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Nord et Sud-Kivu : 38 sites miniers classés zone rouge par le Ministre Kizito Pakabomba

Ministre en charge des Mines au sein du Gouvernement Suminwa, Kizito Pakabomba intensifie les efforts pour démanteler les chaînes d'approvisionnement illégales de minerais en provenance du Nord et du Sud-Kivu, destinées au Rwanda. 

 

 

C’est ainsi qu’il a signé le 12 Février un arrêté faisant de toutes les exploitations minières des sites de Rubaya et de Nyabibwe exploitation d’une zone rouge, indiquant une surveillance accrue et des mesures strictes pour empêcher le trafic illégal de minerais précieux, tels que le Coltan et la Cassitérite.

 

 

Pour rappel, aux termes de l’arrêté du 29 octobre 2015, les sites miniers de la RD-Congo sont classifiés suivant trois couleurs : vert, jaune et rouge. Un passage au rouge est décidé lorsque la situation administrative, sécuritaire et sociale n’est absolument pas satisfaisante.

 

 

Ces mesures visent donc à mettre fin à l'exploitation illégale des ressources naturelles, souvent liée au financement de groupes armés dans la région. 

 

 

Les initiatives comprennent la collaboration avec des agences de sécurité locales et internationales, ainsi que la mise en place de programmes de traçabilité des minerais pour garantir une chaîne d'approvisionnement éthique et transparente.

 

 

L'objectif principal est de restaurer la paix et la stabilité dans la région, tout en assurant que les ressources naturelles profitent aux communautés locales plutôt qu'à des réseaux criminels transnationaux.

Nord et Sud-Kivu : 38 sites miniers classés zone rouge par le Ministre Kizito Pakabomba
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Agression rwandaise : James Kabarebe et Lawrence Kanyuka frappés par le trésor américain, Nangaa et Kagame les prochains ?

Le 20 février 2025, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor américain a annoncé des sanctions contre James Kabarebe, ministre d'État rwandais chargé de l'intégration régionale, et Lawrence Kanyuka, membre dirigeant et porte-parole du groupe armé M23. Ces sanctions visent à punir leur rôle central dans le soutien au M23, un groupe armé soutenu par l'armée rwandaise et responsable de violations des droits de l'homme en République Démocratique du Congo.

 

 

James Kabarebe, ancien général des Forces de Défense du Rwanda (RDF), est accusé d'avoir orchestré le soutien rwandais au M23, qui a rapidement étendu son contrôle territorial dans l'est de la RDC. Lawrence Kanyuka, quant à lui, est sanctionné pour son rôle dans l'occupation de Goma et Bukavu, ainsi que pour l'assassinat brutal de civils dans cette région.

 

 

Ces sanctions interviennent dans un contexte de crise humanitaire en RDC, où le M23 et les RDF ont capturé plusieurs villes, tuant des milliers de civils et déstabilisant la région. Le gouvernement congolais mène des actions diplomatiques auprès de la communauté internationale pour obtenir des sanctions contre le Rwanda. 

 

Après ce signe qui intervient alors que Kigali est sous une forte pression internationale, d’aucuns élèvent déjà les voix pour voir Corneille Nangaa et Paul Kagame être sanctionnés.

Agression rwandaise : James Kabarebe et Lawrence Kanyuka frappés par le trésor américain, Nangaa et Kagame les prochains ?
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Agression à l’Est : la Belgique favorable à des sanctions contre Kigali

La Belgique se dit en faveur de sanctions contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23 dans l'est de la RD Congo. Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères, l’a réaffirmé dans une interview exclusive sur France 24 : "Nous sommes extrêmement clairs sur la responsabilité du Rwanda, qui, en sous-main, veille à nourrir le mouvement M23", a-t-il déclaré. Il a appelé à une réaction "beaucoup plus vigoureuse" de la communauté internationale, en particulier des pays européens. "Le Parlement européen appelle désormais à suspendre le traité sur les minerais", a-t-il ajouté dans cette interview reprise ci-après.

 

France 24 : Maxime Prévost, bonjour. Bonjour. Vous êtes le nouveau ministre des Affaires étrangères belge. Première question: quelle est la position de la Belgique sur d'éventuelles sanctions contre le Rwanda ?

