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ASSEMBLEE NATIONALE. CE QUE DIT LE R.I. A PROPOS DES PÉTITIONS

1.Aucune signature ne peut être ni retirée ni ajoutée après le dépôt de la pétition.

2. Dans tous les cas, l’Assemblée nationale constitue une Commission spéciale et temporaire composée d’un délégué par groupe parlementaire et d’un non inscrit.

3. La Commission spéciale et temporaire entend les parties et dépose son rapport au Bureau de l’Assemblée nationale.

4. Dans les soixante-douze heures qui suivent son dépôt, le Bureau soumet à l’Assemblée plénière pour examen.

5. passé ce délai, la pétition est de droit mise à débat.

6. Une fois le débat est engagé, il ne peut être interrompu jusqu’au vote

 

LA RÉDACTION 

 

ASSEMBLEE NATIONALE. CE QUE DIT LE R.I. A PROPOS DES PÉTITIONS
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ASSEMBLÉE NATIONALE : LES PÉTITIONNAIRES PASSENT À l’OFFENSIVE ET EXIGENT DES DEMISSIONS EN CASCADE

Un nouveau séisme politique frappe la chambre basse du Parlement congolais. Plus de 200 députés nationaux se sont officiellement constitués en bloc pour exiger la démission immédiate de plusieurs membres clés du bureau de l’Assemblée nationale.

Les cibles de la fronde

Parmi les personnalités visées par cette offensive parlementaire, on retrouve :

- Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale  

- Jacques Djoli, rapporteur  

- Dominique Munongo Inamizi, rapporteur adjoint  

- Chimène Polipoli, questeur  

- Grace Neema, questeur adjoint

Les pétitionnaires accusent ces membres du bureau de mauvaise gestion, manque de transparence et dysfonctionnements graves dans la conduite des affaires parlementaires.

Cette contestation survient alors que la rentrée parlementaire bat son plein, et que les tensions internes s’aggravent depuis plusieurs semaines. Les pétitionnaires, plus déterminés que jamais, affirment vouloir aller jusqu’au bout, n’excluant pas des recours judiciaires si les demandes ne sont pas prises en compte.

Ce bras de fer ouvre une nouvelle page d’incertitude pour la gouvernance législative en RDC. Le bureau de l’Assemblée, pour l’instant silencieux, devra clarifier sa position rapidement pour éviter l’enlisement de la crise.

 

Ernest KANDALA

 

ASSEMBLÉE NATIONALE : LES PÉTITIONNAIRES PASSENT À l’OFFENSIVE ET EXIGENT DES DEMISSIONS EN CASCADE
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ASSEMBLÉE NATIONALE/PETITION CONTRE KAMERHE, LES DÉPUTÉS EN PLÉNIÈRE CE MERCREDI 17 SEPTEMBRE 

Pas de repos pour les députés nationaux. Aussitôt, la session ordinaire lancée, les élus du peuple se mettent déjà au travail.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le bureau de l'Assemblée nationale invite les députés nationaux à prendre part à la plénière ce mercredi 17 septembre.

" Conformément aux dispositions de l'article 22 alinéa 2 du règlement intérieur de l'assemblée nationale, nous invitons les honorables députés nationaux à prendre part à la plénière qui se tiendra ce mercredi 17 septembre 2025 à 14 heures dans la salle du congrès du Palais du peuple ", indique le communiqué signé par le Professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu, premier vice-président de la chambre basse du parlement.

D'après ce communiqué, il sera question pour les élus du peuple d'examiner la mise en place de la commission spéciale chargée d'examiner les pétitions contre certains membres du Bureau de l'Assemblée nationale dont le Président Vital Kamerhe.

A titre de rappel, une pétition a été déposée lundi 15 septembre par un groupe de 262 députés nationaux, au bureau du premier vice-président de l'assemblée nationale.

Les députés nationaux signataires de cette pétition reprochent notamment à Vital Kamerhe, la « mauvaise gestion opaque » des finances de leur chambre.

 

T.L

ASSEMBLÉE NATIONALE/PETITION CONTRE KAMERHE, LES DÉPUTÉS EN PLÉNIÈRE CE MERCREDI 17 SEPTEMBRE 
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PETITION CONTRE VITAL KAMERHE: QUE FAUT-IL COMPRENDRE

La vie politique congolaise est secouée par une initiative aussi rare que révélatrice : une pétition contre Vital Kamerhe, actuel président de l’Assemblée nationale. Portée par certains députés nationaux, cette démarche remet en question sa légitimité à occuper la deuxième plus haute fonction de l’État. Mais au-delà du geste politique, c’est une interrogation profonde sur l’état de notre démocratie parlementaire qui s’impose. Que cache cette pétition ? Est-elle l’expression d’une crise institutionnelle, d’un malaise interne à la majorité, ou d’un sursaut démocratique salutaire ?

