER LA CULTURE DE CACAO, CAFE ET DU PALMIER

Relance agricole :10 hectares par province pour développer la culture du cacao, café et du palmier  

Dans le cadre d’une nouvelle campagne visant à relancer les cultures d’exportation en RDC, les autorités provinciales sont désormais invitées à mobiliser dix (10) hectares de terre à proximité des chefs-lieux pour y aménager des pépinières communautaires et des espaces de démonstration.  

Cette mesure s’inscrit dans une stratégie nationale de redynamisation de filières agricoles à fort potentiel économique telles que le cacao, le café et le palmier. Elle fait suite à une note circulaire datée du 15 août 2025, adressée à l’ensemble des Gouverneurs et autorités locales.

Les Chefs de Chefferie, de Secteur et les Administrateurs de Territoire sont ainsi chargés d’identifier les terrains nécessaires, avec l’appui des inspecteurs territoriaux de l’agriculture, pour faire de ces espaces des lieux à la fois de formation, de production et de développement communautaire.

Un délai de 14 jours est accordé pour transmettre les rapports de mise en œuvre. Dès leur réception, les provinces bénéficieront de l’envoi immédiat d’intrants agricoles pour démarrer les activités.

Cette démarche vise à renforcer la production nationale orientée vers l’exportation, tout en améliorant les conditions de travail des producteurs locaux et en valorisant les potentialités agricoles du pays.

 

LK

RALANCE AGRICOLE : 10 HECTARES PAR PROVINCE POUR DEVELOPPER LA CULTURE DE CACAO, CAFE ET DU PALMIER
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CINQUANTENAIRE ALI-FIREMAN. DEO KASONGO CHEZ L'AMBASSADEUR DES USA À KINSHASA

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo accueillera à partir du mois de septembre de cette année l’évènement du siècle ce, plus de 50 ans après celui organisé en octobre 1974 à l’époque du Zaïre : les célébrations des 50 ans du combat de boxe Ali vs Foreman. C’est dans ce cadre qu’une délégation conduite par le producteur exécutif de l’évènement et CEO de DIVO International, monsieur Deo KASONGO a été reçue en audience par madame Lucy TAMLYN, ambassadrice des Etats-Unis en République démocratique du Congo.

La diplomate américaine qui s’est vu présenter les détails de l’évolution des préparatifs de ces célébrations a confirmé l’accompagnement de son ambassade pour la réussite de cette fête culturelle historique. Un envoyé spécial des partenaires américains de DIVO International en provenance des Etats-Unis présent à Kinshasa pour une mission de repérage, a également eu l’opportunité d’échanger avec madame TAMLYN sur la portée historique de cet héritage culturel.

La représentante du gouvernement américain en RDC s’est dite très enthousiasmée par cette initiative historique qui ne fera que renforcer davantage les liens culturels déjà très solides entre les deux nations mais aussi consolider l’excellence des relations diplomatiques entre la RDC et les Etas Unis.

Organisée par DIVO International et BIS (Business Investment in Sports) sous le haut patronage du président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, ces célébrations connaîtront plusieurs temps forts :

• en hommage au combat du siècle de 1974, un festival de trois jours dédié à la musique et aux arts rassemblera du 12 au 14 septembre 2025 des artistes de renommée mondiale venus des États-Unis aux côtés des légendes musicales africaines ;

• la Fondation Muhammad Ali basée à Louisville au Kentucky  sera mise à l’honneur lors d’un gala caritatif qui sera organisé le 25 octobre 2025 dans l’un des lieux les plus emblématiques de Kinshasa. Une manière pour la République démocratique du Congo de contribuer avec les fonds qui seront récoltés à, non seulement perpétuer les valeurs du boxeur telles que le respect, la conviction, la spiritualité et le don, mais aussi soutenir la promotion de l’éducation et l’autonomisation des jeunes.

Comme en 1974, le jeudi 30 octobre, date originelle du combat du siècle, le Stade Tata Raphaël en cours de rénovation et qui sera rebaptisé Stade Ali Foreman, accueillera quelques combats de boxe avec à l’affiche, deux géants contemporains du ring.