 

Maxime Prévost : Nous sommes effectivement extrêmement clair sur la responsabilité du Rwanda qui, en sous-main, effectivement, veille à nourrir le mouvement M23. À ce titre, nous ne pratiquons pas de double standard. Il y a un agresseur et un pressé. Et j'ai exhorté effectivement, comme du reste mes prédécesseurs, à ce qu'il y ait une réaction de la communauté internationale et singulièrement des pays européens qui soient beaucoup plus vigoureux à l'égard du Rwanda dans les instances européennes. Nous plaidons pour qu'il y ait des sanctions qui puissent être prises à l'égard du régime de Monsieur Kagame.

 

France 24 : Alors, au sein des 27, est-ce qu'il y a un front uni ou y a-t-il des réticences ?

 

Maxime Prévost : Vous savez, au sein des 27, la décision relative à une sanction doit être prise de manière unanime. Et donc, on sent qu'il y a quelques réticences qui sont exprimées. Il faut pouvoir évidemment être cohérent entre la parole et les actes. Et du reste, vous avez certainement noté que du côté européen, la condamnation est unanime quant au rôle que joue le Rwanda à l'est du Congo. Et il y a désormais aussi un appel lancé par le Parlement à suspendre aussi le traité relatif aux minerais.

 

France 24 : Condamnation unanime, mais il y a, on l'a dit, des réticences au sein des 27. Elles viennent d'où Exactement.

 

Maxime Prévost : On le sait, il y a des réticences qui sont exprimées dans les coulisses en partie du côté de l'Hexagone. Mais on a aussi d'autres interrogations. J'entends surtout, moi, travailler à convaincre le plus grand nombre de pays. Mais je pense qu'au vu de la situation de violation du territoire et de l'intégrité de la RDC et de sa souveraineté territoriale, nous devrons avoir une réaction beaucoup plus forte que nous ne la connaissons aujourd'hui. Il y a des exactions qui sont intolérables.

 

France 24 : Est-ce que depuis la libération de Jean-Jacques Wendau, les relations sont au beau fixe avec l'INTAASA ?

 

Maxime Prévost : Les relations sont bonnes, effectivement. On est très satisfait d'avoir pu clôturer le chapitre relatif à Monsieur Wendau. Après, le dialogue franc que nous entretenons avec la RDC est aussi ce qui nous permet de lui délivrer avec la même franchise une série de messages. Et on sait qu'il y a encore de grands progrès à devoir réaliser en termes de gouvernance au niveau de la RDC, dans le système judiciaire, notamment, mais pas uniquement. Ce sont des messages que nous adressons évidemment avec beaucoup de transparence aux autorités. Mais aujourd'hui, l'urgence, elle est aussi à pressé quand on voit la situation, y compris humanitaire, dramatique, qui est vécue à l'Est du Congo, avec des décès à tir larigot qui sont effectivement très problématiques et qui doivent indigner la communauté Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. Avec grand plaisir.

Agression à l’Est : la Belgique favorable à des sanctions contre Kigali
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ONU : Kinshasa exige un vote public d'une résolution contre Kigali

Lors de son intervention ce mercredi 19 février un 2025 devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la Ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner a une nouvelle fois accusé le Rwanda et la rébellion du M23 d'être à la base de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Dans son exposé, la cheffe de la diplomatie congolaise a appelé le Conseil de sécurité à plus de fermeté à l’égard de Kigali. Kinshasa a exigé qu’une résolution de condamnation du Rwanda soit votée publiquement.

 

« Trois réunions en moins d'un mois, aujourd'hui vous avez tous condamné le Rwanda dans vos discours sauf le A3 à savoir l'Algérie, la Somalie et la Sierra Leone mais il n'y a toujours pas de résolution. Le temps de compromis interminable est révolu, il est temps d'agir, la République Démocratique du Congo exige un vote public dans le plus bref délai, une résolution qui dénonce clairement que l'occupation de la RDC par le Rwanda et qui exige le retrait de ces troupes, une résolution qui défend la charte des Nations-Unies. Assez des prétextes, assez de relativisme culturel derrière lequel se cache un attentisme aux conséquences tragiques. Que chacun assume sa position au grand jour. Il est temps de voter », a plaidé Thérèse Kayikwamba Wagner.

