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SUMINWA 2: LE VICE MINISTRE THEO KAZADI SUR SON FAUTEUIL A L'ÉDUCATION NATIONALE

Le vice-ministre de l’Éducation nationale, Théodore Kazadi, a officiellement pris ses fonctions à l’issue d’une brève cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Jean-Pierre Kezamundu, ce mercredi 13 août 2025. Il s’est engagé à travailler main dans la main avec la ministre d’État, Raïssa Malu, pour atteindre les objectifs qui leur ont été assignés.

Du parlement au gouvernement, il n’y a qu’un pas. Élu à trois reprises député national, Théo Kazadi siège désormais au sein de l’exécutif national en tant que vice-ministre de l’Éducation nationale.

Dans sa première prise de parole à ce poste, il a remercié le président de la République, Félix Tshisekedi, et la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, pour la confiance placée en lui, ainsi que la ministre Raïssa Malu pour avoir facilité sa prise de fonctions.

« Mes premières impressions sont le sentiment de satisfaction par le fait que madame la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, a pris toutes les dispositions pour que la remise et reprise entre moi, l’entrant, et mon prédécesseur se passe dans de bonnes conditions. Je suis très satisfait de ce côté-là. Mais la plus grande satisfaction, c’est le fait que le chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ensemble avec madame la première ministre, nous ont fait confiance en nous désignant comme vice-ministre de l’Éducation nationale, nomination pour laquelle je les remercie vivement et je leur promets de travailler main dans la main avec ma titulaire, pour que les objectifs nous assignés soient atteints », a déclaré Théodore Kazadi.

Il a exprimé la détermination du tandem placé à la tête du ministère de l’Éducation nationale à concrétiser le programme du gouvernement dans ce secteur.

« Je viens d’être avec Son Excellence Raïssa, nous avons partagé sur les objectifs qu’on nous a assignés au niveau du gouvernement. Ces objectifs sont repris dans le plan quinquennal du gouvernement de la République. Nous sommes obligés de travailler main dans la main pour que ces objectifs soient atteints », a expliqué le vice-ministre

 

LE POUVOIR DU PEUPLE 

 

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RDC: LA CHARTE DE L'UNION SACRÉE VALIDÉE PAR LE PRÉSIDIUM

Une semaine après leur dernière rencontre, le Chef de l’État et les cadres de l’union sacrée de la nation ont validé la charte de leur plateforme ce dimanche 10 Août 2025 au siège de cette mega plateforme politique à la commune de la Gombe.

Le renforcement de la cohésion et de la transparence au sein de l’USN était le principal objectif poursuivi par cette nouvelle réunion. 

Outre les membres du Présidium de l’USN, quelques membres du gouvernement ainsi que des responsables des partis et regroupements politiques composant la Majorité présidentielle ont pris part à cette rencontre.

En présence du Chef de l’État, les participants à cette réunion ont scruté en profondeur la charte et le projet du règlement intérieur devant prochainement régir le fonctionnement de l’Union sacrée de la Nation. 

D’après le professeur André Mbata, Secrétaire permanent de l’USN, « le rendez-vous de ce dimanche va ouvrir la voix à la tenue du congrès de l'Union sacrée. La mise en œuvre de cette charte et de ce règlement intérieur marque un tournant dans la gouvernance au sein de l'USN, en favorisant un environnement de collaboration et de respect mutuel ».

Le professeur Mbata affirme que, dans une atmosphère studieuse et empreinte de convivialité, le Président Félix Tshisekedi a salué le travail abattu par cette équipe organisationnelle qui, selon lui, « a réalisé un travail de concertation visant à répondre aux attentes pressantes de cette organisation politique ».

Le Secrétaire permanent de l’USN a fait savoir que « la plus Haute autorité de l’Union sacrée a insisté sur la nécessité d’avoir le même langage et de privilégier l’efficacité dans l’action publique par le renforcement de la proximité avec la population ».

