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Kisangani : André Wameso veut redorer l’image de la BCC en provinces et rend hommage aux victimes du Génocost

En marge de leur séjour de réflexion sur le prochain plan stratégique de la Banque Centrale du Congo dans le chef-lieu de la province de la Tshopo, Monsieur le Gouverneur André WAMESO ainsi que les membres du Conseil de la BCC ayant fait le déplacement ont effectué deux visites à Kisangani : la première à la Direction Provinciale de l’Institut d’Emission et la seconde au Mémorial de Kisangani.

 

A l’occasion de sa visite de travail à la Direction Provinciale, André WAMESO a écouté, tour à tour, la représentante de la délégation syndicale et le Directeur Provincial qui ont prononcé, chacun, un discours. Le banc syndical a remercié le Top Management de la Banque pour son sens de l’écoute, en ayant organisé un sondage en interne sur la perception de l’institution par son personnel, et s’est dit rassuré quant à la prise en charge des doléances présentées à cette occasion. Pour sa part, le Responsable de la Direction Provinciale a félicité l’adresse du Gouverneur André WAMESO qui a pu, en un temps record, contre vents et marrées, raffermir le franc congolais, tel un habile pêcheur du peuple Wagenia dont le travail exige précision, équilibre, courage et savoir-faire. 

En effet, si le Mugenia érige des échafaudages risqués au-dessus des rapides du fleuve Congo et manient les nasses avec dextérité, l’artisan de la renaissance du franc congolais a également su manipuler les instruments de politique monétaire pour redonner force et confiance à la monnaie nationale. Tous deux œuvrent dans un environnement instable : l’un dans le tumulte des eaux, l’autre dans la turbulence des marchés. Dans les deux cas, la réussite dépend d’un équilibre subtil entre science, expérience et intuition.

Quant aux préoccupations liées au besoin en personnel, à sa formation, à la réhabilitation du bâtiment construit avant l’indépendance du pays et à son équipement, Monsieur André WAMESO a rassuré : le prochain plan stratégique de la Banque (baptisé, pour la circonstance, « Plan Stratégique de Kisangani » à l’image de la Constitution de Luluabourg) intègre, dans son volet investissement, la restauration de l’image et des fonctions de banque centrale dans les entités provinciales. S’agissant particulièrement de la Direction Provinciale de Kisangani, des instructions ont été données aux services pour un renforcement quantitatif et qualitatif du personnel ainsi que l’accélération de la réfection de ce patrimoine immobilier. Sous peu, un nouveau fourgon répondant aux standards sera acquis pour faciliter le convoyage de fonds. 

Il est à noter que le Gouverneur de la BCC a également planté un arbre devant l’entrée principale de l’immeuble. Son choix porté sur le cocotier n’est pas anodin : le cocotier, par sa nature même, est un symbole de résistance souple. Il ploie sous le vent, mais ne se brise pas. Ses racines profondes l’ancrent solidement dans le sol, tandis que sa tige élancée et flexible lui permet d’amortir les rafales.

De la même manière, une politique monétaire bien conduite permet à l’économie de résister aux tempêtes financières sans rompre l’équilibre. Elle absorbe les chocs externes, s’ajuste avec souplesse, en modulant les instruments. Ainsi, en plantant ce cocotier de ses mains, le Gouverneur André WAMESO rappelle aux générations actuelles et indique à celles de demain que la force d’une monnaie ne réside pas dans sa rigidité, mais dans sa capacité d’adaptation face aux turbulences économiques.

En ce qui concerne sa visite de recueillement au Mémorial de Kisangani, le Gouverneur de la BCC, en tant que garant de la souveraineté nationale dans le domaine monétaire, a tenu à rendre un hommage particulier aux victimes de la « Guerre des six jours » qui s’est déroulée entre le 05 et 10 juin 2000, à Kisangani, impliquant des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise.

Il importe de mentionner que ce mémorial inclut :

- trois stèles représentant différentes catégories de victimes : celles tuées lors des affrontements, celles jetées dans le fleuve ou rivières, celles enterrées dans des fosses ou cimetières d’urgence ;

un mausolée avec un musée interne qui servira à diffuser l’histoire du conflit, des documentations visuelles et audiovisuelles ainsi que des fosses communes et un champ de croix symbolisant les années de violations massives des droits humains.

En rendant ainsi un hommage silencieux aux disparus du Génocost, André WAMESO participe au devoir de mémoire de la nation. Son geste de leadership éthique et valorisant une responsabilité civique des institutions souligne que la stabilité économique ne peut être dissociée de la stabilité humaine et sociale, la mémoire collective fondant la résilience d’un pays.

