Ce jeudi 19 décembre, les militants du regroupement politique Action des Alliés pour la convention (AA/C), dirigé par le Vice-ministre de l’éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Théodore Kazadi, ont participé activement à une marche pacifique organisée à Kinshasa.
Aux côtés d'autres forces politiques membres de l’Union sacrée de la Nation (USN), les sympathisants de l’AA/C ont arpenté les rues de la capitale pour exprimer leur attachement à la paix, leur soutien indéfectible aux institutions républicaines, et leur rejet de toute tentative de déstabilisation du pays.
Pancartes en main et slogans engagés, les manifestants ont tenu à réaffirmer leur confiance dans les autorités en place et à saluer les efforts du Président de la République en faveur de la stabilité, malgré le contexte sécuritaire tendu à l’Est du pays.
Pour les organisateurs, cette mobilisation vise à renforcer l’unité nationale, promouvoir les valeurs républicaines et encourager les initiatives de consolidation de la paix dans toutes les provinces.
L’Union sacrée pour la Nation (USN), plateforme politique proche du président Félix Tshisekedi, a organisé ce vendredi une grande marche pacifique dans les rues de la capitale pour réclamer l’application rigoureuse de la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, censée imposer le retrait des forces étrangères et des mouvements armés du territoire congolais, notamment dans l’Est du pays.
Le cortège est parti de la station-service Cohydro, à Limete, pour se diriger vers le Palais du Peuple, siège du Parlement. La manifestation, autorisée par les autorités municipales, s’est déroulée dans une ambiance globalement calme, sans affrontements signalés.
Sur le parcours, de nombreux drapeaux ont été portés par les participants, parmi lesquels des symboles de partis politiques alliés à l’USN de l’UDPS aux formations comme l’AGPC ou les Progressistes ainsi que des étendards des États-Unis, pays médiateur ayant facilité l’accord de Washington du 4 décembre dernier entre Kinshasa et Kigali.
À l’arrivée, André Mbata, secrétaire permanent de l’USN, s’est adressé aux militants réunis, réaffirmant la nécessité d’un engagement sans compromis pour la paix dans l’Est. Il a pointé du doigt le non-respect persistant de la résolution 2773, qui exige le retrait des forces étrangères, en référence notamment au M23/AFC et aux forces rwandaises présents sur le sol congolais selon plusieurs acteurs politiques et observateurs.
La marche intervient dans un contexte de tensions sécuritaires persistantes à l’Est de la RDC, où la crise a provoqué une crise humanitaire durable et poussé de nombreuses voix, au plan national comme international, à appeler à l’application stricte des résolutions onusiennes. Plusieurs responsables politiques de l’opposition, notamment Martin Fayulu, ont également insisté ces derniers jours sur l’importance de faire respecter sans ambiguïté la résolution 2773, en rappelant que la souveraineté congolaise reste non négociable et que toutes les forces étrangères doivent évacuer les zones occupées. Ce rassemblement s’ajoute à une série d’initiatives diplomatiques et politiques visant à désamorcer la crise dans l’Est à travers des accords et pressions internationales, mais aussi à renforcer l’unité nationale autour de la stratégie à adopter face aux groupes armés.
L’Assemblée nationale a clôturé, ce lundi 15 décembre, la session ordinaire de septembre 2025 au cours d’une séance plénière présidée par son président, Aimé Boji.
Dans son allocution, le speaker de la Chambre basse a dressé un premier bilan de son action, un mois après son entrée en fonction, en insistant sur la relance des activités parlementaires et le renforcement de la coopération entre l’Assemblée nationale et le Sénat.
Au cours de cette plénière, les députés ont validé le mandat du suppléant du député décédé Patrice Kitebi, garantissant la continuité de la représentation nationale. Ils ont également examiné et adopté plusieurs rapports issus des commissions mixtes paritaires Assemblée nationale–Sénat, portant sur des textes législatifs jugés prioritaires.
La clôture de cette session marque la fin des travaux parlementaires de septembre et ouvre la voie aux prochaines échéances institutionnelles.
Quelques heures après le discours du président Félix Tshisekedi, l’opposant Emery Okondji a livré une réaction critique. Il reconnaît la fermeté du Chef de l’État sur les accords de Doha et Washington, mais dénonce l’opacité entourant ces négociations et l’absence d’implication du Parlement, comme le prévoit la Constitution.
L’opposant Martin Fayulu a fermement condamné l’agression dont a été victime Jean-Marc Kabund à Camp Luka, un quartier populaire de Kinshasa, alors qu’il s’apprêtait à tenir un meeting politique.
Dans un message publié sur son compte X, le président de l’ECiDé a rappelé que « Camp Luka n’appartient ni à l’Union sacrée ni à quiconque », insistant sur le fait que l’espace politique congolais ne peut être confisqué par aucun groupe.
« Je m’insurge contre l’agression de Jean-Marc Kabund à Camp Luka alors qu’il allait animer un meeting. Les libertés fondamentales des Congolais ne sont pas négociables », a déclaré Martin Fayulu, exigeant par ailleurs « une enquête et des poursuites immédiates » contre les auteurs de cette attaque.
Pour l’opposant, cet incident constitue une atteinte grave à la démocratie et à la liberté d’expression. Il appelle au respect des droits politiques de tous les citoyens, quel que soit leur camp, et met en garde contre une montée de l’intolérance politique dans un contexte national déjà fragile.
Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a adressé ce vendredi 5 décembre 2025 un message officiel à l’ensemble des gouverneurs de province, leur ordonnant de rejoindre Kinshasa « toutes affaires cessantes » afin d’assister au discours du Chef de l’État sur l’état de la Nation.
Selon le télégramme signé par le Vice-ministre des Affaires coutumières, Jean-Baptiste Ndeze Katurebe, le Président de la République s’exprimera le lundi 8 décembre 2025 devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, au Palais du Peuple.
La présence des gouverneurs est déclarée obligatoire, soulignant le caractère institutionnel et hautement symbolique de ce rendez-vous annuel. Le Chef de l’État y présentera la situation générale de la Nation, les défis en cours et les grandes orientations politiques, économiques et sécuritaires.
Dans cette note télégraphique, le gouvernement rappelle l’impératif de discipline et le sens du devoir républicain attendus des autorités provinciales pour cet événement majeur de la vie institutionnelle du pays.
À la veille de la signature de l’Accord de Washington entre le Président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, la porte-parole du Chef de l’État, Tina Salama, a animé le mercredi 3 Décembre une conférence de presse cruciale dans la capitale américainen pour dissiper les zones d’ombre et répondre aux nombreuses spéculations qui enflamment l’opinion depuis plusieurs jours.