« Marquée par des échanges francs, cette rencontre a également permis d’évaluer la répartition des responsabilités au sein des structures de la plateforme. Les participants ont réaffirmé leur engagement à accompagner le Chef de l’État dans l’atteinte des objectifs fixés pour ce nouveau quinquennat », a indiqué André Mbata. 

À en croire le Secrétaire permanent de l’Union sacrée de la Nation, la prochaine réunion du Présidium, sous la présidence de sa Haute autorité politique, est fixée pour le jeudi 14 août 2025. « Nous allons finalement adopter tous les textes et la Haute autorité sera en mesure de décider de la tenue du congrès », a souligné le professeur Mbata.

Invité à s’exprimer au sujet du gouvernement, Suminwa II, le Secrétaire permanant a indiqué que l'USN soutient ce gouvernement. « C'est notre gouvernement, nous l'avons déjà dit avant sa sortie », a dit le professeur André Mbata.

 

LK

RDC: LA CHARTE DE L'UNION SACRÉE VALIDÉE PAR LE PRÉSIDIUM
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GOUVERNEMENT SIMINWA II: GUILLAUME NGEFA, DE LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS AUX COMMANDES DE LA JUSTICE

C’est un visage bien connu du monde des droits humains qui fait aujourd’hui son entrée dans l’arène politique congolaise. Guillaume Ngefa Atondoko Andali, militant infatigable et défenseur acharné de l’État de droit, a été nommé Ministre de la Justice et Garde des Sceaux au sein du gouvernement Suminwa II.

Né le 1er avril 1961 à Kodoro, un petit village du territoire de Basankusu, dans la province de l’Équateur, Guillaume Ngefa a grandi loin des projecteurs. Mais très tôt, il nourrit une conviction : celle que la justice n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Vers les années 1980, alors que la République Démocratique du Congo vit encore sous la poigne de fer de Mobutu Sese Seko, Ngefa étudie le droit à l’Université de Kinshasa, où il obtient sa licence. il est également titulaire d’un diplôme en droit international comparé de Columbia University à New York (États-Unis) ainsi que d’un diplôme en droit international des droits de l’homme de l’Institut international des droits de l’homme de Strasbourg. . Mais il ne se contente pas de comprendre les lois : il veut les voir appliquées, même contre les puissants.

En 1986, en pleine période de répression, il fonde l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), l’une des premières ONG congolaises indépendantes. L’organisation, d’abord clandestine, documente les arrestations arbitraires, les disparitions et les massacres passés sous silence. L’un des épisodes les plus marquants de ce combat : la dénonciation des tueries de 1996–1997, où environ 200 000 réfugiés hutus et Congolais trouvent la mort.

S’attaquer à l’injustice a un prix. Sous Mobutu comme sous Laurent-Désiré Kabila, Guillaume Ngefa subit menaces et persécutions. Contraint à l’exil, il pose ses valises à Genève, puis en Côte d’Ivoire, sans jamais cesser de se battre.

En 1999, il rejoint le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), où il gravira les échelons à force de travail et d’intégrité. Genève, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Sénégal… puis le Mali, où il dirige la Division des droits de l’homme de la MINUSMA.

En février 2023, il est expulsé manu militari par la junte malienne pour avoir dénoncé des violations des droits humains. Un épisode qui confirme sa réputation : Guillaume Ngefa n’a pas pour habitude de taire la vérité, même lorsque le prix à payer est lourd.

Jusqu’au 31 décembre 2024, il dirige à Genève la branche de l’Examen Périodique Universel (EPU), un mécanisme central de surveillance des droits humains pour tous les États membres de l’ONU.

Le 8 août 2025 marque un autre tournant. Après des décennies à plaider pour la justice depuis l’étranger, Guillaume Ngefa rentre au pays avec un nouveau rôle : celui de ministre de la Justice et Garde des Sceaux.