Il faut d’abord rappeler que Vital Kamerhe est une figure centrale de la scène politique congolaise. Ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi, il a connu une traversée judiciaire mouvementée, avant d’être blanchi par la justice et de faire un retour en force en 2023-2024. Son élection à la tête de l’Assemblée nationale, bien que soutenue par l’Union sacrée, n’a jamais fait l’unanimité. La pétition actuelle vient confirmer ces lignes de fracture.

Mais ce n’est pas seulement la personne de Kamerhe qui est en cause. Cette contestation traduit également un malaise plus profond au sein de l’Assemblée nationale. Elle révèle des tensions internes, des frustrations politiques, et peut-être aussi une lutte pour la redistribution du pouvoir dans un contexte où la majorité présidentielle, bien que forte en nombre, semble fragilisée par des intérêts divergents.

Faut-il y voir une crise institutionnelle ? Pas nécessairement. Le recours à une pétition reste un acte démocratique, prévu par les textes et légitime dans son principe. Il montre que les élus cherchent à faire entendre leur voix autrement que par les canaux traditionnels souvent verrouillés. En ce sens, il faut saluer l’usage de moyens démocratiques pour exprimer des désaccords, plutôt que de recourir aux règlements de compte obscurs qui ont longtemps marqué la politique congolaise.

Cependant, il serait naïf de croire que cette pétition est dénuée de calculs politiques. Dans les coulisses, chacun cherche à renforcer sa position, à peser davantage dans les arbitrages futurs, voire à se positionner pour les échéances à venir. Kamerhe, en tant qu’homme politique expérimenté, le sait. Mais ce qui est nouveau, c’est que l’opposition à une figure aussi puissante se manifeste désormais publiquement, par des actes concrets.

Ce moment politique peut donc être lu comme un tournant. Soit il s’agit d’un simple réajustement interne, une forme de régulation naturelle dans une démocratie en construction. Soit, à plus long terme, cette fronde pourrait ouvrir la voie à une recomposition plus large du paysage politique, en dehors des schémas traditionnels de fidélité aveugle au pouvoir.

La pétition contre Vital Kamerhe n’est pas un épiphénomène. Elle nous oblige à réfléchir à la nature des alliances politiques, à la légitimité des institutions et à l’exigence de responsabilité des élus. Elle rappelle surtout que dans une démocratie, même fragile, aucun pouvoir, aussi haut placé soit-il, n’est à l’abri de la contestation. Et c’est peut-être là, paradoxalement, un signe de bonne santé.

 

LK

PETITION CONTRE VITAL KAMERHE: QUE FAUT-IL COMPRENDRE
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BRAS DE FER À l’ASSEMBLEE NATIONALE : LES DÉPUTÉS PÉTITIONNAIRES REJETTENT LES EXCUSES DE VITAL KAMERHE

La tension reste vive au Palais du Peuple. Malgré les excuses publiques présentées récemment par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, un groupe de 261 députés nationaux a réaffirmé ce samedi son rejet total de ce geste qu’ils jugent insuffisant et tardif.

Par la voix du député de Butembo, Crispin Mbindule, ces élus se sont montrés fermes :

« Qui s’excuse s’accuse. Nous ne sommes pas dans une logique d’apaisement superficiel. La démarche judiciaire est inévitable. »

Une crise persistante

Cette fronde parlementaire s’inscrit dans le contexte déjà tendu de la rentrée parlementaire de septembre, marquée par des accusations graves contre Kamerhe, notamment sur la gestion interne de l’Assemblée, le manque de transparence et des décisions controversées.

Cap sur la justice

Les pétitionnaires annoncent leur intention de saisir la justice, jugeant les excuses de Kamerhe comme une tentative de diversion face à des faits qu’ils estiment répréhensibles.

 

Ernest KANDALA

 

BRAS DE FER À l’ASSEMBLEE NATIONALE : LES DÉPUTÉS PÉTITIONNAIRES REJETTENT LES EXCUSES DE VITAL KAMERHE
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RDC : LE PRÉSIDENT FÉLIX TSHISEKEDI A PRÉSIDÉ LA 54ème RÉUNION DU CONSEIL DES MINISTRES

Ce vendredi 15 août, sous la présidence du Chef de l’État Félix Tshisekedi, les membres du gouvernement ont pris part à la 54ème réunion du Conseil des ministres, la première du gouvernement Suminwa II.

