MÉRITOCRATIE : VOICI LES RAISONS POUR LA RÉINTÉGRATION DE Me JOSE MPANDA AU FUTUR GOUVERNEMENT

Il compte parmi les ministres qui ont accompagné le président de la République Félix Tshisekedi pendant tout son premier mandat. D’abord à la Recherche scientifique et innovation technologique de septembre 2019 à mars 2023
sous Ilunkamba et Sama Lukonde I, ensuite sous Sama Lukonde II, à l’Agriculture de avril 2023 à mai 2024. A l’un comme à l’autre, Me José Mpanda qui est actuellement sénateur et président de la Commission Défense et sécurité du sénat, y a laissé des empreintes indélébiles inoubliables des agents.
A la Recherche scientifique et innovation technologique (RSIT)
En trois ans et demi à la RSIT, Me José Mpanda a pu doter les centres et instituts de recherche des matériels et équipements sur fonds propres du ministère. Et le premier centre à être servi était l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) qui avait bénéficié des équipements spécifiques, notamment les stations sismographiques, les capteurs thermiques, les ordinateurs pour le laboratoire de sismologie, les ordinateurs et imprimantes pour tous les départements. A ce jour, l’OVG dispose des laboratoires qui répondent sans faille au standard international.
Il faut aussi noter que c’est Me José Mpanda qui est parvenu à autonomiser la gestion des volcans des Virunga par l’OVG. En effet, à son arrivée à la tête de ce département gouvernemental, il avait jugé peu décent et souverainement un scandale que le véritable contrôle et surveillance de la vie des volcans Nyirangongo et Nyamulagira, depuis tous les régimes politiques passés, se fassent à partir d’un serveur placé à Luxembourg, en Europe, et géré par le Centre européen de géodynamique et de séismologie, ECGS. Mais depuis août 2022, l’OVG surveille en temps réel ces deux volcans depuis Goma ce, grâce aux équipements nécessaires dont il avait besoin et lui fournis par le gouvernement sur fonds propres. Et ces équipements opérationnels sont manipulés par des Congolais. Donc, c’est grâce à Me José Mpanda que l’OVG a mis fin à la dépendance dont il était tributaire vis-à-vis de l’ECGS de Luxembourg.
Outre l’OVG, le Centre des recherches géologiques et minières (CRGM), l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), le Centre de recherche en sciences appliquées et technologiques (CRSAT) et le Centre de recherche agro-alimentaire (CRAA) de Lubumbashi avaient été doté aussi des matériels de pointe spécifiques à chacun d’eux, acquis sur fonds propres du gouvernement grâce au lobbying de Me José Mpanda.
Le CRGM, par exemple, bénéficia d’un spectrophotomètre AA complet et ses accessoires, d’un four de laboratoire minimum 1300°C et de deux étuves. L’IRSS était bénéficiaire d’un agitateur magnétique, de cinq agitateurs type vortex, d’un appareil à point de fusion digitale et ses accessoires, de cinq bain-marie, de cinq balances analytiques, de trois centrifugeuses à haute vitesse, de quatre chambres d’observation pour lampe UV, de trois congélateurs, de trois distillateurs, de deux étuves à vide et une universelle, d’un évaporateur rotatif, de deux fours à moule, d’une hotte à flux laminaire horizontal, de trois microscopes binoculaires, de cinq Ph-mètres portables, de deux plaques pour CCM Silaca gel préparative en verre, de deux plaques CCM Silaca gel préparative en aluminium, de deux plaques CCM Silaca gel analytique support en aluminium, de trois réfrigérateurs, d’un spectrophotomètre visible et UV, d’un dessiccateur à vide, de quinze lunettes de sécurité, de deux creusets en porcelaine dure émaillée température max, de cinq tubes à essai, de cinq verres montre, d’une plaque chauffante PC 540, de vingt fioles jaugées 50 ml et de vingt fioles jaugées 100 ml.
Le CRAA avait eu un incubateur bactériologique, un autoclave vertical pour stérilisation, une hotte à flux laminaire, une balance analytique, d’un multiparamètre avec accessoires, une centrifugeuse, un bain-marie couvercle pupitre avec régulation de niveau, d’un microscope, d’un distillateur, d’un homogénéisateur, de trois micropipettes à volume variable autoclave 100ul – 1000ul, de trois micropipettes variable autoclave 10ul – 100ul, d’un réfrigérateur et d’un spectrophotomètre d’absorption atomique.
Quant au CRSAT, il avait été doté de quatre agitateurs Top + Mix II, d’un agitateur magnétique, d’un spectrophotomètre UV/visible 3/6 cuves, d’un spectrophotomètre UV/visible, d’une hotte à flux laminaire horizontal, d’une centrifugeuse, d’une étuve à vide et à régulateur thermique, d’un pH-mètre de laboratoire, d’un viscosimètre, de trois luxmètres numériques, de trois hygromètres et d’un tour à métaux.