Sur son compte X, il a partagé un message qui en dit long sur son état d’esprit :

 « C’est avec humilité et détermination que j’accepte cette haute responsabilité, conscient des défis qui m’attendent. Je vous assure de mon engagement total à œuvrer avec diligence, intégrité et loyauté pour servir notre nation et renforcer l’État de droit. Je mettrai tout en œuvre pour respecter la confiance que vous m’accordez et pour contribuer au développement et au redressement de la justice dans notre pays. », écrit-il.

À 64 ans, Guillaume Ngefa prend les rênes d’un ministère clé dans un contexte où la justice congolaise est souvent critiquée pour ses lenteurs, ses interférences politiques et son manque de moyens. Sa nomination est perçue par certains comme un signal fort en faveur de la réforme, mais d’autres rappellent que la transition du militantisme aux responsabilités gouvernementales est toujours semée d’embûches.

 

LK

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RDC : VOICI LE GOUVERNEMENT SUMINWA II, MUZITO (OPPOSITION) ET ANZULUNI (SOCIÉTÉ CIVILE) AU NOMBRE DES ENTRÉES 

53! Voilà le format du Gouvernement Suminwa II dévoilé le 8 août sur les ondes de la Radio Télévision Nationale Congolaise - RTNC.

La nouvelle équipe du Premier Ministre Judith Suminwa avait été attendue depuis sur la scène politique avec les multiples tractations de couloir qui ont eu lieu depuis début 2025.

Adolphe Muzito, ancien chef de Gouvernement sous Kabila, est l'une des entrées qui frappent. L'homme coiffera désormais le Ministère du Budget. Une autre entrée remarquée est celle de Floribert Anzuluni. Le premier sur le quota de l'Opposition et le dernier sur celui de la Société Civile. 

Ci-dessous, la liste complète des ministres :

Vice-premiers ministres

Intérieur : Jacquemain Shabani

Transport et Voix de Communication : Jean-Pierre Bemba

Défense et Anciens Combattants : Guy Kabombo Mwadimvita

Économie nationale : Mukoko Samba

Budget : Adolphe Muzito

Fonction publique : Jean-Pierre Lihau

Ministres d’Etat

Plan : Guylain Nyembo

Affaires étrangères : Thérèse Kayikwamba

Agriculture : Muhindo Nzangi

Industrie : Aimé Boji

Affaires sociales… : Ève Bazaiba

Justice et Garde sndes Sceaux : Guillaume Ngefa

Hydrocarbures : Acacia Bandubola

Éducation nationale : Raïssa Malou

Formation professionnelle : Marc Ekila

Urbanisme et Habitat : Alexis Gisaro

Développement rural : Grégoire Mutshail

Relation avec le parlement : Guy Loando

Ministres

Finance : Doudou FWAMBA

Santé : Samuel Roger Kamba

Commerce extérieur : Julien Paluku

Environnement : Marie Niange Ndambo

Infrastructures et travaux publics : John Banza Lunda

ESU et Recherche scientifique : Marie-Thérèse Sombo

Emploi et Travail : Ferdinand Massamba Wa Massamba

Poste et Télécommunication : José Panda KABANGU 

Économie Numérique : Augustin Kibasa Maliba

Mines : Louis KABAMBA

Ressources hydrauliques et électricité : Aimé Molendo Sakombi

Communication et Médias : Patrick Muyaya

Entrepreneuriat et développement des PME : Justin Kalumba

Aménagement du territoire : Jean-Lucien Bussa

Tourisme : Didier Mazenga

Pêche et Elevage : Jean-Pierre TSHIMANGA Buana

Culture et Arts : Yolande Elebe

Droits humains : Samuel Mbemba

Intégration régionale : Floribert Anzuluni

Affaires Foncières : Onège Nsele Mpimpa

Sport et loisirs : Didier Budimbu

Portefeuille : Julie Mbuyi Shiku

Genre : Micheline Ombahe Kalama

Jeunesse : Grace Emie Kutinho

Ministres délégués

Affaires étrangères en charge de la Francophonie et Diaspora : Crispin Mbadu Panzu

