RDC : LE FONER DÉMENT LES ACCUSATIONS DE FALSIFICATION DE SIGNATURE PORTÉE PAR EPHRAIM AKWAKWA, EX-MINISTRE DE L'EMPLOI

RDC : LE FONER DÉMENT LES ACCUSATIONS DE FALSIFICATION DE SIGNATURE PORTÉE PAR EPHRAIM AKWAKWA, EX-MINISTRE DE L'EMPLOI

Le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) a réagi fermement aux allégations faites par Ephraim Akwakwa Nametu, ancien ministre de l’Emploi, qui a affirmé, lors de son passage à la radio Top Congo le 31 octobre dernier, que sa signature aurait été falsifiée sur un arrêté ministériel.

Dans une mise au point officielle, le FONER qualifie ces accusations de « diffamatoires et infondées », tout en apportant plusieurs clarifications sur le dossier à l’origine de cette polémique.

Rappel des faits

Selon la version du FONER, tout part d’un agent de l’institution réaffecté pour insuffisance de résultats. Muté en province à la suite d’un mouvement du personnel, cet agent a contesté sa mutation en invoquant son statut de suppléant au Comité des représentants des travailleurs.

Le FONER souligne que cette mutation a été décidée dans le strict respect du Code du travail, rappelant que la représentation syndicale de ses agents est nationale et non locale. Par souci de transparence, l’établissement a, le 30 avril 2025, sollicité l’avis de l’Inspection Générale du Travail pour valider la mutation.

Une procédure régulière, selon le FONER

Le 3 juillet 2025, une décision d’un inspecteur principal du travail a été transmise au FONER, bien que la demande ait été adressée à l’inspecteur général. Une démarche jugée irrégulière par le FONER, car la réponse est intervenue au-delà du délai légal de 30 jours prévu à l’article 258 du Code du travail.

Face à ces irrégularités, le FONER a introduit un recours hiérarchique auprès du ministre de tutelle, qui a annulé la décision litigieuse par un arrêté ministériel du 22 juillet 2025. C’est cet arrêté que M. Akwakwa, alors ministre en fonction, affirme aujourd’hui avoir été falsifié.

Le FONER dénonce une manœuvre politique

Le FONER rejette catégoriquement toute accusation de falsification :

« Le FONER n’avait aucun intérêt à falsifier un quelconque document, d’autant plus qu’il pouvait se prévaloir de la forclusion du délai de réponse par l’Inspection Générale du Travail », peut-on lire dans la mise au point.

 L’institution publique estime qu’il s’agit d’une campagne de déstabilisation orchestrée par un Directeur Général Adjoint d’une entreprise publique, identifiée comme l’instigateur de cette « machination politique » visant à nuire à l’image du Directeur Général du FONER.

« Ces accusations portent gravement atteinte à l’honneur du FONER et à son leadership. L’établissement se réserve le droit d’engager toutes actions judiciaires pour défendre son intégrité », poursuit le communiqué.

Une institution engagée dans la réforme

Malgré cette polémique, le FONER réaffirme sa détermination à poursuivre ses efforts de réforme et d’assainissement interne entamés depuis trois ans. Ces réformes visent à renforcer la transparence et à faire du FONER « un véritable instrument de financement et de développement des infrastructures routières » en phase avec la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 

Le pouvoir du peuple 

 

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