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DÉCLARATION DES CO-PRESIDENCES - CONFÉRENCE DE SOUTIEN A LA PAIX ET A LA PROSPÉRITÉ DANS LA RÉGION DES GRANDS LACS (30 OCTOBRE)

 

1. La France et le Togo, médiateur de l’Union africaine sur les Grands Lacs, ont co-présidé le 30 octobre à Paris une Conférence ministérielle de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs. Elle s’inscrit dans la poursuite de la mobilisation internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs en appui des processus de Washington et de Doha et de la médiation de l’Union Africaine.

2. Ouverte par le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, et le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Togolais de l’Extérieur du Togo, cette conférence a rassemblé les représentants de près de soixante-dix pays et organisations internationales et régionales, ainsi que des représentants d’une quarantaine d’organisations non gouvernementales et d’entreprises. Elle s’est tenue en présence du président de la République française, du président du Conseil du Togo, et du président de la République démocratique du Congo. Le Rwanda et le Burundi étaient représentés par leur ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda par le ministre de la Défense. L’Union européenne était représentée par sa Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et l’Union africaine par sa Commissaire au Développement économique, au Commerce, au Tourisme, à l’Industrie et aux Mines.

3. Les participants ont exprimé leur profonde préoccupation face à l’aggravation de la crise sécuritaire et humanitaire dont les populations civiles en République démocratique du Congo (RDC) et dans la région des Grands Lacs demeurent les premières victimes. Depuis janvier 2025, plus de deux millions de personnes ont été déplacées dans l’est du pays, portant le nombre total de déplacés internes à près de six millions, tandis que 27,7 millions de personnes vivent en situation d’insécurité alimentaire aiguë. La propagation d’épidémies est favorisée par la faiblesse du système de santé et par la désorganisation des services sociaux de base, conséquence directe de l’insécurité prolongée et des déplacements massifs de population.

4. Face à cette situation d’urgence, les participants ont exprimé leur engagement à répondre aux besoins des populations civiles touchées par la crise à l’est de la RDC, et dans les pays voisins, en portant les engagements financiers au bénéfice de la région à 1,5Md EUR, dont 900M EUR pour l’UE et ses Etats membres.

5. Les participants ont également rappelé que la protection des civils doit être une priorité absolue et un indicateur clé de progrès dans toutes les initiatives diplomatiques. Ils ont souligné l’exigence impérative pour toutes les parties de se conformer sans délais à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’Homme. Ils ont appelé au strict respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives à la protection des civils, à la lutte contre les violences sexuelles en période de conflit et à la protection des enfants dans les conflits armés, ainsi qu’à la poursuite des auteurs de violations graves.

6. Face aux nombreux obstacles entravant l’acheminement de l’aide humanitaire, la Conférence a réaffirmé la nécessité de rétablir un accès humanitaire complet, sûr et sans entraves conformément à la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il est vital de permettre aux acteurs, biens et services humanitaires d’atteindre toutes les populations dans le besoin, à travers les frontières et les lignes de front, par voies terrestre et aérienne. A cet égard, la Conférence a pleinement souscrit aux principales demandes de la communauté humanitaire telles qu’établies par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, et a appelé à leur mise en œuvre effective. La Conférence a acté d’œuvrer à la réouverture de l’aéroport de Goma dans les prochaines semaines pour des vols humanitaires de jour et de petit gabarit.

7. Dans le cadre du Forum de Paris pour la paix, un segment économique dédié à l’approfondissement de l’intégration économique régionale s’est tenu parallèlement au segment humanitaire. Co-présidé par la Ministre déléguée à la Francophonie, aux Partenariats internationaux et aux Français de l’étranger, et le Secrétaire général de la zone de libre-échange continentale africaine, ce segment a réuni des représentants officiels, des organisations régionales et des acteurs du secteur privé de la région. Les échanges ont permis d’identifier les attentes des acteurs économiques locaux pour mieux orienter les investissements solidaires et durables des partenaires techniques et financiers, et de recenser des projets structurants susceptibles de renforcer l’intégration économique régionale dans les domaines de la connectivité, de l’énergie et de l’agriculture, au service des populations de la région des Grands Lacs. A l’issue, les participants ont formulé des recommandations sous la forme d’un Plan d’action pour approfondir l’intégration économique régionale dans la région des Grands Lacs.