 

Et d’ajouter : « Le Conseil ne peut se contenter de rester silencieux face à ce drame, il ne peut pas se cacher derrière des déclarations d'intentions. Le moment est venu de faire respecter les principes qui définissent cette institution. La paix, la sécurité, le respect du droit international, le droit international est universel et s'applique à tous même s'il faut aspirer à des solutions africaines, on ne peut pas rester les bras croisés lorsque les civils sont tués, ce n'est pas la solution, en tout cas pas la solution africaine. Nous réitérons qu'il y a urgence à prendre des mesures, nous exigeons une action immédiate »

 

Thérèse Kayikwamba Wagner a également exigé des réponses urgentes de l'ONU aux préoccupations de la République Démocratique du Congo regroupées en cinq points :

Premièrement, "Le Conseil de Sécurité doit tout d'abord exiger que le Rwanda cesse les hostilités, il faut exiger le retrait des troupes rwandaises du territoire de la RDC. Ces forces ont foulé aux pieds le droit international entraînant dans leur sillage la mort, la dévastation, elles ont violé notre souveraineté, leur retrait n'est pas négociable, ce retrait est impératif.

 

Deuxièmement, le Conseil de sécurité doit imposer des sanctions ciblées notamment des gels d'avoir, des interdictions de voyager pour la structure de commandement des forces de défense rwandaises ainsi que les décideurs politiques qui sont responsables de cette agression y compris ceux qui prétendent ne pas savoir où se trouvent leurs propres troupes.

 

Troisièmement, pour Kinshasa, le Conseil doit imposer une interdiction totale sur l'exportation de tous les minerais depuis le Rwanda, notamment le coltan et l'or pour mettre un terme aux pillages de nos ressources.

 

Quatrièmement, le Conseil de Sécurité doit immédiatement révoquer le statut du Rwanda en tant que pays fournisseur des contingents pour les missions de maintien de la paix des Nations-Unies. Un pays qui assiège les bases de la Monusco, qui cible les actions de la mission, qui lance les attaques meurtrières contre les casques bleus qui, par la suite, utilisent le rapatriement des casques bleus décédés à toutes négociations, ce pays a foulé aux pieds les principes de maintien de la paix, c'est une contradiction qui sape la crédibilité même des Nations-Unies. Le statut du Rwanda doit donc être révoqué sans délai".

 

Cinquièmement, le gouvernement de la RDC estime que le Conseil de sécurité doit imposer un mécanisme de modification et de signalement pour toute vente ou tout transfert d'armes vers le Rwanda. "Toutes les cargaisons d'armes en direction de Kigali doivent être déclarées inacceptables et que ces armes continuent d'atteindre ces groupes qui sont responsables des massacres et déstabilisation régionale", a énuméré Thérèse Kayikwamba Wagner.

 

Malgré les interpellations de la communauté internationale et des organisations régionales, la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda poursuit son avancée dans la province du Sud-Kivu aggravant la crise sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Les résolutions issues du sommet conjoint SADC-EAC ne sont pas toujours mises en œuvre près de deux semaines après les assises de Dar es Salam en Tanzanie.

ONU : Kinshasa exige un vote public d'une résolution contre Kigali
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Politique : Aubin Minaku désormais numéro 2 du Pprd de Joseph Kabila

Le Président National du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Joseph Kabila, a réaménagé le staff dirigeant de son parti politique. Le président de la République honoraire a notamment nommé Aubin Minaku aux fonctions de vice-président du bureau politique, poste nouvellement créé, faisant de lui le numéro deux de cette formation politique de l’opposition.

 

Dans la décision dévoilée ce mercredi 19 février 2025, Joseph Kabila a reconduit Emmanuel Ramazani Shadary, Ferdinand Kambere et Lucain Kasongo aux postes respectivement de secrétaire permanent et secrétaires permanents adjoints.

 

La seule et grande nouveauté est la création du poste de vice-président du parti, occupé par Aubin Minaku. Une nomination qui récompense un fidèle des fidèles au kabilisme.

