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REVUE DE PRESSE DU LUNDI 02 JUIN 2025

Examen d'État. Des épreuves hors-session démarrent ce lundi 2 juin, annonce " *FORUM DES AS* ". La ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, procèdera au lancement officiel de cette session à l’École de l’excellence, dans la commune de Bandalungwa, à Kinshasa.

 

 

Jusqu'où irait Joseph Kabila, se demande " *CONGO NOUVEAU* "? Après avoir longtemps nié son implication dans la rébellion de l'AFC/M23, Joseph Kabila a 

rencontré le coordonnateur de l'AFC/M23, Corneille Nangaa. Mais aussi plusieurs couches de la société civile d'une partie du Nord-Kivu. En ayant une posture de médiateur local, jusqu'où irait Joseph Kabila ? Comment compte-t-il se prendre 

dans ce conflit après la levée de ses immunités parlementaires au Sénat ? 

 

 

Pour " *LE PHARE* ", de nombreux compatriotes se demandent si le Chef de l’Etat honoraire, Joseph Kabila, est sérieux dans son initiative visant à consulter, à partir de Goma et uniquement à partir de ce coin de la République, toutes les couches de la population congolaise. 

 

 

De son côté, la VSV estime que Joseph Kabila n'est pas un modèle des droits de l'homme. Lors d’un point de presse, rapporte " *OURAGAN.CD* ", l’ONG a dressé un tableau sombre de la situation des droits de l’homme sous l’ère Kabila caractérisée par des violations graves et massives. L’ONG a rappelé que durant son régime, la justice avait toujours été instrumentalisée, des procès montés de toutes pièces et d’autres d’ailleurs expéditifs, des arrestations et détentions arbitraires...

 

 

Une autre charge sur l'ancien chef de l'état, c'est celle de l'Institut de recherche en droits humains. Pour cette structure  citée par " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", le discours deJoseph Kabila constitue une menace à la paix.

 

 

Nouvelle tempête judiciaire pour Constant Mutamba ! Après le scandale du projet de prison à Kisangani, " *ECONEWS* ", nous apprend que le ministre de la Justice est désormais visé par un réquisitoire du Procureur général près la Cour de cassation pour «outrage aux corps constitués». 

 

 

En moins de quarante-huit heures, renchérit " *INFOS27* ", deux réquisitoires ont été adressés par le procureur général près la Cour de cassation contre le ministre

d'État à la Justice, Constant Mutamba. 

 

 

Comment la justice sauvera-t-elle l’image du mandat de Tshisekedi ? Pour restaurer la confiance et encourager un climat de responsabilité, " *LE POTENTIEL* ", invite le Président de la république à d’imposer des sanctions rigoureuses contre les auteurs de détournements de fonds. Actuellement, la liberté dont bénéficient les responsables

accusés ternit l’image du président Tshisekedi et nuit à ses efforts pour établir un gouvernement.

 

 

Matata Ponyo porté disparu, alerte LGD. En effet, explique " *LE QUOTIDIEN* ", dans un communiqué, LGD et ses alliés qui alertent sur la disparition de leur leader, Matata Ponyo et prennent pour responsable le pouvoir en place de cette disparition et de tout ce qui peut lui arriver dans la mesure où la sécurité des personnes et de leurs biens est une des missions régaliennes des pouvoirs publics. 

 

 

Un membre du gouvernement et un responsable, joints par " *RFI.FR* " ont qualifié les responsables du parti de Matata de « plaisantins » ou encore « d’histrions », sous-entendu que ces politiques seraient au courant que leur leader se serait exfiltré de Kinshasa clandestinement. 

 

 

Détournement de millions de $ à l'ARSP de Miguel Kashal. Selon " *LA PERCÉE* ", le cabinet du président de la République, Féli Tshisekedi, vient de  saisir officiellement le DG de l’ARSP, Miguel Kashal, suite à de graves allégations de détournement de plusieurs  millions de dollars dénoncées par l'ONG ASSOMIP.

 

 

L'interpellation du Général Banywesize inquiète les ONGDH. Dans un communiqué parvenu à " *RADIOOKAPI.NET* ", ces ONGDH expliquent que ce haut officier militaire était en attente d’un transfert à l’étranger pour des soins lors de son interpellation. Ces organisations citoyennes réclament sa libération.