 

Le Pouvoir du peuple

 

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RDC: LE GOUVERNEMENT DÉNONCE LES CRIMES DU M23 ET SAISIT LE CONSEIL D’ÉTAT POUR SUSPENDRE CERTAINS PARTIS POLITIQUES

Le Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a tiré la sonnette d’alarme sur les graves violations des droits de l’homme commises par le groupe armé M23, soutenu par l’armée rwandaise, dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Selon le ministère, entre le 3 et le 31 octobre 2025, plus de 123 assassinats et 223 viols ont été recensés, ainsi que plusieurs cas d’enlèvements et de recrutement forcé, touchant particulièrement les villes de Bukavu, Bishusha et d’autres localités du Nord et Sud-Kivu. Des maisons ont été incendiées et des biens expropriés de manière illégale.

Le gouvernement qualifie ces actes de violation flagrante de l’intégrité territoriale de la RDC et du droit international, en contradiction avec la Charte des Nations Unies et les accords de paix signés avec le Rwanda.

En riposte, le gouvernement a annoncé la suspension des activités de certains partis politiques accusés de menacer l’unité nationale et la souveraineté de l’État. Le Conseil d’État a été saisi pour envisager leur dissolution.

Le ministère a conclu en réaffirmant sa détermination à protéger l’ordre public, la sécurité et l’unité nationale face à ces menaces persistantes.

 

LK

 

RDC: LE GOUVERNEMENT DÉNONCE LES CRIMES DU M23 ET SAISIT LE CONSEIL D’ÉTAT POUR SUSPENDRE CERTAINS PARTIS POLITIQUES
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DIPLOMATIE : FÉLIX TSHISEKEDI RENFORCE LES LIENS ENTRE LA RDC ET L’ÉGYPTE LORS D'UNE VISITE OFFICIELLE AU CAIRE

Arrivé au Caire ce vendredi après son passage à Paris, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a entamé une visite officielle en Égypte en compagnie de la Première dame, Denise Nyakeru. Il répondait à l’invitation du Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

À son arrivée, le Chef de l’État congolais a été accueilli au Palais présidentiel Al-Ittihadiya où un entretien en tête-à-tête d’environ trente minutes a eu lieu entre les deux dirigeants. Au centre des discussions : le renforcement des relations bilatérales, la coopération stratégique ainsi que les liens historiques entre Kinshasa et Le Caire.

La rencontre a porté principalement sur les domaines militaire, sécuritaire et diplomatique. Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté commune de consolider ce partenariat afin de répondre aux enjeux régionaux et internationaux, notamment ceux touchant à la paix et à la stabilité en Afrique.

Cette visite s’inscrit dans la continuité des efforts diplomatiques engagés par la RDC pour diversifier ses alliances et renforcer son influence sur la scène africaine et mondiale.

 

Ernest KANDALA

 

DIPLOMATIE : FÉLIX TSHISEKEDI RENFORCE LES LIENS ENTRE LA RDC ET L’ÉGYPTE LORS D'UNE VISITE OFFICIELLE AU CAIRE
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CONFERENCE DE PARIS SUR L'URGENCE HUMANITAIRE DANS L'EST CONGOLAIS: LE KIVU ATTEND LES ACTES

A Paris, les puissances internationales ont promis de se mobiliser pour l’est de la RDC, ravagé par la guerre. Mais l’engagement financier à hauteur de 1,5 milliard et la réouverture annoncée de l’aéroport de Goma sont à relativiser selon les analystes. 

Environ 70 acteurs humanitaires, dirigeants et ministres africains et européens, dont le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot (à gauche) ont répondu à l’invitation d’Emmanuel Macron (au centre).

Les engagements sont pris, restent à voir les résultats. Organisée le 30 octobre à l’initiative d’Emmanuel Macron, la conférence de Paris pour la paix et la prospérité dans les Grands Lacs promettait avant tout de braquer le projecteur sur la crise humanitaire qui accable des millions de Congolais à l’est du pays.