 

En effet, depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo, sa classe politique souffre des courants idéologiques. Les acteurs politiques congolais sont tellement versatiles et instables qu’ils changent des camps politiques au gré des intérêts essentiellement matériels et financiers. Du coup, il est difficile de les classifier et de les catégoriser selon leurs idéologies et courants.

 

La situation n’a guère changé après le dialogue de Sun City et les premières élections démocratiques de 2006, en dépit de la nouvelle distribution des cartes et la création d’une multitude des partis politiques. Au contraire, il est toujours rare de compter des acteurs politiques de premier plan et connus, qui sont demeurés loyaux à une même idéologie, pour ne pas dire à un même parti politique durant des décennies.

 

Aubin Minaku est l’un de ces valeureux oiseaux rares, qui sont restés fidèles et loyaux à une même formation politique.

 

L’ancien secrétaire général de la Majorité présidentielle et ancien président de l’Assemblée nationale est resté et demeure au PPRD. Ce, alors que l’ancien parti présidentiel a été déserté par de milliers de membres dont de cadres qui autre fois avaient occupé des postes juteux dans différentes institutions. Tous ont quitté le navire, juste après la rupture de la coalition Front commun pour le Congo-Cap pour le changement (FCC-CACH).

 

Bien plus, il hérite de la vice-présidence d’un parti qui n’est plus dans la mangeoire et qui a même dû boycotter les dernières élections.

 

Les conséquences de ces défections ont pesé lourd sur la balance au point que dans l’opinion, de mauvaises langues en arrivaient même à parler de la mort du PPRD. Heureusement que tel un phénix qui renaît de ses cendres, l’ancien président de la République et sénateur à vie s’est reposé sur ses hommes de confiance, parmi lesquels Minaku, pour repartir sur de bonnes bases.

 

R. Djanya

Politique : Aubin Minaku désormais numéro 2 du Pprd de Joseph Kabila
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Enjeux sécuritaires : mise sur pied d'une cellule de crise au Sénat [Document]

L'évaluation de la situation sécuritaire à l'Est du pays a fait l'objet d'une réunion du bureau de sénat ce mercredi 19 février 2025 à la quelle étaient invités les sénateurs membres de groupes provinciaux de l'Ituri, Maniema, Tanganyika, Nord et Sud Kivu, apprend-on dans un communiqué de la rapporteure de la chambre haute.

 

<<A l'issu des discussions et au vu de la situation, il a été décidé de la mise sur pied d'une cellule de crise au sein du sénat, de solliciter au près du chef de l'État de la mise en place d'un cadre d'échange avec la dite cellule, porteuse de recommandations, les commissions permanentes restent disponibles à examiner les questions qui se posent avec acuité.>>, indique le communiqué.

 

Le Sénat en appelle a un sursaut patriotique de tous les fils et filles du pays dans une parfaite cohésion et harmonie pour faire échec au plan de balkanisation de RDC, conclut le communiqué.

 

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Enjeux sécuritaires : mise sur pied d'une cellule de crise au Sénat [Document]
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Ituri : tout savoir sur la présence de l'armée ougandaise [Lieutenant Jules Ngongo]

 

 

Plus de peur que de mal lundi 17 Février à travers les réseaux sociaux embrasées par des fausses alertes d'une nouvelle invasion supposée de la province de l'Ituri par l'Ouganda. 

 

Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC, en Ituri stoppe net les folles rumeurs. 

 

À l'en croire, l'armée congolaise et ougandaise opèrent en Ituri dans le cadre des opérations Conjointes.

 

Sur instruction du commandant des opérations et Gouverneur Militaire de l'Ituri le Lieutenant Général Luboya Nkashama johnny, une délégation de l'armée congolaise s'est rendue le lundi 17 février à Boga, au Sud du territoire d'Irumu pour la coordination de ces opérations avec les soldats ougandais.

 

Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC, appelle la population à vaquer librement à ses occupations et surtout à ne pas céder à la manipulation.

 

Le Pouvoir du Peuple

Ituri : tout savoir sur la présence de l'armée ougandaise [Lieutenant Jules Ngongo]
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Consultations CENCO-ECC : des caciques du FCC imprégnés, vers une rencontre Kabila & les évêques

Les églises catholique et protestante sont via leurs évêques toujours en quête d'un rassemblement des forces politiques et sociales pour la Paix en RDC mieux dans les Grands Lacs.