 

 

Candidature au conseil de sécurité de l'ONU, Félix Tshisekedi clôture la campagne de la RDC. Selon " *FORUM DES AS* ", la cérémonie s’est tenue à l’espace Kemesha, dans la commune de la Gombe, à l’initiative de la ministre des Affaires étrangères, en présence des présidents des deux chambres du Parlement, de

plusieurs membres du 

 

  

Dans son allocution, souligne " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", le Chef de l’État a, au nom du peuple congolais,

exprimé sa profonde gratitude aux frères et sœurs d’Afrique, en particulier aux chefs d’État de la Communauté économique des 

États de l’Afrique Centrale et de l’Union africaine qui ont endossé et promu la candidature de la RDC. 

 

 

A l'Assemblée nationale, on a mis en place une commission d’enquête sur la redevance "Go Pass", rapporte " *LE POTENTIEL* ". Ceci, à la suite de la question orale avec débat adressée à M. Ngoma Mbaki, DG de la RVA, par le député national Claude Misare, sur la gestion de cette redevance. 

 

 

Dans un autre chapitre. Ça brûle à l'OCC. Selon " *CONGO NOUVEAU* ", les torchons brûlent à l'Office congolais de contrôle entre le staff dirigeant et les travailleurs. Réunis en Assemblée générale samedi 31 mai à Kinshasa sous l'égide de leurs syndicats respectifs, ces travailleurs ont décidé d'observer un mouvement de grève à partir de ce lundi 02 juin 2025 sur  toute l'étendue de la RDC. D'une voix commune, ils ne jurent que par le départ immédiat et sans délai de l'actuelle équipe dirigeante de leur office.

 

 

Autre chose avec " *ECONEWS* ", qui dénonce l'insécurité dans la ville de Kinshasa qui vit des heures sombres. Ces derniers jours, le braquage spectaculaire d’une agence bancaire au cœur même de l’Université de Kinshasa en pleine journée a sonné l’alerte générale. Cet événement marque un tournant dans l’escalade de la violence urbaine qui transforme progressivement Kinshasa, mégalopole de plus de 10 millions d’habitants, en véritable Far West où la loi du plus fort semble désormais régner en maître.

 

 

Entre-temps, la grille tarifaire chiffonnée et piétinée par les chauffeurs de la capitale dénonce de son côté " *AFRICANEWS* ". Le secteur des transports en commun en RDC en général et dans la ville de Kinshasa en particulier est celui dans lequel l’autorité de l’État se fait visiblement 

inexistante, laissant libre cours aux humeurs des transporteurs qui en profitent pour dicter leur loi. 

 

 

On termine avec " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", qui plaide pour la réhabilitation de la route Mokali, située dans la commune de Kimbanseke, la route Mokali, la seule route qui relie les quartiers Kakudji, Muli, Batumona et Mokali au boulevard Lumamba présente aujourd'hui un spectacle criant du délabrement des infrastructures routières à Kinshasa. 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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REVUE DE PRESSE DU LUNDI 02 JUIN 2025
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LISEZ LA REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 30 MAI 2025

L’ancien président de la république, Joseph

Kabila, a fait une rare apparition publique hier jeudi à Goma. Entouré de leaders religieux, le sénateur à vie, rapporte de son côté " *CONGO NOUVEAU* ", s’est montré devant les caméras sans prononcer le moindre mot, mais en présence très remarquée de Lawrence Kanyuka, porte-parole du M23.

 

 

L'ancien président, qui avait combattu ce même groupe durant son mandat, aajoute " *INFOS27* ", adopte aujourd'hui une posture de médiateur au nom de la paix. Un retournement de situation qui interroge et ravive les soupçons de collusion, alors qu'il est poursuivi pour trahison et crimes de guerre.

 

 

Pour " *LE MAXIMUM* ", ce que veut Joseph Kabila, c’est le retour aux équilibres précaires issus de négociations politiciennes qui ne sont pas sans rappeler les ententes entre groupes maffieux, qu’il 

présente comme les ‘‘fondamentaux de la démocratie’’. Alors, poursuit l'hebdomadaire, qu’ils ne sont en réalité qu’une technique fasciste dont la principale caractéristique est de balayer du 

revers de la main la volonté de la population. Pas étonnant qu’au cours des 60 années qui ont suivi l’indépendance, aucune négociation n’a réussi à ramener une paix durable en RDC.