S’exprimant au sujet de ces célébrations, monsieur Deo KASONGO a déclaré : « Le combat Ali-Foreman avait montré à la face du monde la force et la fierté culturelle de l’Afrique à travers le sport. Aujourd’hui, renommer le stade Tata Raphael en réunissant 50 ans après des légendes de la musique et du sport des deux nations est une manière de perpétuer cet héritage pour les générations futures »

Il a également précisé que le complexe environnant le stade Ali Foreman conservera son nom historique : Complexe Tata Raphaël.

A PROPOS DE DIVO INTERNATIONAL :

DIVO INTERNATIONAL est un groupe d’entreprises créé en 2002 basé en République Démocratique du Congo comprenant une agence de publicité, une agence de communication/marketing, événementielle et une agence digitale.

Le groupe a également au fil des années diversifier ses activités en développant d’autres activités telles qu’une grande salle de spectacle culturel (Show Buzz), une chaîne de salles de cinéma (Ciné Buzz) dont la première de 84 places à Kinshasa diffuse en sortie mondiale simultanée aussi bien les films internationaux que locales, une radio (BuzzFm), première en divertissement de la République Démocratique du Congo diffusant sur la fréquence 97.4 FM, un studio d’enregistrement de musique multi générationnel offrant aux artistes l’opportunité d’exprimer leurs talents dans un environnement professionnelle et adapté et permettant de mettre leurs produits artistiques sur toutes les plateformes de distribution.

 

LPP/SCOOP RDC

CINQUANTENAIRE ALI-FIREMAN. DEO KASONGO CHEZ L'AMBASSADEUR DES USA À KINSHASA
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LUTTE CONTRE L'INSALUBRITÉ A KINSHASA: L'ASSOCIATION POUR L'AIDE ET ASSISTANCE HUMANITAIRE ENGAGÉE DANS LE RAMASSAGE DE DÉCHETS À NDJILI

Kinshasa, la capitale de la RDC fait face à une crise de gestion des déchets. Dans les rues, les marchés et caniveaux, les montagnes de détritus s'accumulent, transformant l'espace public en menace sanitaire. A Ndjili, l'une des communes de Kinshasa l'ONG Association pour l'Aide et Assistance Humanitaire, ASAAH en sigle, se démarque en s'engageant activement dans le ramassage régulier des déchets ménagers.

Selon Émilie Asabiel, Présidente de l'Association pour l'Aide et l'Assistance Humanitaire, le service de ramassage de déchets ménagers de son ONG représente une solution efficace pour les ménages de Ndjili car, il facilite l'évacuation régulière des déchets et contribue à maintenir l'environnement propre, à réduire les risques sanitaires tout en promouvant un cadre de vie sain pour la communauté.

Investir dans le ramassage de déchets n' est pas un fait anodin pour l'Association pour l'Aide et l'Assistance Humanitaire. A travers son Service de Ramassage de Déchets Ménagers, SERADEM en sigle, l'association pour l'aide et l'assistance sociale améliore la santé publique, réduit l'insalubrité, prévient les inondations et protège les sources d'eau, nous fait savoir Émilie Asabiel, Présidente de l'association pour l'aide et l'assistance humanitaire, ASAAH en sigle.

Pour mener à bien ses activités de ramassage de déchets sur terrain, SERADEM a une équipe dédiée à cette activité et utilise des équipements adaptés pour la collecte de déchets selon un horaire de passage dans chaque quartier établi.

Pour la présidente d'ASAAH, le ramassage des déchets seul ne suffit pas pour lutter contre l'insalubrité. Elle procède aussi à la sensibilisation de la population pour maintenir son environnement propre et l'importance de faire sortir leurs déchets au moment du passage des équipes de ramassage.

Outre le ramassage de déchets, L'ONG ASAAH a construit des latrines et des forages à Kimbanseke ainsi que des toilettes publiques au marché Mangombo dans la commune de Ndjili. Toutes ces initiatives, a souligné le numéro un de l'Association pour l'Aide et l'Assistance Humanitaire, visent à améliorer l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires.

L'ONG ASAAH appelle les autorités à renforcer le soutien aux entrepreneurs et aux associations qui œuvrent dans le domaine de la gestion des déchets à travers des subventions, des formations et la mise en place des infrastructures de décharge des déchets.