C'est dans ce cadre qu'après l'escale de Kigali, le cap a été mis à Bruxelles où ils ont échangé samedi 15 Février avec quelques ténors du Front Commun pour le Congo -FCC, regroupement politique de l'ancien Président Joseph Kabila.Étaient présents à cette rencontre Néhémie Mwilanya, l'ancien Directeur de Cabinet du Président honoraire, Raymond Tshibanda et José Makila Sumanda.Ils ont été briefés par la délégation de la CENCO-ECC sur le projet d'un pacte social pour la Paix et le bien-vivre ensemble.

 

Aucun élément de la finalité de cette rencontre n'a filtré jusque-là, mais tout est d'augure qu'un rendez-vous Kabila & CENCO-ECC est à inscrire dans les agendas. Quant au où et quand? Qui vivra, verra.Cependant, d'aucuns n'espèrent pas trop sur la concrétisation d'une telle perspective surtout après les accusations directes faites par le Président Félix Tshisekedi affirmant que le Sénateur à vie Joseph Kabila est le commanditaire de la rébellion AFC à l'Est de la RDC.

 

Danny N. Yambushi

Consultations CENCO-ECC : des caciques du FCC imprégnés, vers une rencontre Kabila &amp; les évêques
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Rencontre CENCO-ECC & Ensemble : " ils nous ont écouté et promis de donner leur cahier des charges " [ Donatien Nshole]

Bâton de pèlerin en mains, les Évêques de la Conference Épiscopale Nationale du Congo -CENCO- et de l'Eglise du Christ au Congo -ECC- continuent de ratisser large pour dégager un consensus d'un dialogue pour établir une paix durable en RDC.

 

C'est ainsi qu'ils ont été ce dimanche 16 Février devant les ténors du regroupement politique " Ensemble " en présence du number one de cette force politique : Moïse Katumbi Chapwe.

 

Au sortir des échanges, l'abbé Donatien Nshole a confié l'essentiel des échanges à la presse.

 

« Comme nous l’avons fait avec les autres, dit-il, nous sommes venus aujourd’hui rencontrer Ensemble pour la République afin de leur expliquer la quintessence du projet conjoint ECC-CENCO, le pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble. C’était l’occasion de leur expliquer la méthodologie et surtout de les écouter par rapport aux propositions faites. Ils nous ont écoutés et ont promis de donner leur cahier des charges. À la fin de la tournée, la restitution sera faite ».

 

Pour rappel, cette délégation de la CENCO et de l’ECC avait déjà été à Goma où elle a échangé avec la direction politique de la rébellion représentée par Corneille Nangaa, ainsi qu’à Kigali où elle a été reçue par le président rwandais Paul Kagame. À Bruxelles, elle avait également rencontré le FCC de Joseph Kabila avant cette rencontre avec Moïse Katumbi. 

 

Tout porte à croire donc que les tractations vont bon train et plusieurs espèrent malgré des détracteurs, que cette démarche des Pères de l'Eglise saura décanter la situation qui s'empire sur terrain avec l'occupation désormais de Bukavu après Goma par les rebelles.

 

Danny N. Yambushi

Rencontre CENCO-ECC &amp; Ensemble : &quot; ils nous ont écouté et promis de donner leur cahier des charges &quot; [ Donatien Nshole]
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Consultations CENCO-ECC : Ensemble de Katumbi s'aligne

Ce dimanche 16 Février 2025, les évêques des églises protestantes (ECC) et catholiques (CENCO) ont échangé avec le regroupement politique Ensemble cher à Moïse Katumbi Chapwe, à Bruxelles.

 

Quasiment en un exile politique sourd depuis l'affaire de l'aéroport construit sur fonds propres à Kashobwe, Katumbi l'ancien allié du Président Félix Tshisekedi aujourd'hui opposant a souscrit à la démarche des évêques tout en condamnant ceux qui s’opposent à cette idée de dialogue, au moment que des villes à l’Est du pays tombent sous le contrôle des rebelles et de l’armée rwandaise.