 

 

Entre-temps, " *LE MAXIMUM* ", publie une lettre ouverte de Lambert Mende à Joseph Kabila Kabange. "Pendant plus d’une décennie, écrit Lambert Mende, j’ai été un témoin privilégié à vos côtés des performances et contre-performances de la gestion publique de notre pays. Je ne peux pas souscrire à l’idée reprise dans votre message, que la dramatique régression actuelle de la RDC serait le fait exclusif de votre successeur Félix Tshisekedi. Une pareille assertion suggérant qu’il suffirait que le président 

Tshisekedi quittât le pouvoir pour que ce pays renoue avec la prospérité, la croissance et le développement ne tient pas la route..."

 

 

Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement sous le long règne de Joseph Kabila, Lambert Mende Omalanga est sorti du silence, souligne de son côté " *FORUM DES AS* ". Dans une lettre qu'il lui adresse, Lambert Mende exprime son dépit de le voir rangé du côté de l'agresseur, crachant ainsi sur la mémoire de son défunt père, Mzée Laurent-Désiré Kabila. 

 

 

Pour " *OURAGAN* ", Lambert Mende se fait toujours l'apôtre du souverainisme 

congolais. Il exprime son dépit envers son ancien patron. L'alors porte-parole du gouvernement a revêtu presque son manteau, pour décrier le choix «controversé» de Joseph Kabila, le fils de Mzee, de traverser la rue pour rejoindre le groupe rebelle prorwandais qu'il a longtemps combattu.

 

 

Comme si cela ne suffisait "MEDIAPART", un média spécialisé dans des dossiers chauds en a remis une couche, révélant des participations cachées de l’ex-président Joseph Kabila dans plusieurs grandes entreprises RD-congolaises, nous apprend " *AFRICANEWS* ". Aidé par une femme d’affaires italienne nommée 

Fortunata Ciaparrone, Joseph Kabila aurait ainsi dissimulé sa fortune via des sociétés écrans gérées par son associée italienne. 

 

 

Selon la source de " *FORUM DES AS* ", des vidéos ont montré la manière dont ‘’ce couple ‘’ ( Kabila et son associée) a siphonné calmement la RDC. Pillages des ressources naturelles, détournements d’actifs, blanchiment de fonds, corruption... voilà comment Kabila et Ciaparrone ont vidé la RDC pendant …18 ans.

 

 

Alors que la RDC traverse une crise politico-sécuritaire profonde, Antipas Mbusa Nyamwisi, relayé par " *AFRICANEWS* ", appelle à un dialogue 

national inclusif comme solution prioritaire.

 

 

Relayant l'information, " *LE PHARE* ", accuse Mbusa Nyamwisi de ne pas condamner le Rwanda. Pourtant, rappelle le tabloïd, toutes les organisations du monde,  y compris l'ONU,  ont attesté l’implication directe du Rwanda dans les violences qui sévissent en RDC et l’ont clairement pointé du doigt comme agresseur de son voisin, la RDC. 

 

 

Firmin Mvonde autorisé à instruire Constant Mutamba. Lors de sa plénière hier vendredi, l'assemblée nationale rapporte " *L'AVENIR* " a autorisé le Procureur

général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde à instruire le ministre de la Justice dans l’affaire détournement de fonds pour la construction de la prison centrale de Kisangani. 

 

 

Dure épreuve pour Mutamba, barre à la Une " *OURAGAN* " qui rapporte que l'Assemblée nationale a donné le go à la 

justice pour instruire sur le dossier de construction de la prison de Kisangani, Tshopo, dont le ministre de la Justice, 

Constant Mutamba est mis en cause par le parquet près la Cassation, pour 

détournement supposé de 19 millions 

de dolla

 

 

Constant Mutamba, l'arroseur arrosé, titre de son côté " *CONGO NOUVEAU* ". Habitué à donner des injonctions de poursuites et à les partager sur les réseaux sociaux, Constant Mutamba est lui-même poursuivi 

pour détournement des deniers publics destinés aux victimes de la guerre de 6 jours à Kisangani. Zélé et lançant des poursuites judiciaires à tout va, le ministre ne s'est pas montré prudent alors qu'il se faisait déjà beaucoup d'ennemis au sein de l'appareil de l'État 

 

 

Outre ces irrégularités, renchérit " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", l'entreprise choisie par le ministre de la Justice n'est pas agréée par le ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction. Plus grave encore, cette

entreprise créée seulement en 2024 n'est composée que de deux personnes, notamment un Congolais comme responsable et une gérante de nationalité

burundaise. 

 

 

Autre député dans le collimateur de la justice, révèle " *LA RÉFÉRENCE PLUS",* c'est Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances que le procureur de la Cour de cassation souhaite l'entendre sur des accusations de propagations de faux bruits et divulgation de secrets d'État.