Depuis 2021, les provinces du Nord et du Sud-Kivu, frontalières du Rwanda, sont en partie occupées par la milice M23 soutenues par Kigali. Des dizaines de localités se trouvent prises en tenaille entre les fusils des rebelles et les bombardements de l’armée congolaise, sans accès à l’aide humanitaire. 

Plus ou moins sept millions de déplacés sont également toujours en errance.

 

Le Pouvoir du peuple

 

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REOUVERTURE DE L'AÉROPORT DE GOMA: PATRICK MUYAYA REAGIT AUX PROPOS DU MINISTRE RWANDAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Après l'annonce de la réouverture prochaine de l'aéroport de Goma par le président français, Emmanuel Macron, pour acheminer l'aide humanitaire, le Ministre des affaires étrangères Rwandais n'a pas tardé pour rejeter en bloc l'initiative. De côté congolais, Patrick MUYAYA, porte-parole du gouvernement estime que la réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement sur autorisation des autorités congolaises et uniquement pour des vols humanitaires qui seront effectués en journée. 

Pour Patrick MUYAYA ce n’est ni l’agitation du père, le Rwanda encore moins celle du fils, le M23 qui remettra en cause l’engagement de ceux qui, aux côtés du Président Tshisekedi, d’Emmanuel Macron et de Faure Gnassingbe se sont mobilisés aujourd’hui à Paris pour des millions de femmes et des enfants qui ploient quotidiennement sous le joug des agresseurs et de leurs supplétifs. 

Vouloir marchander ou s’opposer à une intervention humanitaire urgente, poursuit le Ministre de la communication et des médias, en faveur de nos compatriotes est non seulement un déni mais aussi une autre preuve de la barbarie et du cynisme de ceux qui gouvernent par crimes. 

À Paris comme à Bruxelles, conclut le porte-parole du gouvernement, notre voix a été clairement portée et surtout entendue. Une voix qui demande la vérité, la justice et la paix, une paix durable. 

 

LK

 

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CONFÉRENCE DE PARIS : LE RWANDA REJETTE EN BLOC LA RÉOUVERTURE DE L'AÉROPORT DE GOMA

Aussitôt annoncée par le président français Emmanuel Macron, la réouverture de l'aéroport international de Goma, pour acheminer l'aide humanitaire, est rejetée en bloc par le Rwanda. 

Le ministre des Affaires étrangères du Rwanda évoque Doha comme le cadre approprié pour discuter de la réouverture de cet aéroport. 

<<Paris ne peut réouvrir l'aéroport qui reste sous contrôle de fait du Rwanda>> , a réagi le Ministre des affaires étrangères du Rwanda en réponse à l'annonce du président français Emmanuel Macron de la réouverture prochaine de l'aéroport de Goma aux vols humanitaires légers. 

"Toute décision doit s'inscrire dans le cadre du processus de Doho", a déclaré le chef de la diplomatie rwandaise qui pointe du doigt Kinshasa de poursuivre les bombardements, y compris sur des villages banyamulenge.

L'initiative de la réouverture prochaine de l'aéroport de Goma annoncée par Emmanuel Macron vise à soutenir les populations touchées par le conflit dans l’Est du pays et à renforcer la coopération internationale pour la paix et la prospérité régionales.

 

LK

CONFÉRENCE DE PARIS : LE RWANDA REJETTE EN BLOC LA RÉOUVERTURE DE L'AÉROPORT DE GOMA
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PARIS : EMMANUEL MACRON ANNONCE UN APPUI POUR LA PAIX DANS LA RÉGION DES GRANDS LACS AVEC UNE ENVELOPPE DE 1,5 MILLARD

Réunis à Paris ce mardi 29 octobre 2025, les présidents Emmanuel Macron (France), Félix Tshisekedi (République Démocratique du Congo) et Faure Gnassingbé (Togo) ont pris part à une conférence de haut niveau consacrée à la paix et au développement durable dans la région des Grands Lacs.

À l’issue de cette rencontre, le président français Emmanuel Macron a annoncé un soutien financier global de 1,5 milliard de dollars américains, destiné à renforcer la stabilité, la coopération régionale et la prospérité économique dans cette région d’Afrique encore fragilisée par les conflits armés et les tensions géopolitiques.