 

LK

LUTTE CONTRE L'INSALUBRITÉ A KINSHASA: L'ASSOCIATION POUR L'AIDE ET ASSISTANCE HUMANITAIRE ENGAGÉE DANS LE RAMASSAGE DE DÉCHETS À NDJILI
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FIKIN: L'OGEFREM EXPLIQUE SES MISSIONS ET SERVICES AUX VISITEURS NATIONAUX ET ÉTRANGERS

Kinshasa, le 13 Août 2025.

Ouverte le 02 Août dernier, l'édition foraine 2025 se poursuit sans ambage à la Foire internationale de Kinshasa, Fikin en sigle. 

L'Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM, qui y a installé son stand au pavillon 10, explique à travers son personnel issu de plusieurs Directions et services déployé sur place ses missions aux visiteurs nationaux et étrangers.

A travers les affiches estampillées du logo de cet Etablissement public et les dépliants, on peut lire les différentes missions ainsi que les services relevant de ses prérogatives. Notamment : 

" Nous couvrons le Fret, quel que soit son point de sortie du territoire national. Nous traçons le Fret, d'où qu'il vienne de par le monde";

"Pour l'augmentation et une meilleure politique d'assistance aux chargeurs ";

" FERI ( Fiche électroniquedes renseignementsà l'importation)-FERE( Fiche électronique des renseignementsà l'Exportation-AD( Attestation de destination):

- couverture, traçabilité 

- suivi des cargaisons de bout en bout, Import-Export";

- Pour la promotion des instruments de traçabilité du fret"

Le personnel affecté à ce stand invite à longueur des journées les visiteurs venus de tous les horizons à souscrire à ces instruments de traçabilité des marchandises.

Il sied de rappeler que l'Ogefrem de par ses missions participe à plusieurs expositions foraines dans plusieurs pays organisateurs.

 

PRESS OGEFREM

FIKIN: L'OGEFREM EXPLIQUE SES MISSIONS ET SERVICES AUX VISITEURS NATIONAUX ET ÉTRANGERS
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FPI : HERVÉ CLAUDE NTUMBA PREND LES RÊNES A LA TÊTE DE L'INSTITUTION ET PROMET UNE REFONDATION AXÉES SUR LA PERFORMANCE ET LA TRANSPARENCE 

Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) entre dans une nouvelle ère. Ce lundi 11 août 2025 à Kinshasa, une cérémonie de remise et reprise a marqué le passage de relais entre Bertin Mudimu Tshisekedi, Directeur Général sortant, et Hervé Claude Ntumba Batukonke, nommé à la tête de cette institution clé du financement industriel en RDC.

La cérémonie s’est tenue en présence du ministre de l’Industrie, Louis Watum, et du Secrétaire général à l’Industrie. 

Dans son discours, le nouveau patron du FPI n’a pas mâché ses mots. Il a dévoilé une ambition claire : transformer le FPI en une institution moderne, orientée vers l’impact, la transparence et l’efficacité.

« Le FPI ne sera pas seulement un instrument de financement, mais un moteur de performance, d’efficacité et de résultats concrets », a-t-il martelé.

Hervé Claude Ntumba promet une gouvernance rigoureuse, une digitalisation complète des processus, un suivi strict des indicateurs de performance, ainsi qu’un renforcement de la transparence dans la gestion des financements.

Avec cette nomination, le FPI s’engage sur une trajectoire de refondation, en ligne avec les priorités économiques du pays.

 

A. BOPE 

FPI : HERVÉ CLAUDE NTUMBA PREND LES RÊNES A LA TÊTE DE L'INSTITUTION ET PROMET UNE REFONDATION AXÉES SUR LA PERFORMANCE ET LA TRANSPARENCE 
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SURVOL DE L’HISTOIRE DU PEUPLE LUBA-KASAI

(Extrait de l’ouvrage de Jonas Mualaba Citala intitulé La Nouvelle Ethique Mondiale face à l’Ethique Chrétienne et la Tradition Sapientiale Luba Kasaï, pp 38-43, préparés par Reach Publishers, KwaZulu Natal, RSA, et publié en ligne par Amazon).