 

 

Enfin, Nicolas Kazadi dans  le filet de la justice, se réjouit " *OURAGAN* ". L'ex-argentier s'est longtemps moqué de la société civile, snobé la classe politique, se trouvant même des relais dans la presse pour effacer ses dérapages de gestion. 

 

 

Entre accusations de divulgation de secrets d'État et mise en cause de dérives budgétaires, cette affaire, écrit " *INFOS27* ", soulève une question délicate: où tracer la ligne entre liberté d'expression politique et responsabilité institutionnelle ?

 

 

En tant que député, Nicolas Kazadi, rappelle " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ",  bénéficie de l’immunité parlementaire. Toute procédure judiciaire nécessite donc l’approbation préalable de l’Assemblée nationale.

 

 

Pour " *ECONEWS* ", ces deux affaires hautement symboliques placent la justice congolaise devant un choix historique : prouver son indépendance ou confirmer son asservissement au pouvoir politique. La crédibilité des institutions et l’espoir d’une véritable lutte contre l’impunité se jouent désormais dans le cabinet de Firmin Mvonde, procureur général près

la Cour de cassation.

 

 

On termine avec cette mise au point du Cardinal Ambongo au sujet de la concession de l'église catholique qui se trouve sur avenue Sendwe à Kinshasa. Pour l'Archevêque de Kinshasa, cité par " *OURAGAN* ", la concession est mise en location et non vendue.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 29 MAI 2025

Affaire Mutamba, la commission dit oui à

l'instruction, " *INFOS27* ", appelle l'Assemblée nationale à trancher. Avec 17 voix sur 19, la commission spéciale de l'Assemblée nationale s'est prononcée en faveur de l'autorisation d'instruction contre le ministre de la Justice, Constant Mutamba, dans l'affaire des 39 millions de dollars liés à la prison de Kisangani.

 

 

Selon " *FORUM DES AS* ", la commission spéciale de l'Assemblée nationale livre ses conclusions ce jeudi. Ce document élaboré après trois jours de travaux intensifs, déterminera si les députés autorisent ou non l’ouverture d’une information judiciaire contre le ministre de la justice, Constant Mutamba.

 

 

Pour " *LA PROSPÉRITÉ* ", c'est une étape cruciale où ladite commission se chargera d'établir ou non la culpabilité du patron de la justice impliqué dans un dossier de  détournement présumé de fonds publics  destinés à la construction de la prison centrale de Kisangani. Le vote des députés déterminera l’avenir de ce dernier au  gouvernement.

 

 

De son côté " *LA RÉFÉRENCE PLUS"* affirme que là où cette affaire semble une ironie pour les uns et un renouveau pour les autres en RDC, c'est de voir que le procureur général près de la Cour de cassation, qui serait lui-même en train d'être enquêté sur une présumée acquisition illégale d'un bien immobilier en Belgique, se permet d'initier à son tour une requête contre celui-là même qui aurait ordonné une telle action. Raison pour laquelle Constant Mutamba contre-attaque en contestant ouvertement la légitimité du procureur général Firmin Mvonde.

 

 

Pour sa part, " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES"* rappelle que Constant Mutamba est accusé d'avoir détourné plus

de 19 millions de dollars américains sur les 39 millions débloqués pour la construction de la prison centrale de Kisangani.

 

 

Pendant ce temps, la Cheffe du gouvernement ,Judith Suminwa, citée par " *LA PERCÉE* ", dénonce l'abus des procédures de gré à gré et renforce les mesures de transparence dans les marchés publics.

 

 

Retour de Kabila sur le devant de la scène politique, Kagame « congolise » l’agression et réactive « son joker » pour légitimer l’occupation, écrit " *LE JOURNAL* ". Alors que la RDC sombre dans une crise sans fin, le 

Rwanda de Paul Kagame apparaît comme le grand bénéficiaire d’un chaos savamment orchestré. La réintroduction de Joseph Kabila dans l’équation géopolitique n’est pas un hasard : elle permet à Kigali de crédibiliser son récit d’une instabilité congolaise endémique, tout en justifiant ses interventions militaires et économiques sous couvert de « sécurité régionale ».