Dans le même élan, le président Macron a confirmé une mesure hautement attendue : la réouverture de l’aéroport de Goma aux vols humanitaires légers, bloqués depuis plusieurs mois en raison de l’insécurité persistante. Ce geste permettra de *faciliter l’acheminement rapide de l’aide humanitaire vers les populations vulnérables du Nord-Kivu, encore prises dans l’étau des conflits armés.

Pour sa part, le président congolais Félix Tshisekedi a salué cet engagement, le qualifiant de " soutien concret à la paix et à la dignité des populations de la région ".

La France réaffirme ainsi son rôle d’allié stratégique dans la quête de paix et de développement dans la région des Grands Lacs.

 

Le pouvoir du peuple

 

PARIS : EMMANUEL MACRON ANNONCE UN APPUI POUR LA PAIX DANS LA RÉGION DES GRANDS LACS AVEC UNE ENVELOPPE DE 1,5 MILLARD
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PARIS: F. TSHISEKEDI ET LES COULISSES DE LA CONFERENCE SUR L'URGENCE HUMANITAIRE DANS LA CAPITALE FRANCAISE

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de la Très Distinguée Première dame Denise Nyakeru, a foulé le sol français dans la matinèe du 30 octobre 2025, en vue de prendre part, aux côtés de plusieurs dirigeants du monde, à la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs qui se tient à Paris.

Organisées en étroite collaboration avec le Togo, dont le Président du Conseil des ministres est le médiateur désigné de l’Union africaine dans la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), ces assises de deux jours à Paris replacent la question congolaise au centre du débat international.

 Elles reconnaissent la nature de la crise sécuritaire en RDC et tiennent à mobiliser la communauté internationale autour d’une paix juste, durable et conforme au droit international.

Tout en saluant les négociations et médiations que mènent les États-Unis d’Amérique à Washington et le Qatar, à Doha, Paris vient aussi s’aligner, face aux mutations géopolitiques, stratégiques et économiques, à travers cette conférence.

Outre le Chef de l’État Félix Tshisekedi, de nombreux dirigeants sont annoncés parmi lesquels le Président de la République française Emmanuel Macron ou encore le Président du Conseil des ministres du Togo Faure Gnassingbe. 

D’autres personnalités sont également annoncées dans la capitale française, notamment le ministre d’État du Qatar, Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, chargé des médiations, de la résolution des conflits et du soutien au rôle du Qatar dans le règlement pacifique des différends. 

Le Président Donald Trump sera quant à lui représenté par Massad Boulos, Conseiller principal pour l’Afrique au département d’État. Une grande délégation de l’Union européenne, avec à sa tête Madame Kaja Kallas, Haute représentante pour les Affaires étrangères et vice-Présidente de la Commission européenne, sera aussi de cette grand-messe parisienne.

Il sied de noter , comme nous l'avons annoncé, en exclusivité, dans notre livraison matinale que Sieurs Paul Kagame et son homologue burundais sont absents à ces assises pour des raisons non encore élucidées .

 

LDBANY

 

PARIS: F. TSHISEKEDI ET LES COULISSES DE LA CONFERENCE SUR L'URGENCE HUMANITAIRE DANS LA CAPITALE FRANCAISE
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CONFERENCE DE PARIS SUR LA RDC: F.TSHISEKEDI PRESENT SANS KAGAME ( RWANDA) NI NDAYISHIMIYE( BURUNDI)

La conférence internationale de Paris consacrée à la République démocratique du Congo (RDC) s’ouvre ce 30 octobre à Paris dans un climat diplomatique particulier, marqué par l’absence remarquée de deux chefs d’État de la région des Grands Lacs : le président burundais et le président rwandais Paul Kagame. Alors que Félix Tshisekedi a fait le déplacement pour représenter la RDC, plusieurs de ses homologues ont décliné ou ajusté leur participation à la dernière minute, révélant des lignes de fracture persistantes dans la région.

Un sommet pour la paix et la coopération régionale

Organisée à Paris, cette conférence vise à mobiliser la communauté internationale face à l’urgence humanitaire qui sévit dans l’est de la RDC et à renforcer les efforts de paix et de prospérité dans la région des Grands Lacs.