Environnement /Nouvelle économie durable climat : Arlette Bahati Tito

Urbanisme et Habitat/ politique de la ville : Angel Bangasa Yogo

Affaires sociales/ personnes vivant avec handicap : Irène Esambo

Défense/ en charge des anciens combattants : Eliezer Tambwe

Vice-ministres

Budget : Élysée Bokumwana

Intérieur : Eugénie Tshela Kamba

Affaires étrangères : Noëlla Ayenganagato

Finance : Gracia Yamba Kazadi

Éducation nationale : Théodore Kazadi Muyahila

Affaires coutumières : Mwami Ndeze Katurebe Jean- Baptiste

RDC : VOICI LE GOUVERNEMENT SUMINWA II, MUZITO (OPPOSITION) ET ANZULUNI (SOCIÉTÉ CIVILE) AU NOMBRE DES ENTRÉES 
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WILLY MISHIKI SUR LE REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT EN RDC : « CERTAINS POSTES DES VICES-MINISTRES ET MINISTRES DÉLÉGUÉS DISPARAÎTRONT CARRÉMENT » 

En République démocratique du Congo, l'arrivée imminente du gouvernement Suminwa Il suscite des nombreuses réactions au sein de l'Union sacrée de la Nation après la réunion du 02 août 2025, présidée par le patron de cette plateforme Félix Tshisekedi à Kinshasa -Gombe. 

Parmi les voix qui se sont exprimées, figure celle de Willy Mishiki, député nationale et membres du Présidium de l'Union Sacrée de la Nation.Selon cet élu , les postes des vices ministres et des ministres délégués seront simplement supprimés et que le prochain gouvernement connaîtra une réduction significative de 50 membres au lieu de 54, selon les orientations du Président de la République. 

« Certains postes des vice-ministres et ministres délégués disparaîtront carrément », a affirmé Willy Mishiki

Cet élu précise également que des membres de l'opposition ainsi que de la société civile feront leur entrée dans la nouvelle équipe gouvernementale Suminwa II.

À noter que, lors du tout dernier conseil des ministres tenu vendredi 1 Août, Félix Tshisekedi avait reaffirmé sa volonté de maintenir Judith Suminwa à la tête du gouvernement, mettant ainsi fin aux spéculations d'une éventuelle nomination d'un premier ministre provenant de l'opposition.

 

M. Mukendi

WILLY MISHIKI SUR LE REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT EN RDC : « CERTAINS POSTES DES VICES-MINISTRES ET MINISTRES DÉLÉGUÉS DISPARAÎTRONT CARRÉMENT » 
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RDC: YVES KISOMBE REPOND A THOMAS LUHAKA ET DEFEND L'ACCORD DE PAIX DE WANGSHITON

 

Pour l'ancien ministre des affaires étrangères, Yves kisombe la résolution 2773 de l'ONU n'est pas bradée, ni trahie mais plutôt complétée et opérationnalisée par ce nouvel accord qu'il qualifie d'ailleurs d'une avancée diplomatique significative. 

Face à Thomas Luhaka qui juge conditionnel le retrait de RDF, Me kisombe insiste sur le fait que celui-ci est impératif et non subordonnée à la lutte contre les FDLR par la RDC. 

Il rappelle que l'accord comme tout traité international, comporte des formulations équilibrées, qui ne signifient pas l'adhésion à la position de l'autre, mais plutôt une avancée vers la paix. 

Optimiste de l'accord de Washington qui, pour lui, reste un outil sérieux qui mène vers la paix, Me kisombe reproche à Thomas Luhaka une lecture excessivement politique et non stratégique de la situation.