A titre de rappel, le terme Génocost est une contraction de « génocide » et « coût ». Il désigne le concept selon lequel la population congolaise a subi un génocide motivé par des gains économiques, notamment liés à l’exploitation des ressources naturelles. Le récent raffermissement du franc congolais est globalement perçu comme ou réel soulagement par la population « boyomaise » qui n’a pas manqué de remercier le Gouverneur pour son implication dans le rétablissement et la préservation du pouvoir d’achat de la population.

 

Le pouvoir du peuple 

 

Kisangani : André Wameso veut redorer l’image de la BCC en provinces et rend hommage aux victimes du Génocost
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Assemblée nationale : le gouverneur de la Banque Centrale édifie les élus sur l'appréciation du franc congolais

Après un premier exercice de redevabilité effectué le 30 octobre dernier à la Commission Economique, Financière et Contrôle Budgétaire de l’Assemblée Nationale, Monsieur André WAMESO, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, a répondu, jeudi 06 novembre 2025, à la question d’actualité lui adressée par l’honorable Député John Efambe Ekamba, devant l’Assemblée Nationale réunie en session ordinaire. C'etait en rapport avec les enjeux liés au raffermissement de la monnaie nationale.

Son intervention s’est articulée autour de cinq points principaux, à savoir : (i) la place que doit avoir le franc congolais dans les transactions à l’échelle nationale ; (ii) l’explication historique et psychologique du déni de l’appréciation réelle de la monnaie et de ses conséquences positives ; (iii) l’identification des causes de l’accélération de la dépréciation du franc congolais à partir de 2021 ; (iv) la réaction de la BCC et (v) la sensibilisation des acteurs pour conforter l’élan actuel et offrir de meilleures perspectives économiques au pays.

S’agissant du rôle du franc congolais, le Gouverneur André WAMESO a souligné, à l’attention de la plénière, que les dispositions légales et règlementaires accordent une place de choix au CDF. En effet, la Constitution de la République (modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006) prévoit, à son article 1er, alinéa 6, que la monnaie nationale est le franc congolais. Pour sa part, la Règlementation de change stipule, à sa section 3, article 6, alinéa 1 que « les transactions en RDC se dénouent dans la monnaie nationale. Elles peuvent se dénouer en monnaie étrangère en cas d’accord entre les parties ». Autrement dit, l’utilisation du franc congolais est la règle et celle d’une devise étrangère, comme le dollar américain, est l’exception. Les élus du peuple, a-t-il insisté, devraient soutenir cette vision patriotique de la monnaie, en tant qu’émanation et gardiens de la loi.

En ce qui concerne le déni de l’appréciation du franc congolais, M. André WAMESO a fait allusion au concept de désespoir appris (learned hopelessness), centré sur la perte d’espérance, souvent utilisée en psychologie clinique (dépression, traumatisme social). Ce cas se traduit, chez un consommateur ayant vécu une hyperinflation prolongée, par : une perte de confiance durable dans la monnaie nationale ; une anticipation négative systématique (“les prix finiront toujours par grimper”) ; une incapacité à intégrer les signaux positifs (stabilisation, réforme monétaire, etc.) ; et souvent, un comportement d’évitement (refus d’épargner en monnaie locale, fuite vers une devise étrangère, l’or, ou les biens durables). C’est donc une mémoire traumatique économique, mais son mécanisme est psychologique : la généralisation du désespoir qui entraîne un déni psychanalytique des évolutions encourageantes. Toutefois, l’espoir renait progressivement, avec le franc qui s’est apprécié de près de 27,0 % en deux mois et se stabilise pendant que les prix des biens et services enregistrent une baisse progressive, à la grande satisfaction de la population rémunérée dans la monnaie nationale (militaires, policiers, fonctionnaires, enseignants, députés, etc.)

Au sujet de l’origine de la dépréciation du franc congolais, le Gouverneur de la BCC a rappelé qu’en 2021, les banques commerciales avaient plaidé pour la constitution de la réserve obligatoire dans la monnaie de dépôt, au lieu du franc congolais, étant donné que les dépôts sont essentiellement en devises. La réserve obligatoire étant la part des dépôts que chaque banque doit garder (en réserve) auprès de la banque centrale, sans pouvoir la prêter à ses clients, la dépréciation de la monnaie nationale induisait, de fait, une décote de son coefficient. Laisser les choses en l’état impliquait une injection de la liquidité en franc. Par ailleurs, l’effort de guerre, notamment à partir de 2023, a conduit à une consommation des excédents réalisés précédemment.