 

Porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu circonscrit : « nous saluons l’initiative des pères de l’église et nous les encourageons à poursuivre leurs consultations. Au moment où le sang des Congolais coule, nous condamnons fermement tous ceux qui s’opposent à cette initiative. Cette attitude, nous la jugeons profondément irresponsable. Chaque fois que l’appel à la paix, à l’unité, au vivre ensemble et au repentir est lancé, Moïse Katumbi a toujours répondu présent et il le fera encore sans faille. Ensemble pour la République assumera toute sa responsabilité pour l’intérêt supérieur de la nation. »

 

« À la suite de cette consultation, nous avons l’espoir d’une ère nouvelle pour la République démocratique du Congo », a ajouté Olivier Kamitatu.

 

Danny N. Yambushi

Consultations CENCO-ECC : Ensemble de Katumbi s'aligne
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Occupation de Bukavu par M23/AFC/RDF : Macron débug

La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Bukavu, chef-lieu de la Province du Sud Kivu est à nouveau sous le contrôle total des Forces Armées de la République démocratique du Congo. 

 

Des vidéos sur les réseaux sociaux ainsi que des témoignages des personnes sur place attestent que peu-à-peu le bug de l'entrée des éléments de l'AFC/M23 se dénoue.

 

À la manœuvre selon plusieurs analyses, l'implication d'Emmanuel Macron, Président de la République de France.

 

" J’ai échangé avec le Président Tshisekedi sur la situation très préoccupante dans le Sud Kivu. Nous avons exprimé notre accord sur les points suivants. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat qui doit être respecté par toutes les parties. Le M23 doit immédiatement se retirer de Bukavu ", annonçait le Chef d'État de l'Hexagone sur X, anciennement Twitter.

 

Macron qui vraisemblablement a dû se plier à la même exercice téléphonique avec Paul Kagame précise encore que " le M23 doit se retirer de l’aéroport de Kavumu et permettre les vols civils et humanitaires sans entraves. " Reste à savoir si la suite des choses sur terrain va rassurer que ce débug ira jusque-là et pourquoi pas d'un retrait des forces AFC/M23 et RDF de Goma.

 

Ngubaa Yambushi Danny

Occupation de Bukavu par M23/AFC/RDF : Macron débug
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Agression Rwandaise : ''  M23 et AFC ont quand même une grande contribution à apporter dans cette dynamique de la construction de la paix '' (N'Shole)

Une délégation de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo et de l'Eglise du Christ au Congo a rencontré ce mercredi 12 février à Goma Corneille Nangaa et sa suite dans le cadre des consultations lancées par ces deux églises auprès de forces vives de la nation en vue de restaurer la paix en RDC.

 

'' L'église catholique et l'église du Christ au Congo se sont engagées dans une initiative d'amener les forces vives du pays à un pacte social pour la paix et le vivre ensemble. C'est pourquoi nous avons commencé une tournée de personnes et personnalités importantes à impliquer dans cette dynamique '', a déclaré Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO.

 

Et d'ajouter : "  nous avons pensé que le M23 et l'AFC ont quand même une grande contribution à apporter dans cette dynamique de la construction de la paix parce que pour les deux églises l'année 2025 est une année de la paix. C'est pour cela que nous sommes venus aussi exhorter M23. ''

Le Secrétaire Général de la CENCO a aussi souligné que: " en les écoutant, ça nous a motivé de continuer de travailler dans le sens de ce pacte. On a compris qu'il y a beaucoup de choses qui pourraient être réglées si les congolais se mettaient autour d'une table . C'était aussi l'occasion de partager avec eux la préoccupation des congolais sur l'exploitation illicite de matières premières. "

 

Il est à noter que la rencontre avec Nangaa et sa suite s'inscrit dans le cadre des consultations initiées la semaine passée par les deux confession religieuse. 

Parmi les membres de la délégation il y a Mgr Fulgence Muteba, président de la CENCO, Révérend André Bokondoa, président et représentant légal de l’ECC, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO et Révérend Eric Nsenga, secrétaire général de l’ECC. Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma.

Agression Rwandaise : ''  M23 et AFC ont quand même une grande contribution à apporter dans cette dynamique de la construction de la paix '' (N'Shole)
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