 

 

Dans un entretien accordé à France 24, Denis Mukwege, rompt le silence pour dénoncer ce qu'il perçoit comme une complaisance coupable de Joseph Kabila à l'égard du régime rwandais. Revenu en

RDC par la frontière de Goma sans jamais désigner Paul Kagame comme agresseur, l'ancien président, selon Mukwege, affiche une posture " qui ne trompe pas ". Un silence qui, dans un contexte de guerre ouverte à l'Est, équivaut à une trahison. Pour " *INFOS27* ", la voix du médecin de Panzi, encore une fois, sonne comme un avertissement lancé à la conscience nationale.

 

 

Denis Mukwege ajoute " *LA PROSPÉRITÉ* ", ne voit pas d’un bon œil l’attitude affichée  par le Président de la république honoraire, Joseph  Kabila Kabange. Il condamne avec force sa présence à Goma. Pour le  Prix Nobel de la Paix, Joseph Kabila ne devrait aucunement adopter une posture qui alimenterait la confusion, le mépris et le doute sur sa modeste personne, quelles que soient les vicissitudes imposées à sa vie politique.

 

 

Gentiny Ngobila, relayé par " *7SUR7.CD* ", a exprimé sa profonde déception lors d'une interview accordée à la presse hier mercredi. L’ancien gouverneur de Kinshasa a affirmé que le comportement de Kabila contredit tout ce pour quoi il s'est battu durant sa carrière politique.

 

 

Mais pour le PPRD Diaspora, la présence de Kabila à Goma est une garantie d'unité du Congo. Dans une déclaration signée par Sandra Nkulu Kyungu, parvenue à " *FORUM DES AS* " la Coordination Diaspora du PPRD se réjouit du retour au pays du Président Kabila par la ville de Goma, symbole de

résilience de la nation congolaise. Pour lui

comme pour tous les Congolais, la liberté d'aller et de venir sur tout le territoire national est constitutionnelle (article

30)."

 

 

Contrairement à ce que son laboratoire 

politico-strategique lui avait conseillé, l’ancien président de la République Joseph Kabila est arrivé à Goma, sans susciter un quelconque engouement de  la part de la population meurtrie, constate " *LE PHARE* ". Il y vit presque clandestinement sans 

prendre le risque de faire des apparitions publiques dans les carrefours ou marché, surtout pas convoquer un rassemblement

populaire. Alors que, selon des informations recueillies par le tabloïd, la ville de Goma constituait le premier test pour Joseph Kabila qui comptait se refaire une santé politique ! 

 

 

Malgré le contexte tendu à l’est du pays, Kigali et Kinshasa poursuivent leurs discussions autour de leurs accords miniers avec des entreprises américaines, sous l’égide du département d’tat. Du côté rwandais, révèle " *RFI.FR* ", au moins un protocole d’accord a déjà été signé, tandis qu’à Kinshasa, les négociations se poursuivent. D’après les sources proches des négociateurs, il est exclu que les États-Unis déploient des troupes au sol dans la région. Mais des sociétés privées de sécurité pourraient y être engagées.

 

 

Arrestation du général Pierre Banywesize,

sa famille plaide pour une visite au détenu. Arrêté à Kinshasa depuis le 22 mai par les services de renseignement militaire, rappelle " *L'OBJECTIF* ", à l'issue d'une audition selon des sources familiales, le

général de brigade Pierre Banywesize se trouve toujours en détention et ne bénéficie d’aucune visite ni de son épouse moins encore de ses enfants. 

 

 

Examen d’État 2025 en RDC. Pour " *FORUM DES AS* ", les élèves de Kinshasa sont favorisés par rapport à ceux des provinces. À Kinshasa, explique le tabloïd, les élèves ne paient que 31.000 FC pour passer la session ordinaire de l’examen d’État. Pendant ce temps, leurs camarades

d’autres provinces comme l’Équateur ou le Maï-Ndombe doivent s’acquitter de 85000 FC, voire davantage dans certaines régions. 

 

 

Autre chose. La délivrance de l'autorisation d'organiser une kermesse à Kinshasa revient désormais à la responsabilité du gouverneur de province. Cette annonce, souligne " *DÉPÊCHE.CD* ", est contenue dans le communiqué du ministre provincial du plan, budget, emploi et tourisme.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 29 MAI 2025
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REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 28 MAI 2025

Il n'y a désormais plus de doute, Joseph Kabila séjourne bel et bien à Goma. Arrivé discrètement, le sénateur à vie révèle " *FORUM DES AS* ", entame dès ce mercredi une série de consultations citoyennes.