Alors que le franc congolais dévissait, cette injection supplémentaire entretenait la spirale de la dépréciation de la monnaie nationale (effet boule de neige), le marché des changes étant continuellement alimenté. 

Face à cette situation, la BCC avait agi en relevant son taux directeur à 25,0 % pour attirer les banques commerciales, tout en injectant en cumul plus de 1,0 milliard de USD. Dans ce contexte, aucune voix ne s’était élevée pour critiquer l’utilisation des réserves de change ni pour décrier la perte du pouvoir d’achat du souverain primaire.

Dès sa prise de fonction, a mentionné le Gouverneur, il a pris les décisions suivantes, sur la base des études menées par les organes de la Banque :

- intervenir directement sur le marché des changes à travers la cession de 50,0 milliards de USD ;

- actualiser le taux de change appliqué au stock de la réserve obligatoire sur les dépôts en dollar américain, cristallisée en monnaie nationale depuis décembre 2021 ayant ainsi occasionné une ponction de 371,0 milliards de CDF pour le premier palier et ce, après une réunion avec la corporation bancaire (communication) ;

- renforcer la transparence du marché des changes et améliorer la gestion de la liquidité bancaire.

Pour clore son propos, Monsieur André WAMESO a indiqué que la BCC ne fixait pas le taux de change, celui-ci étant le fruit du comportement du marché. Il a également rassuré les honorables députés sur l’engagement de la BCC à continuer à œuvrer pour le maintien de la stabilité actuelle observée depuis près de trois semaines. Cette stabilité étant un acquis bénéfique pour la nation, il convient que tous les acteurs, y compris le Gouvernement, jouent leurs rôles respectifs pour que cette évolution favorable de l’économie se consolide dans la durée. Pour ce faire, il importe d’épargner et de consommer en franc congolais, a-t-il conclu. Cette sensibilisation, qui s’inscrit dans le cadre de l’effectivité de la transparence de la Banque Centrale du Congo, ne manquera sûrement pas de produire des effets positifs.

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

 

Assemblée nationale : le gouverneur de la Banque Centrale édifie les élus sur l'appréciation du franc congolais
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APPRECIATION DU FRANC CONGOLAIS : ANDRÉ WAMESO ÉCLAIRE LA LANTERNE DES DÉPUTÉS NATIONAUX 

Le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), André Wameso, a apporté ce jeudi 6 novembre 2025, des éclaircissements aux députés nationaux sur la récente appréciation du franc congolais face au dollar américain. Répondant à une question d’actualité à l’Assemblée nationale, il a détaillé les mécanismes et les effets de cette évolution jugée positive pour l’économie nationale.

Dans son intervention, le numéro un de la BCC a d’abord rappelé le cadre légal et réglementaire du franc congolais, soulignant que la Constitution en fait la seule monnaie nationale. « La réglementation de change prévoit que les transactions se dénouent en monnaie nationale, mais peuvent se faire en devises étrangères suivant l’accord entre les parties », a-t-il précisé, estimant que l’appréciation du franc congolais devrait être une source de fierté nationale.

André Wameso a attribué cette embellie à l’actualisation du taux de change appliqué au stock de la réserve obligatoire, détenue en monnaie nationale. Cette mesure a permis, selon lui, de retirer du marché le surplus de liquidités en francs congolais, réduisant ainsi la pression sur le marché des changes.

Le Gouverneur de la BCC a également rassuré sur la stabilité actuelle du franc congolais, qui se maintient depuis près de trois semaines autour de 2 200 à 2 300 CDF pour 1 dollar américain. « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter », a-t-il affirmé, soulignant que la Banque centrale dispose de tous les instruments de politique monétaire nécessaires pour intervenir en cas de besoin.

Enfin, André Wameso a insisté sur la nécessité d’un changement de comportement des acteurs économiques et des consommateurs. 

« La population a été habituée à la dépréciation continue du franc congolais et intègre difficilement la baisse du dollar, longtemps considéré comme une monnaie-refuge. Mais aujourd’hui, avec le retournement de la tendance, il est judicieux d’épargner et de consommer en franc congolais », a-t-il recommandé.