Des sources dignes de foi, les traditions sur les origines du peuple luba-kasaï restent embrouillées et difficiles à évaluer.1 Pour sa part, Muya Bialushiku tranche sans ambages: « L’origine des Baluba demeure inconnue ».2 Qu’à cela ne tienne, différents auteurs s’accordent pour affirmer que ce peuple descend de la lignée des immigrés ayant quitté, vers la fin du XVIIème siècle, la région du lac Kisale au village de Kabongo dans l’actuel Katanga.L’histoire a retenu trois vagues de migrations des Luba du Kasaï de l’est à l’ouest. A en croire Joseph Van Keerberghen, la première vague de migrations se passa sans doute vers les années 1650.3 De cette première vague de migrations, l’on retient deux pénétrations : une première pénétration, vers 1650, partit du nord-est au Katanga et s’avança jusqu’au Lac Munkamba et les sources de Muanzangoma au Kasaï. Une seconde pénétration, qui partit du sud-est au Katanga toujours vers l’ouest, aurait 

amené dans la vallée de la Lulua une partie des Luba qu’on appelle Bena Lulua.

La deuxième vague des migrations qui eût lieu autour des années 1700 « semble avoir été constituée par un groupe qui s’est avancé vers l’actuel Dimbelenge et s’y est fixé, tout en bousculant les autochtones de la région vers le nord. Ces derniers, on les appellera plus tard les Babindi ba Nkusu et les Bakua Mputu, tandis que les nouveaux venus (Baluba) seront appelés Bakua Luntu… La dernière vague à émigrer, sans doute au début du XVIIIème siècle, était constituée par ceux (des Baluba) qui se sont fixés dans la région entre les rivières Lubilanji à l’est et la (grande) Lubi à l’ouest. Ce sont ceux qu’on appelle maintenant communément les Baluba Lubilanji (ou dans certains milieux Bena Mbuji-Mayi) ».

Il sied de souligner qu’il n’existe qu’un seul peuple Luba-Kasaï dont les descendants sont les Bakua Luntu, les Bena Lulua et les Baluba Lubilanji. Leur ancêtre commun est Kalala Ilunga Mbidi (ou Mbili, appelé aussi Kankenda).

Joseph Van Keerberghen informe que les émigrations des Luba vers l’ère géographique qu’ils occupent actuellement « ont duré des années et des années. Pendant longtemps il y a eu des gens qui partaient ku mukuna (en amont, c’est-à-dire à l’est) et venait se fixer quelque part à l’ouest »... Il ajoute que si on interroge ce peuple, ils (les Bena Lulua, les Bakua Luntu et les Baluba Lubilanji) donnent toujours des réponses identiques. Cela le conduit à la conclusion suivante:

Les Baluba connaissent parfaitement leurs ancêtres patriarcaux des dernières 4 ou 5 générations ; ils parviennent à situer les villages de chacun de ces ancêtres dans les environs quasi immédiats de leur emplacement actuel, mais généralement un peu plus vers l’est. Si l’on insiste pour remonter plus haut, ils ne savent plus…Finalement, ils se rappellent quelques expressions qui indiquent que leurs ancêtres viennent de ku Nsanga-a-Lubangu ( du côtés de chêne à entaille) ou ku mukuna (en amont, pour signifier à l’est) ou ku miabi ( là où se trouvent des arbres-fétiches à écorce blanche), ou ku mpata ya makasa minyi (des plaines à pieds/populations intenses)…L’explication de ces expressions nous menerait trop loin, mais leur interprétation nous indique que les ancêtres (Luba –Kasaî) sont venus du côté de l’est. Si l’on insiste encore, on entendra des noms d’une généalogie finissant toujours par.. Mutombo wa Nkole (Mutombo fils de Nkole), Nkole wa Bende (Nkole fils de Bende), Bende wa Mulopo wakafuka bantu bonso (Bende fils de Mulopo, l’Etre Suprême qui a créé tous les hommes). 