Pour la première rencontre de ce nouvel Éxecutif, outre la traditionnelle communication du Président de la République, le Conseil va suivre quelques exposés relatifs entre autres à l’état de l’administration du territoire, l’évaluation de la situation sécuritaire et la note d’information sur la publication des premiers résultats de l’examen d’État 2025.

Le Conseil a également examiné quelques projets de loi, notamment le décret portant statut, organisation et fonctionnement d’un établissement dénommé Fonds d’investissement stratégique de la RDC, en vue de leur adoption.

Publié officiellement dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 août dernier, le gouvernement Suminwa II, dit d’ouverture, est composé de 53 membres dont 6 vice-Premiers ministres, 12 ministres d'État, 24 ministres, 5 ministres délégués et 6 vice-ministres.

 

LPP/PRESIDENCE

RDC : LE PRÉSIDENT FÉLIX TSHISEKEDI A PRÉSIDÉ LA 54ème RÉUNION DU CONSEIL DES MINISTRES
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UNION SACREE: LE CONGRÈS FIXÉ POUR CE 30 AOÛT 2025

Jeudi 14 août 2025, le chapiteau de l’hôtel Pullman, à Kinshasa, a de nouveau été le théâtre d’une importante réunion politique.

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Haute Autorité politique de l’Union sacrée de la Nation (USN), a rassemblé les membres du Présidium de sa plateforme.

C’est la troisième rencontre en moins de deux semaines, un rythme qui témoigne de l’importance des enjeux. Comme annoncé lors de la précédente réunion du dimanche 10 août, plusieurs dossiers stratégiques étaient sur la table : adoption de la nouvelle Charte, validation du Règlement intérieur et préparation du Congrès de l’USN.

À l’issue de cette rencontre, une date clé a été fixée : le 30 août prochain, les membres de l’Union Sacrée se retrouveront pour un Congrès au cours duquel la nouvelle Charte sera officiellement adoptée.

Pour l’USN, ce rendez-vous ne sera pas seulement formel : il marquera une étape importante dans la structuration de la plateforme présidentielle à l’approche des prochaines échéances politiques.

 

LK

UNION SACREE: LE CONGRÈS FIXÉ POUR CE 30 AOÛT 2025
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RDC: FELIX TSHISEKEDI A PRIS PART A UN SOMMET CONJOINT VIRTUELLE DE L'EAC-SADC


Ce mercredi dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a pris part à un sommet virtuel EAC (Communauté d’Afrique de l’Est - SADC (Communauté de développement d’Afrique australe).

Outre le Président de la République, Félix Tshisekedi, les Chefs d’États de Zambie, du Rwanda, du Zimbabwe et du Kenya y ont participé en personne, alors que l’Ouganda et le Burundi ont été représentés par leurs vice-présidents. L’Angola, Madagascar et la Somalie ont, quant à eux, été représentés par leurs ministres respectifs en charge des Affaires étrangères à cette rencontre virtuelle.

S'inscrivant dans la suite du sommet tenu le 1er août 2025, les différents participants à la visioconférence ont abordé quelques points essentiels parmi lesquels les termes de référence du Groupe de cinq facilitateurs nommé par le sommet conjoint EAC-SADC. À ce sujet, le sommet conjoint a coopté l'ancien président botswanais, Mokgweetsi Éric Masisi, qui a rejoint les quatre autres co-facilitateurs.

 

LPP/PRESIDENCE

RDC: FELIX TSHISEKEDI A PRIS PART A UN SOMMET CONJOINT VIRTUELLE DE L'EAC-SADC
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RDC: "LA RÉUNION DES OPPOSANTS PRO-REBELLION A BRUXELLES NE CONCERNE NI LAMUKA NI ADD CONGO"PRINCE EPENGE

Dans une interview accordée à media de la place, Prince Epenge, porte-parole de la coalition LAMUKA et président de l’ADD Congo, a tenu à clarifier la position de son mouvement face à certaines initiatives politiques menées à l’étranger.