 

LK

 

APPRECIATION DU FRANC CONGOLAIS : ANDRÉ WAMESO ÉCLAIRE LA LANTERNE DES DÉPUTÉS NATIONAUX 
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INTOXE : LA BANQUE CENTRALE N'A JAMAIS RECONNU UNE BAISSE DES RECETTES PUBLIQUES 

La Banque Centrale du Congo (BCC) a formellement démenti ce mardi les informations diffusées sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Gouverneur aurait reconnu une baisse des recettes budgétaires liée à l’appréciation du franc congolais.

Dans son communiqué, la BCC affirme au contraire qu’« il s’observe une plus-value des recettes publiques par rapport aux prévisions budgétaires », et souligne que cette performance intervient dans un contexte de raffermissement de la monnaie nationale.

L’institution appelle la population à la vigilance et invite à se référer uniquement aux données statistiques officielles.

 

LK

INTOXE : LA BANQUE CENTRALE N'A JAMAIS RECONNU UNE BAISSE DES RECETTES PUBLIQUES 
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RDC: LA BCC OUVRE LA VENTE DE DEVISES AUX BANQUES COMMERCIALES

En vue de soutenir la valeur du franc congolais sur le marché des changes en République Démocratique du Congo, la Banque Centrale du Congo (BCC) a décidé de mettre en vente des devises aux banques commerciales les 3 et 7 novembre 2025. Cette décision intervient après l'annonce faite vendredi 31 octobre 2025, et s'inscrit dans la stratégie de la BCC pour stabiliser la monnaie nationale.

« La Banque Centrale du Congo porte à l’attention du public qu’il tend à s’observer quelques pressions sur la demande de devises sur le marché des changes au cours de ces derniers jours. La Banque Centrale rassure le marché quant à sa capacité à répondre efficacement à ces demandes au regard du niveau de ses réserves de change. Pour ce faire, elle va intervenir à travers la vente des devises aux banques commerciales en date du lundi 3 novembre et du vendredi 7 novembre 2025 », rapporte le communiqué.

La BCC invite la population et les acteurs économiques à utiliser la monnaie nationale pour protéger la valeur de leurs avoirs. 

La valeur croissante du franc congolais sur le marché des devises en République Démocratique du Congo est une réponse aux attentes de la population congolaise. Cette stratégie monétaire a généré une réduction des prix de plusieurs biens essentiels, ce qui a permis d'alléger légèrement le fardeau quotidien des habitants.

 

Daniel Mangili 

 

RDC: LA BCC OUVRE LA VENTE DE DEVISES AUX BANQUES COMMERCIALES
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KINSHASA : LE GOUVERNEUR DE LA BCC, ANDRÉ WAMESO, A PRÉSIDÉ UNE SÉANCE DE TRAVAIL AVEC LE FMI

Ce mardi 28 octobre 2025, le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Mr. André Wameso, a présidé une importante séance de travail à Kinshasa avec la mission du Fonds Monétaire International (FMI), en présence de hauts responsables des différentes structures de la BCC.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la deuxième revue du Programme économique du Gouvernement, soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Elle intervient dans la foulée des Assemblées annuelles de Washington D.C. et des récents travaux de la Troïka politique auxquels le Gouverneur a pris part.

Conduite par Mr. Calixte Ahokposi, Chef de mission, la délégation du FMI a abordé plusieurs thématiques stratégiques avec les équipes de la BCC, notamment :

- La conduite de la politique monétaire et de change, en mettant l’accent sur les prévisions d’inflation, 

- La dynamique des marchés interbancaire et de change, 

- Et l’état d’avancement des réformes structurelles

Le Gouverneur André Wameso a renouvelé l’engagement de la Banque Centrale à maintenir le cap des réformes, à respecter les engagements pris avec le FMI et à œuvrer pour la stabilité macroéconomique, gage d’un développement durable.

La mission se poursuivra jusqu’au 5 novembre 2025, avant la soumission de son rapport au Conseil d’administration du Fonds en décembre prochain.

 

A. BOPE 

 

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RDC – CONJONCTURE ÉCONOMIQUE : VERS UNE STABILISATION DURABLE DE L’ÉCONOMIE NATIONALE

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé ce mardi 28 octobre la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture Économique (CCE), consacrée à l’analyse de la situation macroéconomique de la République Démocratique du Congo.

Selon le compte-rendu officiel, plusieurs indicateurs économiques clés présentent des signaux encourageants. La stabilisation du taux de change observée ces dernières semaines est notamment attribuée aux mesures monétaires rigoureuses mises en œuvre par la Banque Centrale du Congo (BCC). Cette accalmie sur le marché des changes a eu un effet positif sur les prix des biens et services, avec une tendance générale à la stabilisation.