De ce qui précède, l’on retiendra que tout muluba mujalame (c’est-à-dire conscient de l’être) reconnait avec fierté qu’il est descendant des immigrés venus de Nsanga-a-Lubangu (chêne aux entailles, situé différemment ou simplement pas du tout situé) au Katanga, et que son ancêtre fut Kalala wa Ilunga Mbidi (fils d’Ilunga Mbidi Kankenda et de Bulanda ; Bulanda sœur de Nkongolu Muamba ou Muanza, premier empereur Luba). En outre, il doit être conscient des liens de consanguinité avec les autres Luba appelés du Katanga ou simplement les Baluba-Kat dont les arrières grands-parents restèrent, eux, au Katanga au moment où leurs frères identifiés de Baluba du Kasaï (ou Baluba tout court) quittèrent en raison de : 1) lukota(tshiyola/nzala (la famine) et 2) mvita ya bana ba muntu (les guerres fratricides).

A ce sujet, Muena Kapangi wa Lukunyi7 note que la tribu Baluba Shankadi ou Baluba ba Lole que les sujets de Kasongo Nyembo et Kabongo forment au Katanga tire directement son origine d’Ilunga Mbidi, d’où le dicton populaire « nansha biamana mikuna mbintu bia Ilunga », c’est-à-dire qu’ils aient occupé différentes collines, ils sont tous enfants d’Ilunga Mbidi.

Au sujet d’Ilunga Mbidi, Katanga Tshitenge 8 écrit ce qui suit :

Le premier nom connu dans la généalogie Luba Kasaï serait, Kazadi, Ce dernier eut pour fils Ilunga, celui-ci engendra trois enfants : un garçon du nom de Nkongolo et deux filles nommées Bulanda et Keta. La première, en union avec un homme du côté de Tanganyika, donna naissance à un enfant appélé Ilunga Mbidi.(ou Mbili), nom qui rappelle celui de son père. Il nous semble que Ilunga Mbidi soit l’ancêtre de Baluba. Quand on le loue dans les chansons on dit : ‘ Ilunga Mbidi Nkola wa Baluba, Kamona bintu kabinyanga’ (Ilunga Mbidi, l’ainé de Baluba, qui ramasse des biens et les distribue avec tout le monde).

C’est à Ilunga Mbidi qu’on rattache le nom de Baluba.

De son côté, Bansunga N’soni.remonte l’histoire des Luba à Kahatua, fils de Kazadi. Kahatua (ou Katahua dans certaines littératures) serait venu de loin au delà de Lomami pour s’installer, avec ses deux femmes, sur les bords du lac Kisale. Ndaya, l’une des femmes de Kahatua, lui enfanta un fils et deux filles ; elle donna le nom de Nkongolo Muanza ou Muanza Nkongolo (Arc-en-ciel) à son enfant parce que, d’après un voyant consulté, ce dernier était voué aux génies. Ses deux filles s’appelaient Bulanda et Keta.

Bulanda devint femme d’un grand chasseur et grand chef nommé Ilunga Mbidi. Ce chef venu de l’est à Tanganika laissa Bulanda enceinte et rentra dans son pays. Cette dernière enfanta un fils à qui elle donna le nom de Kalala (wa) Ilunga Mbidi. Kalala «était extrêmement intelligent, très élégant et robuste, note Basunga Nsoni ». Devenu grand et vigoureux, cet enfant manifesta ses ambitions du pouvoir : il captura et tua plusieurs parents proches de son oncle Nkongolo. Ce dernier résolut alors d’éliminer ce neveu envieux de son trône royal.

Pour cela, raconte Bansunga, il fut creuser un puits dans lequel il mit des lances, des flèches… et le fit couvrir avec un peu d’herbes et de la terre de telle façon que si un homme passait qu’il soit précipité dedans. Il fit mettre une natte au dessus et, tout autour il construit une cabane, comme on fait exactement le lieu d’intronisation. Il voulait y précipiter son neveu Kalala. Il l’appela et lui fit part de son intention de l’initier au pouvoir et de le frotter de l’huile royale. Kalala accepta.