Réagissant à une réunion d’opposants pro-rébellion tenue récemment à Bruxelles, Epenge a été catégorique : « Cette rencontre ne concerne ni LAMUKA ni ADD Congo. Nous ne sommes ni de près ni de loin associés à ce genre d’initiative. »

Il a réaffirmé l’engagement de LAMUKA à rester du côté du peuple congolais : « LAMUKA milite toujours aux côtés de la population, pour un changement pacifique, démocratique et respectueux de l’intérêt national. »

Cette sortie vise à dissiper toute confusion sur les alliances ou intentions de la plateforme, alors que le climat politique reste tendu en RDC.

 

LK

RDC: "LA RÉUNION DES OPPOSANTS PRO-REBELLION A BRUXELLES NE CONCERNE NI LAMUKA NI ADD CONGO"PRINCE EPENGE
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SUMINWA 2: LE VICE MINISTRE THEO KAZADI SUR SON FAUTEUIL A L'ÉDUCATION NATIONALE

Le vice-ministre de l’Éducation nationale, Théodore Kazadi, a officiellement pris ses fonctions à l’issue d’une brève cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Jean-Pierre Kezamundu, ce mercredi 13 août 2025. Il s’est engagé à travailler main dans la main avec la ministre d’État, Raïssa Malu, pour atteindre les objectifs qui leur ont été assignés.

Du parlement au gouvernement, il n’y a qu’un pas. Élu à trois reprises député national, Théo Kazadi siège désormais au sein de l’exécutif national en tant que vice-ministre de l’Éducation nationale.

Dans sa première prise de parole à ce poste, il a remercié le président de la République, Félix Tshisekedi, et la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, pour la confiance placée en lui, ainsi que la ministre Raïssa Malu pour avoir facilité sa prise de fonctions.

« Mes premières impressions sont le sentiment de satisfaction par le fait que madame la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, a pris toutes les dispositions pour que la remise et reprise entre moi, l’entrant, et mon prédécesseur se passe dans de bonnes conditions. Je suis très satisfait de ce côté-là. Mais la plus grande satisfaction, c’est le fait que le chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ensemble avec madame la première ministre, nous ont fait confiance en nous désignant comme vice-ministre de l’Éducation nationale, nomination pour laquelle je les remercie vivement et je leur promets de travailler main dans la main avec ma titulaire, pour que les objectifs nous assignés soient atteints », a déclaré Théodore Kazadi.

Il a exprimé la détermination du tandem placé à la tête du ministère de l’Éducation nationale à concrétiser le programme du gouvernement dans ce secteur.

« Je viens d’être avec Son Excellence Raïssa, nous avons partagé sur les objectifs qu’on nous a assignés au niveau du gouvernement. Ces objectifs sont repris dans le plan quinquennal du gouvernement de la République. Nous sommes obligés de travailler main dans la main pour que ces objectifs soient atteints », a expliqué le vice-ministre

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

 

SUMINWA 2: LE VICE MINISTRE THEO KAZADI SUR SON FAUTEUIL A L'ÉDUCATION NATIONALE
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RDC: LA CHARTE DE L'UNION SACRÉE VALIDÉE PAR LE PRÉSIDIUM

Une semaine après leur dernière rencontre, le Chef de l’État et les cadres de l’union sacrée de la nation ont validé la charte de leur plateforme ce dimanche 10 Août 2025 au siège de cette mega plateforme politique à la commune de la Gombe.

Le renforcement de la cohésion et de la transparence au sein de l’USN était le principal objectif poursuivi par cette nouvelle réunion. 

Outre les membres du Présidium de l’USN, quelques membres du gouvernement ainsi que des responsables des partis et regroupements politiques composant la Majorité présidentielle ont pris part à cette rencontre.

En présence du Chef de l’État, les participants à cette réunion ont scruté en profondeur la charte et le projet du règlement intérieur devant prochainement régir le fonctionnement de l’Union sacrée de la Nation. 

D’après le professeur André Mbata, Secrétaire permanent de l’USN, « le rendez-vous de ce dimanche va ouvrir la voix à la tenue du congrès de l'Union sacrée. La mise en œuvre de cette charte et de ce règlement intérieur marque un tournant dans la gouvernance au sein de l'USN, en favorisant un environnement de collaboration et de respect mutuel ».

Le professeur Mbata affirme que, dans une atmosphère studieuse et empreinte de convivialité, le Président Félix Tshisekedi a salué le travail abattu par cette équipe organisationnelle qui, selon lui, « a réalisé un travail de concertation visant à répondre aux attentes pressantes de cette organisation politique ».