 

LK

RDC: YVES KISOMBE REPOND A THOMAS LUHAKA ET DEFEND L'ACCORD DE PAIX DE WANGSHITON
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PROCES SUR LE MEURTRE DE KABASELE WAMPANGA : PEINE DE MORT REQUISE CONTRE LES CONDAMNES

Le Tribunal de grande instance de Matete a rendu son verdict, ce mardi soir, dans le procès des meurtriers de Kabasele Wampanga, cadre de l’UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social-, parti au pouvoir en République démocratique du Congo.

 

Neuf personnes ont été condamnées à la peine de mort, tandis que deux prévenus ont été acquittés, à l’issue d’une audience en procédure de flagrance tenue à la place de l’Échangeur de Limete, au cœur de Kinshasa.

 

 

Le juge président, Romain Mukadi, a déclaré que "l’infraction de meurtre n’était pas établie en fait comme en droit" pour les prévenus Alomba Laurent et Mutombo, ordonnant leur acquittement et leur libération immédiate. En revanche, il a jugé les charges de meurtre fondées contre les neuf autres accusés, les condamnant à la peine capitale et ordonnant leur arrestation immédiate.

 

Kabasele Wampanga, militant engagé et figure locale de l’UDPS, avait été assassiné dans des circonstances tragiques, provoquant une vive émotion au sein de l’opinion publique et des cercles politiques. Son meurtre avait suscité une forte mobilisation, tant au sein de son parti que dans les instances judiciaires, en vue d’une réponse pénale exemplaire.

 

 

Le procès, mené en procédure de flagrance, visait ainsi à répondre avec célérité à un acte jugé particulièrement grave.

PROCES SUR LE MEURTRE DE KABASELE WAMPANGA : PEINE DE MORT REQUISE CONTRE LES  CONDAMNES
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ACCORD DE PAIX RDC-RWANDA : WANGSHITON CONDITIONNE SA SIGNATURE PAR LE RETRAIT DES TROUPES RWANDAISES

Les Etats-Unis promeuvent un accord qui obligerait le Rwanda à retirer ses troupes de l'est du Congo avant que les deux parties ne signent un accord de paix, selon des sources, une condition qui ne manquera pas d'irriter Kigali, qui décrit les groupes armés basés au Congo comme une menace existentielle.

L'administration du président américain Donald Trump mène des négociations pour mettre fin aux combats dans l'est du Congo et attirer des milliards de dollars d'investissements occidentaux dans la région, riche en minéraux, notamment le tantale, l'or, le cobalt, le cuivre et le lithium.

 

Massad Boulos, conseiller principal de Trump pour l'Afrique, a déclaré à Reuters en mai que Washington souhaitait qu'un accord de paix soit finalisé « dans environ deux mois », un calendrier ambitieux pour résoudre un conflit dont les racines remontent au génocide rwandais il y a plus de trois décennies.

Un projet d'accord de paix consulté par Reuters stipule qu'une condition de signature est le retrait des troupes, des armes et du matériel rwandais du Congo. L'authenticité du document, non daté, a été confirmée par quatre sources diplomatiques, qui ont affirmé qu'il avait été rédigé par des responsables américains.

 

Le projet va au-delà d'une déclaration de principes signée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays lors d'une cérémonie à Washington en avril avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio. Ce document stipulait que les deux parties répondraient à toute préoccupation de sécurité dans le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'autre.

 

AVANCE FOUDRE

 

Le Rwanda a envoyé entre 7 000 et 12 000 soldats dans l'est du Congo pour soutenir les rebelles du M23, ont déclaré des analystes et des diplomates à Reuters plus tôt cette année, après que le groupe rebelle a pris les deux plus grandes villes de la région lors d'une avancée éclair.

 

Le Rwanda a longtemps nié avoir fourni des armes et des troupes au M23, affirmant que ses forces agissaient en état de légitime défense contre l'armée congolaise et les miliciens hutus liés au génocide de 1994 qui a tué environ 1 million de personnes, principalement des Tutsis.