Le lendemain, lors des manifestations rituelles, le prince Kalala découvrit le piège de l’empereur son oncle grâce au langage tambourineur émis avec habileté par le joueur de tam-tam : Mukalenga Kalala wa Ilunga, watua utshintshika, panshi padi buena nkala (Prince Kalala, fils de Ilunga, danse et fais attention, sous tes pieds le danger t’attend). Ainsi Kalala, en effectuant la danse cérémoniale de guerre, au lieu d’entrer dans la cabane d’intronisation et de s’asseoir comme prévu, donna un coup de machette dans la natte et découvrit le trou dans lequel il devait tomber. Il quitta son oncle Nkongolo, passa la rivière Lualaba et s’enfuit chez son père Ilunga Mbidi Kiluwe en instruisant les pagayeurs de retirer toutes les pirogues et surtout de ne laisser traverser personne, en particulier un homme « brun ».

Nkongolo poursuivit son neveu Kalala, mais ne put traverser le Lualaba faute de pirogue. Ses tentatives d’une réconciliation (de façade) avec ce dernier échouèrent aussi. De son côté, Kalala alerta son père et, avec lui, il organisa une armée redoutable et vint attaquer l’empereur Nkongolo. Ce dernier s’enfuit, avec ses hommes, sur les monts Mita. Kalala le poursuivit et le décapita là-bas. Il prit alors le pouvoir et devint « Mulopwe », c’est-à-dire le chef de sang sacré, celui de son oncle : l’empereur Nkongolo.9

Pour sa part, Muena Kapangi wa Lukunyi. note que les Luba descendent tous d’un ancêtre commun appelé Kole ou Nkole. L’origine de ce dernier et sa postérité n’a jamais fait l’objet d’une histoire écrite, souligne-t-il, mais cet ancêtre réputé n’est connu que par la tradition orale transmise de génération en génération. Il ajoute que des versions invraisemblables traduisent l’origine de Kole/Nkole ; certains disent queNkole est fils de Bende (Autrui), Bende fils de Dieu lui-même. D’autres attestent que Nkole est fils de Bayembi, d’autres encore de Bamoyo (Ceux qui ont la vie en eux), Bamoyo fils de Mupemba, qui l’est de Nkol’a Tshilonda, etc. Quelques-uns prétendent que Nkol’a Tshilonda est fils de Ntambwe Tshimungu Nyama (ou Bamulambula), fils de Bende, fils de Kalunga (qui allonge). Kalunga serait du nombre des gens qui participèrent à la construction de la Tour de Babel et que l’on appelle Bakwa Kalunga Bakalunga Diulu c’est-à-dire les allongeurs des cieux. Il y en a qui disent que Nkole est fils de Kabeya, fils de Nkongolo Muena Bantu. Et, certains étrangers considèrent Nkole comme un personnage mythologique (sic). Nkole est un personnage ayant existé physiquement, souligne Muena Kapangi wa Lukunyi. Qu’on le veuille ou non, écrit-il, les Bena Lulua, les Luba de MbujiMayi, les Songye, les Bakwa Niambi les Bena Kanioka et les Bakwa Luntu sont tous enfants d’un seul homme : (N)Kole ». Il serait prétentieux et même arrogant si nous pensons avoir tout glané et tout écrit sur l’histoire des Luba. A ce stade, nous faisons remarquer que différentes historiographies de ce peuple s’embrassent quand bien même elles ne commencent pas par le même ancêtre. Cela étant, nous pouvons à présent contempler la carte géographique de ce peuple.

 

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

SURVOL DE L’HISTOIRE DU PEUPLE LUBA-KASAI
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MUSIQUE : FALLY DEVIENT LE PREMIER ARTISTE MUSICIEN CONGOLAIS A SE PRODUIRE EN CONCERT SOLO À DUBAI.

Le samedi 9 août 2025, Fally Ipupa a marqué l'histoire en devenant le premier artiste congolais à se produire en solo à Dubaï, devant plus de 6 000 spectateurs. Ce concert, organisé dans une salle prestigieuse de la ville, a été salué comme un événement historique pour la musique africaine.

Fally Ipupa, surnommé "El Professor", est reconnu pour sa capacité à fusionner la rumba congolaise avec des sonorités modernes, ce qui lui a permis de conquérir des scènes internationales telles que l'Olympia de Paris, l'Accor Arena et Paris La Défense Arena. Sa performance à Dubaï témoigne de l'attrait croissant de la musique congolaise sur la scène mondiale.