Accompagné de ses collaborateurs, Kabila, ajoute " *LE POTENTIEL* ", a déjà finalisé les détails de son agenda, qui sera officiellement présenté ce mercredi.
Selon des sources proches de Kabila, ce programme vise à établir un dialogue constructif avec divers acteurs clés de la région. Parmi les premiers invités figurent les autorités de l’AFC/M23 et des représentants des confessions religieuses.

Kabila ‘officiellement’ à Goma, les masques tombent, barre à la Une " *L'AVENIR* ". Qui est celui-là, en pleine zone sous contrôle des groupes armés, peut consulter les maitres des lieux selon son programme? Tout porte à croire que les masques tombent, conclut le tabloïd.

Pour " *ECONEWS* ", l’atterrissage de Joseph
Kabila à Goma, n’est pas un simple déplacement protocolaire. Dans cette ville assiégée par les rebelles de la coalition AFC/M23, chaque geste de l’ancien chef de
l’État est un message politique

Au gouvernement de la République affirme " *AFRICANEWS* ", l’arrivée, de Joseph Kabila à Goma, siège des institutions parallèles mises en place par les rebelles d’AFC-M23, a confirmé son rôle de chef rebelle. Selon le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, les RDCongolais ne veulent plus de Kabila pour son lourd passif cumulé durant ses 18 ans de règne.

De son côté, Julien Paluku, ancien gouverneur du Nord-Kivu, sous Kabila, cité par " *LE QUOTIDIEN* ", s'étonne de voir l'ancien Président de la république se rendre à Goma, sous occupation des rebelles qu'il a combattu.

Pendant ce temps, " *RFI.FR* ", nous apprend ce qu'affirme un rapport central dans l'autorisation de pouvoir poursuivre Joseph Kabila. Ce rapport, écrit la radio mondiale, révèle d’abord que l’auditeur a commencé ses enquêtes contre Joseph Kabila bien avant l’instruction du ministre de la Justice. Il affirme disposer déjà d’un faisceau de preuves. L’auditeur évoque le fait que Joseph Kabila s’était déjà rendu à Goma, mais aussi dans des pays qu’il qualifie d’hostiles, et il dit détenir des preuves supplémentaires en lien avec ces déplacements. Il accuse également Joseph Kabila d’avoir apporté un soutien financier à l’AFC/M23.

Dans un rapport accablant, consulté par " *ECONEWS* ", Amnesty International lève le voile sur une série de violations graves des droits humains perpétrées par le groupe armé AFC/M23 dans l’est de la RDC. L’ONG internationale documente des cas systématiques de torture, d’exécutions
extrajudiciaires et de disparitions forcées dans les zones sous contrôle rebelle, notamment à Goma et Bukavu.

Selon cette source, renchérit " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", le M23, soutenu par le Rwanda, tue, torture et fait disparaître de force des détenus, en prend certains en otage et les soumet à des conditions
inhumaines dans des lieux de détention à Goma et Bukavu.

Le rapport accablant d'Amnesty
International, ajoute pour sa part, " *INFOS27* ", révèle que des détenus sont enfermés dans des cellules surpeuplées, sans accès à l'eau potable, à la nourriture, aux soins médicaux, ni à leurs familles ou avocats. Pire encore, au moins une douzaine d'entre eux ignorent les raisons mêmes de leur arrestation.

Le gouvernement congolais, rapporte " *FORUM DES AS* ", a tenu à lever toute équivoque autour du processus de Washington, initiative diplomatique en cours pour pacifier la région des Grands Lacs et renforcer la coopération régionale. Lors d'un briefing presse conjoint, hier mardi, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a exposé les avancées et les fondements de ce processus, en rappelant les lignes rouges sur lesquelles la RDC ne transigera pas.

Coopération. Selon " *LE JOURNAL"* , l'Union européenne vient d’apporter un appui financier de 20 millions d’euros en faveur de la 31e brigade d’intervention rapide des FARDC, basée à Kindu, dans la province du Maniema, rapporte une source diplomatique,

Bras de fer Mutamba-Mvonde. " *LE JOURNAL* " revient sur les propos tenus lundi dernier par le Ministre de la Justice à l'égard du Procureur général près la cour de cassation sur ce qu'il qualifie de complot pour nuire à sa personne, Si pour certains celà est un recadrage musclé, pour d'autres, c'est plutôt un défi lancé à une autre institution de la République.

Pour Jean-Claude Katende, cité par " *OPINION-INFO.CD* ", un homme d'état ne peut pas défier une autre institution. Il se pose la question sur les raisons de la sortie médiatique de Constant Mutamba devant les agents de son ministère et pense que sa motivation reste quand même ambiguë.