Autour de la table, diplomates, représentants d’organisations internationales et plusieurs ministres africains tentent de poser les bases d’une coopération renforcée en matière de sécurité et de développement.

Le Burundi se retire à la dernière minute

Selon les informations disponibles, le président burundais a annulé sa participation à la dernière minute. Bujumbura aurait également refusé de prendre part au mini-sommet préparatoire initié par le président Tshisekedi, y compris par visioconférence. Aucun motif officiel n’a été communiqué par les autorités burundaises, mais cette décision est interprétée comme le signe d’un certain malaise diplomatique ou d’un désaccord sur la conduite du processus régional. Cette absence contraste fortement avec la présence active du président congolais à Paris, déterminé à rallier de nouveaux soutiens internationaux face à la crise persistante dans l’est de son pays.

Kigali représenté sans Paul Kagame

Cité par Le Point, le ministre rwandais Olivier Nduhungirehe a confirmé qu’il dirigerait la délégation rwandaise en l’absence du chef de l’État, Paul Kagame, qui ne fera pas le déplacement à Paris. Cette décision souligne, elle aussi, la prudence du Rwanda face à un dossier diplomatique sensible où les relations avec Kinshasa demeurent tendues. La présence du ministre, sans le président, illustre la volonté de Kigali de maintenir un contact institutionnel tout en évitant une exposition politique directe.

Des équilibres régionaux fragilisés

L’absence simultanée de deux chefs d’État clés – ceux du Burundi et du Rwanda – à une conférence censée renforcer la stabilité régionale ne passe pas inaperçue.

Elle met en évidence les dissensions persistantes entre certains pays des Grands Lacs sur la manière d’aborder la crise congolaise, notamment la question des groupes armés et de la coopération sécuritaire transfrontalière.

Alors que Félix Tshisekedi multiplie les entretiens bilatéraux à Paris pour plaider en faveur d’un engagement international plus fort, les signaux venus de Bujumbura et de Kigali rappellent la complexité d’une région où les intérêts nationaux l’emportent souvent sur la solidarité régionale.

 

Le Pouvoir du peuple/Veritasinfo

CONFERENCE DE PARIS SUR LA RDC: F.TSHISEKEDI PRESENT SANS KAGAME ( RWANDA) NI NDAYISHIMIYE( BURUNDI)
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ASSEMBLÉE NATIONALE: LES DÉPUTÉS AFDC-A VOTERONT POUR AIME BOJI

MESSAGE DE SOUTIEN À LA CANDIDATURE DE L'HONORABLE AIME BOJI SANGARA.

Nous, membres du Directoire de l'AFDC-A , soutenons la candidature de l'honorable Aimé BOJI SANGARA au poste de Président de l’Assemblée Nationale. 

Le Directoire de l'AFDC-A félicite la Haute Autorité de l'Union Sacrée de la Nation, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le bon choix porté sur ce digne fils du pays.

Le Directoire de L'AFDC-A invite ses députés ainsi que tous les autres députés nationaux des autres partis et regroupements politiques à voter massivement pour l'honorable Aimé BOJI SANGARA.

Pour le Directoire,

Honorable Professeur Bahati Lukwebo Modeste,

Autorité Morale et Président National Statutaire.

 

Le pouvoir du peuple 

 

ASSEMBLÉE NATIONALE: LES DÉPUTÉS AFDC-A VOTERONT POUR AIME BOJI
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LE PRESIDENT FELIX TSHISEKEDI À VISITÉ L'EXPOSITION "MOBUTU UNE VIE, UN DESTIN" QUI SE DEROULE AU MUSÉE NATIONAL

Ce mardi en début d’après midi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité l’exposition « Mobutu : une vie, un destin » organisée dans le Hall ainsi que dans la mezzanine du Musée national, non loin du Palais du peuple, dans la commune de Lingwala.

Cette exposition initiée par la famille du Maréchal Mobutu vise à montrer à la face du monde une autre facette de lui, contrairement à celle du dictateur répandue à travers le monde.

