Les confessions religieuses dévoilent une feuille de route commune pour la tenue d'un dialogue inclusif. Cette feuille de route soumise également à Félix Tshisekedi conformément aux dispositions de l'article 69 de la constitution, prévoit, selon " LA PERCEE ", quatre grandes étapes majeures à savoir : le mois de la paix avec comme objectif renforcer un climat de confiance mutuelle et de décrispation politique avec un culte œcuménique organisé à travers tout le pays notamment dans les zones sous AFC/M23 ; Dialogue des experts pour poser les bases techniques du pacte social pour la paix...
Le document, élaboré en concertation avec la présidence de la République, renchérit " INFOS27 ", se présente comme une réponse holistique à ce que les responsables religieux qualifient de " cycle tragique et récurrent " de violences. Il s'inscrit dans le sillage des récents efforts diplomatiques et sécuritaires : la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l'ONU du 21 février 2025, l'accord bilatéral signé à Washington entre Kinshasa et Kigali, ainsi que la déclaration de Doha avec le mouvement armé AFC/M23.
Pour la première fois depuis longtemps, les grandes confessions religieuses de la RDC, constate " *OURAGAN* ", ont choisi de parler d’une seule voix face à la crise sécuritaire qui ravage l’Est du pays.
Alors que les religieux souhaitent que les discussions débouchent sur un compromis « patriotique et durable », ceux-ci, affirme de son côté " RFI.FR ", n'attendent désormais plus que la convocation officielle des assises par le président Félix Tshisekedi pour se mettre au travail, espérant qu'elle interviendra « le plus tôt possible » car « il y a urgence », reprend Éric Senga.
Pour ' LE POTENTIEL ", cette initiative, saluée par l'opposition politique, notamment Martin Fayulu et d'autres figures de l'opposition, se heurte toutefois à des résistances au sein même du gouvernement, certains ministres rejetant l'idée de ce dialogue.
Alors que la campagne pour l'organisation des pourparlers sous l'égide des Églises catholique et protestante prend de l'épaisseur dans l'opinion, le coordonnateur national du Front antidialogue ne remue pas d'un cil. Pour conforter sa position, Dieudonné Nkishi, cité par " OURAGAN ", agite l'article 5 de la Constitution qui reconnaît « la souveraineté nationale au peuple ». Il recommande au Parlement de voter la loi sur le référendum afin de laisser la population de trancher sur la question du dialogue.
Justice. L'heure de vérité sonne pour Mutamba, affiche à la Une le journal " OURAGAN ". Le jour-J. Mutamba se trouve face à son destin. 27 août, la date entre dans les annales du jeune tribun. Comme vers les années-indépendance en 60 où Lumumba avait été arrêté pour un imaginaire détournement, l'ex-garde des Sceaux, disciple du héros national, connaît les mêmes tourments aujourd'hui. Il attend être fixé sur son sort ce mercredi.
Au sujet du procès Kabila, l'Observatoire de la dépense publique, relayé par " LE POTENTIEL ", estime que ce procès était une occasion historique pour la RDC de rompre avec l'impunité qui mine le pays de Lumumba depuis l'indépendance. Mais seulement, il a été réduit à un débat futile sur la nationalité, entaché d'irrégularités.
Situation sécuritaire. " RADIOOKAPI.NET ", nous apprend que 41 hauts officiers sont convoqués par l'inspection générale des FARDC. Il s’agit d’une procédure normale relevant des attributions de l’Inspection générale de l’armée, a précisé hier lundi, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge.
Pendant ce temps, dans la province de l'Ituri, les nouvelles ne sont pas du tout bonnes. La coordination provinciale de la société civile de l'Ituri, rapporte " RADIOOKAPI.NET ", dresse un tableau plutôt sombre de la situation sécuritaire au cours des deux derniers mois. Selon elle, entre juin et août 2025, 163 personnes ont été tuées et 21 femmes violées, dont certaines âgées, par des hommes en armes.
Dans un autre chapitre. Démission de Junior Mboso de la police, le cabinet Mboso dément. A ce sujet, rappelle ' LE PHARE ", une vidéo diffusée en boucle dans les réseaux sociaux tout au long du dernier week-end met à l’avant-plan Junior Mboso Kazadi, fils du deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso Nkodia Mpwanga. Image et voix en live, il y annonce publiquement sa démission de la Police Nationale Congolaise, au motif que ce corps serait gangréné par des agents et officiers qui se sont érigés en partenaires des « Kuluna » et autres criminels pour entretenir une insécurité permanente dans la ville de Kinshasa ainsi que dans plusieurs centres urbains de l’arrière-pays.
Autre chose avec cette guerre ouverte entre la ministre de l’ESURSIT et l’Ordre des Médecins. Selon " LE PHARE " la guerre est bel et bien ouverte entre la ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, Recherche Scientifique et Innovation Technologique (ESURSIT), Marie Thérèse Sombo, et le Conseil de l’Ordre des Médecins. Le casus belli n’est autre que l’organisation, par cette structure fédératrice des blouses blanches en RDC, du test préalable à l’inscription de nouveaux médecins au tableau de l’ordre.
Nous terminons avec cette triste nouvelle. Un incendie a fait trois morts au marché de l'UPN, à Kinshasa, nous révèle " *LE POTENTIEL* ". Des témoignages recueillis sur place font état d'un coût circuit qui serait à la base de cet incendie, qui acomplément consumé le conteneur qui servait de maison d'habitation pour ces gens, dont l'âge avoisine la quarantaine.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)