C’est sous José Mpanda que le Commissariat général à l’énergie atomique (CGEA) avait été doté par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une caméra Gamma placée aux Cliniques universitaires, pour la détection et le traitement du cancer.
Toujours pour le compte du CGEA, il s’investissait, non seulement pour la construction du centre de radiothérapie, un grand projet de plus 13 millions USD qui vise l’innovation dans la médecine nucléaire pour le traitement des cancers et autres tumeurs, mais aussi pour le redémarrage du réacteur Trico II.
Ce n’est pas tout, Me José Mpanda a pu doter toujours au ministère de la RSITl’administration et les centres et instituts de recherche des véhicules pour la locomotion des agents et cadres. Dans le lot des bénéficiaires, l’OVG avait eu 2 jeeps Toyota Land Cruiser 4×4 ; l’Institut national d’étude et recherche agronomiques (INERA) avait bénéficié d’un minibus, de 2 jeeps Toyota Land Cruiser dont 1 pour INERA/Yangambi ainsi que des motos ; le Comité national pour la protection contre les rayonnements ionisants (CNPRI) s’était vu doter de 3 minibus tandis que le Centre de recherche en sciences humaines (CRESH), l’Institut de recherche en science de sante (IRSS), l’Institut géographique du Congo (IGC) et le Centre national de télédétection (CNT), avaient chacun obtenu 1 jeep 4×4. En plus, le Conseil national scientifique (CNS), le secrétariat scientifique de l’Université de Kinshasa et le secrétariat général à la Recherche scientifique et innovation technologique, la Direction des services généraux, la Direction de la coopération scientifique et la Cellule de gestion des projets et des marchés publics comptaient aussi parmi les bénéficiaires des véhicules.
D’après le témoignage du secrétaire général à la Recherche scientifique, Odon Ndambu, dans l’histoire de ce ministère de la Recherche, c’est la toute première fois qu’il a dû voir un ministre s’employer à doter les centres et instituts de recherche des engins roulants sur fonds propres du gouvernement, mais aussi d’autres équipements spécifiques pour leurs fonctionnements. Souvent, avait-il témoigné, le recours était fait aux partenaires extérieurs. Donc, Me José Mpanda s’était donné l’objectif de lutter contre cette politique de la main tendue et briser la dépendance.
Au four et au moulin, Me José Mpanda s’était employé aussi à la RSIT à moderniser les infrastructures des centres et instituts de recherche à Kinshasa comme à l’intérieur de la province. L’IGC/Kisangani a vu sa vieille bâtisse héritée du colon belge et qui était en état délabré, être réhabilitée et rénovée.
Sur le site de l’Université de Kinshasa, il l’a laissé s’ériger un immeuble de trois étages du Centre de recherche en géophysique (CRG). Et ici, il faut dire que depuis sa création en novembre 1982 que le CRG a été toujours sous-logé dans les installations du Centre de Recherches Géologiques et Minières (CRGM). C’est avec Me José Mpanda que ce centre va, pour la première fois, avoir son propre siège, un bâtiment de trois niveaux.
A part le CRG, le vieux bâtiment de l’hôpital de Mabanga au quartier Yolo, spécialisé en recherche et traitement des personnes atteintes de la drépanocytose et qui est géré par l’IRSS, a été complètement démoli en faveur de l’érection d’un immeuble R+1 très moderne dont les travaux, grâce au lobbying de Me José Mpanda, ont été financés à 70% par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi de la première dame de la RDC et 30% par le gouvernement congolais.
Le Conseil national pour la protection contre les rayonnements ionisants (CNPRI) au quartier Funa, a déjà érigé un immeuble de 4 étages, grâce au montage financier proposé par le ministre José Mpanda. Cet immeuble né sur les cendres d’une petite bâtisse démolie, a permis de contenir tous les agents de CNPRI qui était en souffrance des locaux et dépensait beaucoup d’argent pour le loyer.
Le Centre national de télédétection (CNT) qui souffrait et manquait de locaux, sous-logé à l’Immeuble Semois depuis belle lurette au cabinet du ministre de la recherche scientifique, a pu obtenir, grâce aux efforts de Me José Mpanda, un siège au croisement des avenues Batetela et Lubefu. Grâce au partenariat avec les Japonais de JICA, un immeuble d’au moins sept niveaux pour le CNT. Il faut dire que les Japonais conditionnaient depuis 2011 l’octroi des équipements et toute autre intervention financière de grande envergure par l’obtention du CNT d’un siège propre à lui. C’est grâce à Me José Mpanda qu’il l’a obtenu.