Accompagné par Nzanga Mobutu Ngbangawe, fils biologique et idéologique du défunt, le Chef de l’État a fait la relecture nuancée et documentée de la vie, du règne et de l’héritage du Président Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga, qui a gouverné la République Démocratique du Congo (RDC), autrefois Zaïre, pendant plus de trois décennies.

Bien plus qu’une simple rétrospective, cette exposition immersive et inédite s’est présentée comme un espace de mémoire collective et de réflexion sur la vie du vieux léopard. 

Elle s'est adressée à tous les Congolais, avec une attention particulière portée à la jeunesse, souvent héritière d’une histoire méconnue ou fragmentée. 

 

LPP/PRESIDENCE 

LE PRESIDENT FELIX TSHISEKEDI À VISITÉ L'EXPOSITION &quot;MOBUTU UNE VIE, UN DESTIN&quot; QUI SE DEROULE AU MUSÉE NATIONAL
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CRÉDIT CARBONE : DES MILLIONS DE DOLLARS VERSÉS A LA RDC, DESTINATION INCONNUE

La Semaine congolaise du climat s’est ouverte lundi à Kinshasa. Selon la ministre de l’Environnement, Marie Nyange Ndambo, cette initiative constitue un cadre préparatoire à la COP30, prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, dans l’État du Pará, au Brésil.

Lors d’un point de presse, la ministre a rappelé que « les forêts représentent aujourd’hui l’une des principales solutions à la crise climatique », soulignant la montée en puissance du marché du carbone. « Séquestrer les gaz à effet de serre donne droit à une compensation financière, conformément au principe selon lequel celui qui pollue paie », a-t-elle expliqué. Elle a également rappelé que, pour encadrer ce secteur émergent, le président Félix Tshisekedi a créé l’Autorité de régulation des marchés carbone (ARMC).

Bien que mise en place en 2023, cette structure n’a vu la nomination de ses responsables qu’en juillet dernier. L’équipe dirigeante se compose de Jacques Célestin Moliba Bakanza (PCA), Guy Ntimba Binsimpi (DG) et Fifi Likunde Mboyo (DGA), épaulés par Ferdinand Masamba wa Masamba, André Kibambe Kikangala et Joseph Longunza Malasi, membres du conseil d’administration.

Un mois avant ces nominations, la Banque mondiale avait versé 19,47 millions de dollars à la RDC, en reconnaissance de la réduction de 3,89 millions de tonnes de CO₂ dans la province du Maï-Ndombe, grâce à la protection et à la restauration des forêts. Ce financement, issu du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), constitue le premier décaissement d’un accord plus vaste pouvant atteindre 55 millions de dollars pour 11 millions de tonnes d’émissions évitées.

Selon une source de la Banque mondiale à Kinshasa, la RDC dispose également de 1,7 million de crédits carbone supplémentaires qu’elle pourra vendre sur le marché international. Pourtant, aucune communication officielle n’a été faite à ce sujet par le gouvernement congolais. Ce silence contraste avec les tensions du passé : l’ancienne gouverneure du Maï-Ndombe, Rita Bola, s’était déjà insurgée contre la rétention à Kinshasa des revenus issus des crédits carbone.

Plus récemment, un rapport de Rainforest UK a dénoncé de graves dysfonctionnements dans la gouvernance du marché carbone congolais : projets peu transparents, droits communautaires ignorés, absence de redistribution équitable. Ce constat va à l’encontre des engagements de la Banque mondiale, qui espérait qu’une part substantielle des fonds bénéficie directement aux communautés locales et aux peuples autochtones impliqués dans la conservation.

« La forêt, c’est nous », a martelé la ministre Nyange Ndambo, appelant à une plus grande implication nationale. « Celui qui traîne les pieds sera piétiné », a-t-elle prévenu. Pourtant, les flous persistants autour des revenus du carbone empêchent tout débat transparent sur la gestion forestière. Une question demeure : comment le Rwanda, avec un objectif de réduction de 7,5 millions de tonnes de CO₂ d’ici 2030, parvient-il à mieux valoriser son marché carbone que la RDC, pourtant dotée du deuxième plus grand massif forestier du monde ?

Aux décideurs congolais d’y répondre.

 

LPP/OURAGAN 

 

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