Derrière les invectures et les menaces (« Je ne crains pas la prison »), se cache une guerre bien plus large : un bras de fer judiciaire, politique et peut-être financier, où chaque camp accuse l’autre de détournement, souligne " *ECONEWS* ". Alors que l’Assemblée nationale examine la levée de son immunité, Mutamba promet de « se battre jusqu’au bout ». Mais jusqu’où cette crise ébranlera-t-elle les institutions ?

De son côté " *LA PROSPÉRITÉ"* , annonce un sprint final entre le Ministre de la Justice, dans le duel qui l’oppose au Procureur
Général près la Cour de Cassation, Firmin  Mvonde. D'après le tabloïd, la commission
spéciale de la Chambre basse du Parlement qui a reçu mission d’auditionner le patron de la justice en RDC, a débuté hier mardi ses travaux à huit clos.

Autre chose. Le nouveau passeport congolais disponible, nous apprend " *CONGO NOUVEAU* " qui affirme que le processus d’obtention du nouveau passeport débute le 5 juin prochain. Pour faciliter les demandeurs, l'achat et le remplissage de formulaire se fera en ligne, via le site web officiel du ministère des Affaires étrangères.

Cependant, ajoute le communiqué consulté par " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", pour les détenteurs de l'ancien passeport, point n'est besoin de s'inquiéter, ils pourront l'utiliser jusqu'à la date d'expiration. Le nouveau passeport coexistera avec l'ancien jusqu'en 2030. Le frais de son obtention s'élève à 75$.

Le ministère provincial des Transports
rappelle aux chauffeurs de taxis, bus, VTC et corbillards de Kinshasa qu'ils doivent se faire identifier avant le 31 mai 2025. Selon " *INFOS27* ", cette mesure vise à renforcer la sécurité dans les transports publics et à optimiser les recettes de la ville. Des sanctions sont prévues pour les
contrevenants.

*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 28 MAI 2025
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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 22 MAI 2025

La commission spéciale chargée d'examiner le réquisitoire de l'auditeur
général des FARDC présente son rapport à la plénière de ce jeudi au Sénat. Selon " *LE LAURÉAT* ",  les sénateurs sont conviés à la
plénière prévue ce jeudi 22 mai consacrée à la présentation et adoption du rapport de la commission spéciale chargée d'examiner le réquisitoire de
l'auditeur général

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 22 MAI 2025
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REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 MAI 2025

Accusé de trahison, crimes de guerre, Joseph Kabila attendu à la Commission spéciale ce mardi. Selon " *FORUM DES AS* ", le Président honoraire et sénateur à vie, Joseph Kabila est officiellement convoqué par le Sénat pour répondre des accusations lourdes de conséquences.

 

 

Jamais, commente " *INFOS27* ", la RDC n'était allée aussi loin dans la mise en cause d'un ancien chef de l'état. Soupçonné de complicité avec la rébellion du M23, le sénateur à vie est invité à faire valoir sa version des faits. Mais son absence attendue, souligne le journal, ne devrait pas empêcher la machine institutionnelle de poursuivre son cours vers une décision aux allures de tournant historique.

 

 

Pour " *LA PERCÉE* ", le Sénat ne jure que par l'arrestation de Joseph Kabila. L'ancien Chef de l'État est accusé d'avoir des liens  avec la rébellion de l'AFC/M23 soutenue  par le Rwanda dans l'Est de la RDC. 

 

 

Pour sa part, " *LE POTENTIEL* " estime que l'invitation à se présenter devant le Sénat pourrait être interprétée comme un pas vers la transparence et la responsabilité.

Cependant, des indiscrétions laissent entendre que la Chambre haute du Parlement s’appuiera uniquement sur les textes légaux pour décider du sort de

Kabila. Cela soulève la question de la véritable intention derrière cette démarche. Est-ce un acte de justice, ou une manœuvre politique visant à affaiblir un adversaire ?

 

 

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, José Makila, cadre du Front Commun pour le Congo et proche de Joseph Kabila, cité par " *LE FAX* ", dénonce ce qu'il qualifie de "cabale politique "

 

 

L'actualité, c'est aussi le verdict du procès Bukanga Lonzo. Matata à la porte de Makala, barre à la Une " *OURAGAN* ". Après plusieurs reports et rebondissements, la Cour constitutionnelle se prononce enfin ce mardi 20 mai sur le procès emblématique du fiasco agro-industriel de Bukanga Lonzo, devenu le symbole d'une République pillée de l'intérieur. 