La cheffe du gouvernement a, à cet effet, salué les efforts déployés par les autorités monétaires tout en appelant à une revalorisation accrue du franc congolais dans les transactions quotidiennes, afin de consolider sa bonne tenue sur le marché.

Par ailleurs, le Comité a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de suivi et de contrôle, dans le respect du Programme d’Actions du Gouvernement, en vue d’assurer une croissance durable et inclusive.

 

A. BOPE

 

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BCC-FMI: EVALUATION DE L'ASSISTANCE TECHNIQUE

Conduite par le Gouverneur André Wameso à Washington DC, la délégation de la Banque Centrale du Congo a échangé vendredi 17 octobre au Fonds Monétaire International avec le Département du Marché Monétaire et des Capitaux.

L’objectif : évaluer ensemble l’assistance technique apportée par cette institution internationale à la BCC.

La Banque Centrale a félicité son interlocuteur pour la qualité de cette assistance, notamment dans les domaines des opérations monétaires, de la gestion des réserves de change et de la stabilité financière.

Cette collaboration a permis d’appuyer plusieurs réformes clés, dont celle sur la constitution de la réserve obligatoire selon la monnaie de dépôt.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leur partenariat. La Banque Centrale du Congo présentera prochainement ses besoins d’assistance technique pour 2026.

 

Le Pouvoir du peuple

BCC-FMI: EVALUATION DE L'ASSISTANCE TECHNIQUE
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RDC : LA BANQUE CENTRALE DU CONGO MET EN GARDE LES BANQUES COMMERCIALES

Face à la multiplication des longues files d’attente dans les agences bancaires et aux restrictions récurrentes imposées aux clients souhaitant effectuer des transactions en franc congolais, la Banque centrale du Congo (BCC) a décidé de sévir.

Dans un communiqué publié dans la nuit du vendredi 17 octobre, l’institution de régulation monétaire a annoncé une série de mesures destinées à rétablir la confiance et l’efficacité du système bancaire congolais.

Selon la BCC, plusieurs banques commerciales maintiendraient volontairement des files d’attente sous prétexte d’un manque de liquidités, incitant ainsi leurs clients à privilégier les transactions en devises étrangères. Un comportement contraire à la politique de promotion de la monnaie nationale, le franc congolais.

Pour garantir un meilleur service aux usagers et assurer la disponibilité des liquidités en monnaie locale, la Banque Centrale a décidé de renforcer le réapprovisionnement des établissements concernés auprès de l’Institut d’Émission.

« Toutes les banques sont invitées à s’approvisionner sans délai afin d’assurer un service régulier et satisfaisant à leurs clients », peut-on lire dans le communiqué.

La BCC exige également des banques qu’elles prolongent leurs horaires d’ouverture jusqu’à 17 heures. Les agences connaissant une forte affluence devront, quant à elles, fonctionner selon les mêmes horaires les samedis et dimanches.

 

LK

RDC : LA BANQUE CENTRALE DU CONGO MET EN GARDE LES BANQUES COMMERCIALES
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ECONOMIE : LE VICE-PREMIER MINISTRE, MINISTRE DE L’ÉCONOMIE MUKOKO SAMBA LANCE LA RÉVISION DU CADRE RÈGLEMENTAIRE DU PETIT COMMERCE ET DE COMMERCE EN DÉTAIL 

Sous le haut patronage du Président de la République, Félix Tshisekedi, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a procédé ce mercredi 8 octobre au lancement officiel des travaux de révision du cadre réglementaire relatif au petit commerce et au commerce de détail.

La cérémonie s’est tenue dans la Salle Bleue de l’Hôtel du Gouvernement, en présence d’un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels.

Organisées du 8 au 14 octobre 2025, ces assises mobilisent les experts du Secrétariat général du ministère de l’Économie, des représentants des ministères de l’Intérieur, de la Justice, de l’Industrie, des petites et moyennes entreprises, du Commerce extérieur, ainsi que des délégués de la COPEMECO, de l’Intersyndical du secteur du commerce, du Syndicat des vendeurs et commerçants du Congo, entre autres structures.

Ces travaux traduisent l’engagement du gouvernement à bâtir une économie plus équitable, inclusive et compétitive.