Le Secrétaire permanent de l’USN a fait savoir que « la plus Haute autorité de l’Union sacrée a insisté sur la nécessité d’avoir le même langage et de privilégier l’efficacité dans l’action publique par le renforcement de la proximité avec la population ».

« Marquée par des échanges francs, cette rencontre a également permis d’évaluer la répartition des responsabilités au sein des structures de la plateforme. Les participants ont réaffirmé leur engagement à accompagner le Chef de l’État dans l’atteinte des objectifs fixés pour ce nouveau quinquennat », a indiqué André Mbata. 

À en croire le Secrétaire permanent de l’Union sacrée de la Nation, la prochaine réunion du Présidium, sous la présidence de sa Haute autorité politique, est fixée pour le jeudi 14 août 2025. « Nous allons finalement adopter tous les textes et la Haute autorité sera en mesure de décider de la tenue du congrès », a souligné le professeur Mbata.

Invité à s’exprimer au sujet du gouvernement, Suminwa II, le Secrétaire permanant a indiqué que l'USN soutient ce gouvernement. « C'est notre gouvernement, nous l'avons déjà dit avant sa sortie », a dit le professeur André Mbata.

 

LK

RDC: LA CHARTE DE L'UNION SACRÉE VALIDÉE PAR LE PRÉSIDIUM
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GOUVERNEMENT SIMINWA II: GUILLAUME NGEFA, DE LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS AUX COMMANDES DE LA JUSTICE

C’est un visage bien connu du monde des droits humains qui fait aujourd’hui son entrée dans l’arène politique congolaise. Guillaume Ngefa Atondoko Andali, militant infatigable et défenseur acharné de l’État de droit, a été nommé Ministre de la Justice et Garde des Sceaux au sein du gouvernement Suminwa II.

Né le 1er avril 1961 à Kodoro, un petit village du territoire de Basankusu, dans la province de l’Équateur, Guillaume Ngefa a grandi loin des projecteurs. Mais très tôt, il nourrit une conviction : celle que la justice n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Vers les années 1980, alors que la République Démocratique du Congo vit encore sous la poigne de fer de Mobutu Sese Seko, Ngefa étudie le droit à l’Université de Kinshasa, où il obtient sa licence. il est également titulaire d’un diplôme en droit international comparé de Columbia University à New York (États-Unis) ainsi que d’un diplôme en droit international des droits de l’homme de l’Institut international des droits de l’homme de Strasbourg. . Mais il ne se contente pas de comprendre les lois : il veut les voir appliquées, même contre les puissants.

En 1986, en pleine période de répression, il fonde l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), l’une des premières ONG congolaises indépendantes. L’organisation, d’abord clandestine, documente les arrestations arbitraires, les disparitions et les massacres passés sous silence. L’un des épisodes les plus marquants de ce combat : la dénonciation des tueries de 1996–1997, où environ 200 000 réfugiés hutus et Congolais trouvent la mort.

S’attaquer à l’injustice a un prix. Sous Mobutu comme sous Laurent-Désiré Kabila, Guillaume Ngefa subit menaces et persécutions. Contraint à l’exil, il pose ses valises à Genève, puis en Côte d’Ivoire, sans jamais cesser de se battre.

En 1999, il rejoint le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), où il gravira les échelons à force de travail et d’intégrité. Genève, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Sénégal… puis le Mali, où il dirige la Division des droits de l’homme de la MINUSMA.

En février 2023, il est expulsé manu militari par la junte malienne pour avoir dénoncé des violations des droits humains. Un épisode qui confirme sa réputation : Guillaume Ngefa n’a pas pour habitude de taire la vérité, même lorsque le prix à payer est lourd.

Jusqu’au 31 décembre 2024, il dirige à Genève la branche de l’Examen Périodique Universel (EPU), un mécanisme central de surveillance des droits humains pour tous les États membres de l’ONU.

Le 8 août 2025 marque un autre tournant. Après des décennies à plaider pour la justice depuis l’étranger, Guillaume Ngefa rentre au pays avec un nouveau rôle : celui de ministre de la Justice et Garde des Sceaux.

Sur son compte X, il a partagé un message qui en dit long sur son état d’esprit :

 « C’est avec humilité et détermination que j’accepte cette haute responsabilité, conscient des défis qui m’attendent. Je vous assure de mon engagement total à œuvrer avec diligence, intégrité et loyauté pour servir notre nation et renforcer l’État de droit. Je mettrai tout en œuvre pour respecter la confiance que vous m’accordez et pour contribuer au développement et au redressement de la justice dans notre pays. », écrit-il.