L’Institut géographique du Congo (IGC) qui était envahi et transformé en une sorte de centre commercial par des privés, est en train d’être transformé, grâce au partenariat négocié sous José Mpanda, en la Cité de la science. D’après les maquettes de la société SOKERICO Sarl qui a gagné ce marché dans le cadre de partenariat public-privé, deux immeubles, l’un de 7 étages et l’autre de 11 étages seront érigés dans cette concession de l’IGC.
Outre ces réalisations physiques, il faut mettre à l’actif de Me José Mpanda la dotation du monde scientifique congolais du Document de politique scientifique nationale, l’uniformisation du barème salarial entre le personnel de l’Enseignement supérieur et ceux de la Recherche scientifique, la résolution du différend sur les quotités entre le CGEA et le CNPRI, la renaissance de l’INERA après dix ans de léthargie.
Au ministère de la Recherche scientifique, le nom de Me José Mpanda est cité comme celui de feu Gérard Kamanda wa Kamanda qui, avant lui, avait pu laisser aussi des empreintes indélébiles. Surtout les agents de l’INERA retiendront que c’est grâce à la pression de Me José Mpanda qu’ils ont pu récupérer leurs deux immeubles en face de clinique kinoise à la Gombe, occupés pendant plus de 40 ans par le ministère de l’Environnement sans contrepartie. Le même INERA mais à Yangambi a eu le privilège sous José Mpanda de recevoir la visite d’un premier ministre (Sama Lukonde) parti se rendre compte du fonctionnement de la Tour à flux. Une première depuis les deux régimes des Kabila (21 ans).
Au ministère de l’Agriculture
A l’Agriculture, à peine arrivé, Me José Mpanda obtient en mai 2023, la libération de 5.500 tonnes d’engrais bloqués à la douane depuis neuf mois dans l’entrepôt de l’Onatra à Matadi à cause du manque de frais de dédouanement.
C’est avec ces 5.500 tonnes d’engrais, soit 11 mille sacs de 50Kgs, don du gouvernement marocain, qu’il va associer les semences améliorées et autres intrants ainsi que les petits matériels aratoires (bêches, houes, râteaux, machettes…), acquis sur fonds propres du ministère, pour lancer au début de septembre 2023, la campagne agricole, une pratique longtemps oubliée au ministère de l’Agriculture, selon ses agents. Cette activité avait consisté pendant un mois à la distribution gratuite de ces engrais, semences et petits matériels aratoires aux petits agriculteurs dans plusieurs provinces, pour leur permettre de booster leurs productions.
C’est aussi pendant cette campagne agricole que Me José Mpanda, toujours sur fonds propres du ministère, dotera les 26 inspecteurs provinciaux et les 145 inspecteurs territoriaux ainsi que les inspecteurs urbains de l’Agriculture des motos pour leur mobilité. D’après le témoignage de l’Inspecteur provincial de l’Agriculture de la ville de Kinshasa, Romain-Serge Kasanda Mulumba, cela faisait plus de trois décennies que les inspecteurs se voient octroyer des engins de transport pour leur déplacement dans le cadre du travail sur le terrain. La dernière dotation date, avait-il précisé, sous le régime Mobutu, avant de saluer le geste Me José Mpanda Kabangu qui, selon ses termes, est « un ministre très pragmatique qui vient malheureusement un peu tardivement à ce ministère ».
Dans la logique de mécaniser l’agriculture pour une production intense et grâce aux fonds récupérés par sa perspicacité sur le contrat léonin signé par le gouvernement pour le projet PVA avec la société DEM du Belge Philippe de Moerloose, Me José Mpanda va, avec l’aval de l’IGF, acheter 300 tracteurs dans le cadre de la formation d’une brigade agricole dont 1 a été octroyé au Programme national du riz (PNR) en faveur de qui la digue de Kingambwa a été érigée. Charge qu’il a léguée à son successeur à l’avènement du gouvernement Suminwa.
C’est sous José Mpanda que pour la toute première fois, des femmes sont élevées au rang de directeur au sein du secrétariat général de l’Agriculture. Pour les encourager et les mettre dans les conditions acceptables de travail, deux véhicules 4×4 ont été octroyés à leurs directions.
Avant de quitter le ministère de l’Agriculture, Me José Mpanda a construit en faveur des maraîchères et maraîchers de la ville de Kinshasa « l’Assiette du peuple », une bâtisse au croisement du Boulevard du 30 juin et l’avenue Batetela dans la Gombe, où ils peuvent dans les conditions modernes exposer et conserver leurs produits des champs.
Toutes ces réalisations à l’Agriculture se sont faites en une année seulement et son esprit managérial en prévoyait beaucoup pour parvenir véritablement à la revanche du sol sur le sous-sol telle que prônée par le président de la République, Félix Tshisekedi. Malheureusement…il y eut changement.
Le pouvoir du peuple/scoop.net
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