 

A. BOPE

 

 

ECONOMIE : LE VICE-PREMIER MINISTRE, MINISTRE DE L’ÉCONOMIE MUKOKO SAMBA LANCE LA RÉVISION DU CADRE RÈGLEMENTAIRE DU PETIT COMMERCE ET DE COMMERCE EN DÉTAIL 
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RDC : LE MINISTRE DES FINANCES LANCE UN CADRE DE DIALOGUE PERMANENT AVEC LA FEC POUR ACCOMPAGNER LES RÉFORMES FISCALES 

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a procédé au lancement officiel du premier cadre d’échanges structuré entre son ministère et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Cette initiative marque une étape importante dans la volonté du Gouvernement de renforcer la transparence, la concertation et l'efficacité dans la mise en œuvre des réformes économiques.

Ce nouvel espace de dialogue a pour objectif de faciliter la co-construction des réformes fiscales, douanières et parafiscales, en tenant compte des réalités du terrain et des préoccupations du secteur privé.

Lors de son intervention, le Ministre a annoncé la mise en place prochaine de la Commission Nationale de Médiation Fiscale, un organe qui jouera un rôle d’interface entre l’État et les contribuables, en particulier pour prévenir ou résoudre les différends liés à la fiscalité. Il a également annoncé la tenue, avant la fin de l’année, d’un Forum national sur la politique fiscale, qui rassemblera l’ensemble des parties prenantes.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du Plan d’action du Gouvernement (PAG 2024-2028) porté par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, sous l’impulsion du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en vue de bâtir une économie résiliente, compétitive et inclusive, capable de répondre aux aspirations des Congolais.

 

A. BOPE

 

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MARCHÉ – BAISSE DES PRIX DU PAIN À KINSHASA : LE MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ANNONCE UNE TENDANCE POSITIVE 

Le Ministère de l'Économie nationale a annoncé, via son compte officiel X, une baisse notable des prix du pain dans plusieurs grandes boulangeries de la capitale congolaise. Cette décision, saluée par les vendeurs et consommateurs, intervient dans un contexte où le pouvoir d’achat reste un enjeu crucial pour de nombreuses familles kinoises.

Selon les informations relayées par le ministère, le pain « Kanga Journée » de la boulangerie Pain Victoire est désormais vendu à 400 FC contre 500 FC auparavant. Chez UPAK, le pistolet passe de 400 FC à 300 FC, une baisse jugée significative.

Cette évolution positive semble être le fruit des mesures prises par la BCC pour la baisse du taux d'écharge du dollars contre le franc congolais.

Le ministère de l'Économie a réaffirmé, via X, sa volonté de poursuivre les contrôles économiques sur l'ensemble du territoire pour assurer une régulation juste et efficace des prix dans divers secteurs.

 

A. BOPE

 

MARCHÉ – BAISSE DES PRIX DU PAIN À KINSHASA : LE MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ANNONCE UNE TENDANCE POSITIVE 
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LE MINISTRE DES MINES APPELLE LES INVESTISSEURS AMÉRICAINS À RENFORCER LEURS PARTENARIATS AVEC KINSHASA

En séjour à New York, le Ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, est intervenu lors de la table ronde consacrée au commerce et aux minéraux critiques entre les États-Unis et l’Afrique, organisée dans le cadre de la 8ᵉ édition de l’USAfrica Business Week.

Dans son discours, il a invité les investisseurs américains à intensifier leur collaboration avec la République démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans le secteur minier.

Le Ministre a rappelé que la RDC dispose d’importantes réserves de cobalt, cuivre, lithium et tantale, des ressources essentielles pour la transition énergétique mondiale et l’essor de l’économie numérique. " Premier producteur mondial de cobalt et deuxième producteur de cuivre, le pays détient des ressources stratégiques évaluées à plus de 24 000 milliards USD ".

Louis Watum a souligné que le gouvernement congolais s’est engagé à promouvoir la transformation locale des minerais, notamment par l’installation d’usines de raffinage et de production de matériaux destinés aux batteries, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.

Il a lancé un appel en faveur de partenariats transparents, durables et mutuellement bénéfiques, axés sur l’industrialisation, la création d’emplois et la valorisation équitable des ressources nationales.

Enfin, le Ministre a réaffirmé l’engagement de la RDC à garantir la transparence et la traçabilité dans la chaîne d’approvisionnement, le respect de l’environnement, la protection des droits des travailleurs et une juste répartition des richesses au profit du peuple congolais et de ses partenaires.

 

A. BOPE 

LE MINISTRE DES MINES APPELLE LES INVESTISSEURS AMÉRICAINS À RENFORCER LEURS PARTENARIATS AVEC KINSHASA
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