À 64 ans, Guillaume Ngefa prend les rênes d’un ministère clé dans un contexte où la justice congolaise est souvent critiquée pour ses lenteurs, ses interférences politiques et son manque de moyens. Sa nomination est perçue par certains comme un signal fort en faveur de la réforme, mais d’autres rappellent que la transition du militantisme aux responsabilités gouvernementales est toujours semée d’embûches.

 

LK

GOUVERNEMENT SIMINWA II: GUILLAUME NGEFA, DE LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS AUX COMMANDES DE LA JUSTICE
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RDC : VOICI LE GOUVERNEMENT SUMINWA II, MUZITO (OPPOSITION) ET ANZULUNI (SOCIÉTÉ CIVILE) AU NOMBRE DES ENTRÉES 

53! Voilà le format du Gouvernement Suminwa II dévoilé le 8 août sur les ondes de la Radio Télévision Nationale Congolaise - RTNC.

La nouvelle équipe du Premier Ministre Judith Suminwa avait été attendue depuis sur la scène politique avec les multiples tractations de couloir qui ont eu lieu depuis début 2025.

Adolphe Muzito, ancien chef de Gouvernement sous Kabila, est l'une des entrées qui frappent. L'homme coiffera désormais le Ministère du Budget. Une autre entrée remarquée est celle de Floribert Anzuluni. Le premier sur le quota de l'Opposition et le dernier sur celui de la Société Civile. 

Ci-dessous, la liste complète des ministres :

Vice-premiers ministres

Intérieur : Jacquemain Shabani

Transport et Voix de Communication : Jean-Pierre Bemba

Défense et Anciens Combattants : Guy Kabombo Mwadimvita

Économie nationale : Mukoko Samba

Budget : Adolphe Muzito

Fonction publique : Jean-Pierre Lihau

Ministres d’Etat

Plan : Guylain Nyembo

Affaires étrangères : Thérèse Kayikwamba

Agriculture : Muhindo Nzangi

Industrie : Aimé Boji

Affaires sociales… : Ève Bazaiba

Justice et Garde sndes Sceaux : Guillaume Ngefa

Hydrocarbures : Acacia Bandubola

Éducation nationale : Raïssa Malou

Formation professionnelle : Marc Ekila

Urbanisme et Habitat : Alexis Gisaro

Développement rural : Grégoire Mutshail

Relation avec le parlement : Guy Loando

Ministres

Finance : Doudou FWAMBA

Santé : Samuel Roger Kamba

Commerce extérieur : Julien Paluku

Environnement : Marie Niange Ndambo

Infrastructures et travaux publics : John Banza Lunda

ESU et Recherche scientifique : Marie-Thérèse Sombo

Emploi et Travail : Ferdinand Massamba Wa Massamba

Poste et Télécommunication : José Panda KABANGU 

Économie Numérique : Augustin Kibasa Maliba

Mines : Louis KABAMBA

Ressources hydrauliques et électricité : Aimé Molendo Sakombi

Communication et Médias : Patrick Muyaya

Entrepreneuriat et développement des PME : Justin Kalumba

Aménagement du territoire : Jean-Lucien Bussa

Tourisme : Didier Mazenga

Pêche et Elevage : Jean-Pierre TSHIMANGA Buana

Culture et Arts : Yolande Elebe

Droits humains : Samuel Mbemba

Intégration régionale : Floribert Anzuluni

Affaires Foncières : Onège Nsele Mpimpa

Sport et loisirs : Didier Budimbu

Portefeuille : Julie Mbuyi Shiku

Genre : Micheline Ombahe Kalama

Jeunesse : Grace Emie Kutinho

Ministres délégués

Affaires étrangères en charge de la Francophonie et Diaspora : Crispin Mbadu Panzu

Environnement /Nouvelle économie durable climat : Arlette Bahati Tito

Urbanisme et Habitat/ politique de la ville : Angel Bangasa Yogo

Affaires sociales/ personnes vivant avec handicap : Irène Esambo

Défense/ en charge des anciens combattants : Eliezer Tambwe

Vice-ministres

Budget : Élysée Bokumwana

Intérieur : Eugénie Tshela Kamba

Affaires étrangères : Noëlla Ayenganagato

Finance : Gracia Yamba Kazadi

Éducation nationale : Théodore Kazadi Muyahila

Affaires coutumières : Mwami Ndeze Katurebe Jean- Baptiste

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