Le Rwanda n'avait pas encore répondu au projet d'accord élaboré par les États-Unis la semaine dernière, ont indiqué deux sources à Reuters. Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a déclaré à Reuters que des experts du Congo et du Rwanda se réuniraient cette semaine à Washington pour discuter de l'accord.

 

Le Département d’État n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Un haut responsable du cabinet du président congolais Félix Tshisekedi a accusé le Rwanda de « traîner les pieds » sur le projet et a déclaré que le retrait du Rwanda était nécessaire pour que le processus de paix avance.

"Nous exigeons le retrait total des troupes rwandaises comme condition préalable à la signature de l'accord, et nous ne ferons aucun compromis", a déclaré la source.

 

POURPARLERS ORGANISÉS PAR LE QATAR

 

Le projet d'accord élaboré par les États-Unis prévoit également un « Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité » qui pourrait inclure du personnel d'observation militaire rwandais et étranger pour traiter des questions de sécurité, notamment la présence continue au Congo de milices hutues rwandaises.

Les analystes affirment que le groupe le plus souvent cité, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, ne représente plus une menace réelle pour le Rwanda, même si le gouvernement du président Paul Kagame le décrit toujours comme une menace sérieuse.

Le projet d'accord stipule également que le Congo s'engagerait à permettre au M23 de participer à un dialogue national « sur un pied d'égalité avec les autres groupes armés non étatiques de la RDC » - une concession majeure pour Kinshasa, qui considère le M23 comme un groupe terroriste et un mandataire du Rwanda.

Le Congo est engagé dans des pourparlers directs séparés avec le M23 sur un éventuel accord visant à mettre fin au dernier cycle de combats.

Le projet d'accord stipule que le Rwanda « prendra toutes les mesures possibles pour garantir » le retrait du M23 du territoire qu'il contrôle, conformément aux termes convenus à Doha.

Une source informée de ce processus a déclaré à Reuters la semaine dernière que le Qatar avait présenté un projet de proposition aux deux délégations qui consulteraient leurs dirigeants avant de reprendre les négociations.

Un responsable rebelle a toutefois déclaré qu'il y avait eu peu de progrès vers un accord final qui verrait le M23 céder du territoire.

 

LPP/REUTERS

ACCORD DE PAIX RDC-RWANDA : WANGSHITON CONDITIONNE SA SIGNATURE PAR LE RETRAIT DES TROUPES RWANDAISES
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Rencontre Fatshi-Fayulu : ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons toute notre volonté … ‘’ (Germain Kambinga)

Le parti ‘’ Le Centre ‘’ vient de réagir à la rencontre jeudi 5 Juin 2025 du Président Félix-Antoine Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu au palais de la Nation dans un contexte de crise sécuritaire à l’Est et tous les aléas de la vie politique en RDC.

Pour Germain Kambinga, ‘'la rencontre entre le Président de la République, Félix Tshisekedi, et Martin Fayulu… offre une bonne base pour la constitution d’un bloc patriotique. ‘’

La voix autorisée de la formation politique ‘’ Le Centre ‘’ estime d’un ton ferme que ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons, en tant que mouvement centriste, toute notre volonté si un tel rassemblement devait se faire. ‘’

‘’ Il est donc plus qu’urgent que le président de la République convoque l’aréopage des patriotes qui s’opposent aux velléités rwandaises en RDC à travers des complices congolais, pour accompagner les institutions publiques dans cette lutte historique pour la protection de notre devenir, que nous impose l’adversité ‘’, chute-t-il.

Il sied de noter que depuis cette rencontre, plusieurs autres acteurs de la scène politique congolaise commentent l’actualité chacun en y allant de son appréhension en attendant de voir qu’est-ce qui sortira de ce nouveau chapitre de la politique congolaise.

Danny N. Yambushi

Rencontre Fatshi-Fayulu : ‘’ cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons toute notre volonté … ‘’ (Germain Kambinga)
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