Ce concert à Dubaï n'est pas seulement une réussite personnelle pour Fally Ipupa, mais aussi une avancée significative pour la représentation de la musique africaine dans des lieux prestigieux à travers le monde. Il ouvre la voie à d'autres artistes africains pour se produire sur des scènes internationales et promouvoir la richesse culturelle du continent.

Avec cette performance, Fally Ipupa continue toujours d'inspirer tout une génération à viser l'excellence sur la scène mondiale.

 

Ernest Kandala

MUSIQUE : FALLY DEVIENT LE PREMIER ARTISTE MUSICIEN CONGOLAIS A SE PRODUIRE EN CONCERT SOLO À DUBAI.
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RUTSHURU: CRIMES CONTRE L'HUMANITE SIGNES M23: 300 CIVILES MASSACRES( RAPPORT)

Plus de 300 civils massacrés à Rutshuru (Nord-Kivu)

Les victimes, dont des femmes et des enfants, ont été exécutées sommairement

Le gouvernement congolais dénonce une violation du cessez-le-feu de Doha

Il réaffirme sa détermination à faire toute la lumière sur ces crimes. 

Il dénonce la violation flagrante des accords de Doha et de Washington, signés respectivement avec le M23/AFC et le Rwanda.

Face à cette tragédie, le gouvernement appelle à l’activation immédiate d’une commission d’enquête internationale

Dans un communiqué, le gouvernement insiste : aucune paix durable ne peut se construire sur l’impunité. 

« La protection des vies humaines reste non négociable »

 

Le pouvoir/BBS

RUTSHURU: CRIMES CONTRE L'HUMANITE SIGNES M23: 300 CIVILES MASSACRES( RAPPORT)
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BUNIA : VERS UN AÉROPORT INTERNATIONAL AUX NORMES MODERNES

La ville de Bunia, sera bientôt bénéficiaire, d'un aéroport moderne répondant aux normes internationales, les travaux pour sa construction évalués à environ 60% à ces jours.

Cette infrastructure Aéroportuaire va ouvrirl a voie à de nouvelles connexions aériennes, commerciales, humanitaires, et autres. 

Des avancées majeures pour une province longtemps enclavée.

 

 Ruth Mango

BUNIA : VERS UN AÉROPORT INTERNATIONAL AUX NORMES MODERNES
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DÉCÈS DE BLANCHE KANDOLO, DÉFUNTE ÉPOUSE DE MARCELO TUNASI. LA TERRE TREMBLE ENCORE

Un an après, sa famille paternelle s’interroge toujours. Elle dit garder de sérieux doutes sur les circonstances de sa mort.

Dans un communiqué, la famille explique avoir gardé le silence jusqu’ici, le temps de « réunir des éléments » qui l’amènent à « émettre un doute sérieux sur les circonstances réelles » du décès.

Elle affirme avoir appris la nouvelle sur Internet, « comme les communs des mortels », et dénonce un rapatriement précipité du corps ainsi qu’une « volonté manifeste de dissimuler la vérité », illustrée, selon elle, par le refus catégorique de lui permettre d’examiner la dépouille.

La famille critique également des funérailles expédiées et un manque de transparence dans la chronologie des faits. 

Elle évoque un « changement d’identité vers un récit » qui ne la convainc pas, et dit rejeter la version officielle, qu’elle juge « lapidaire », notamment en raison de la conclusion mentionnant une « cause indéterminée ».

Elle annonce se réserver le droit d’entamer des actions de clarification et envisage de saisir les instances compétentes pour que toute la lumière soit faite.

Par ailleurs, elle rejette les déclarations de Marcello, les qualifiant de « contradictoires et mensongères » par rapport à ses premières affirmations « lors de la période de deuil ». 

Elle déplore aussi ses propos récents « quant à la suite des événements » et les débats autour du patrimoine.

Une réunion des responsables familiaux est annoncée incessamment pour fournir davantage d’explications.

 

LPV/BBS

DÉCÈS DE BLANCHE KANDOLO, DÉFUNTE ÉPOUSE DE MARCELO TUNASI. LA TERRE TREMBLE ENCORE
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