 

 

L’interrogation qui trotte dans tous les esprits, écrit " *LE PHARE* ", est de savoir si, cette fois ci, Dieudonné Kamuleta, le président de cette haute direction, va enfin sifflet la fin des « prolongations

 

 

Pour " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES"* , ceux qui appuient Augustin Matata contre la justice se préoccupent moins de ces fonds du contribuable partis en fumée. Au début de ce dossier, rappelle le tabloïd, Matata avait bien accepté d'affronter la justice

jusqu'à interrompre un séjour en Afrique de l'Ouest...

 

 

Autre chose. Détournement de 39. 800 000 $ pour la construction de la prison à Kisangani, le député national Willy Mishiki déterminé à faire couler Constant Mutamba par une motion de défiance. Selon " *LE FAX* ", une question orale avec débat a été déposée à l'Assemblée nationale le 13 mai dernier par le député national Willy Mishiki.

 

 

Dans un autre chapitre. Accord de paix, Washington attend les amendements de Kinshasa et Kigali. Selon  des sources sûres du journal " *OURAGAN* ", un bref délai a  été accordé aux deux parties afin de formuler leurs observations et proposer des amendements 

 

 

Pour " *LA RÉFÉRENCE PLUS"* , les négociations à Doha au Qatar et l'arrivée des Etats Unis dans le cadre d'un possible accord de paix entre la RDC et le Rwanda rebattent les cartes pour la rébellion, notamment pour l'AFC de Corneille Nangaa, qui pourrait se retrouver marginalisé dans cette éventuelle sortie de crise. 

 

 

Toujours en rapport avec la situation sécuritaire dans l'est du pays, " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", nous apprend que les demandeurs de passeport vivant dans les zones sous contrôle des rebelles AFC/M23 se sentent marginalisés par le

Gouvernement central. Ils se disent dans l'impossibilité de se rendre à l'étranger, faute de passeport.

 

 

Pendant ce temps, nous apprend " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", le Burundi interdit d'accès à son territoire les Congolais détenteurs des documents octroyés par le M23. Pour ce média en ligne, le Burundi envoie un message politique. Une posture qui pourrait peser dans les futures négociations régionales sur la sécurité dans les Grands Lacs.

 

 

Autre chose. Le Parti Ensemble pour la République dénonce les perquisitions opérées chez Moïse Katumbi. Dieudonné Bolengetenge, SG du parti l'a fait savoir hier dans une déclaration parvenue à " *RADIOOKAPI.NET* ".

 

 

Tout a fait autre chose. La Première ministre Suminwa arrive à Tshikapa le 26 mai prochain, annonce " *LE POTENTIEL* ". En tournée dans le Congo profond, la Première ministre Judith Suminwa est attendue dans la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï pour un dialogue sur le développement de cette province du centre du pays. 

 

 

Après la déchéance du Gouverneur du Kasaï-Orientale, le vice-gouverneur, Augustin Kayembe Mulemena, a été notifié hier lundi par le Ministre de l'intérieur, Jacquemin Shabani. D'après le télégramme consulté par " *MEDIACONGO* ", la remise et reprise entre le gouverneur et son adjoint sera supervisé par l'Inspecteur provincial de l'Inspection générale territoriale, avec l'appui du comité provincial de sécurité.

 

 

Lutte contre les embouteillages, la ville de Kinshasa, rapporte " *FORUM DES AS* ", envisage de mettre en œuvre, dans

les prochains jours, une mesure de circulation alternée selon les plaques

d'immatriculation. 

 

 

Pour " *INFOS27* ", c'est mesure cosmétique qui cache mal l'agonie urbaine. Le tabloïd estime que cette mesure d'apparence technique n'est rien d'autre qu'un artifice politique, un aveu d'impuissance maquillé en action. Un emplâtre absurde sur un

système à l'agonie. Kinshasa n'a pas besoin de restrictions, mais d'ambition. 

 

 

Répondant à " *MEDIACONGO* ", Eugène Diomi Ndongala pense qu'en limitant la circulation des véhicules selon une règle alternée, ce texte administratif s'aventure sur un terrain miné, celui des libertés fondamentales. Donc, pour lui, Daniel Bumba défie la constitution.

 

 

Pour sa part, Martin Fayulu, relayé par le journal " *OURAGAN* ", dénonce «une honte routière». Pour le président de l'ECiDé, cette mesure n'est qu'un subterfuge mal déguisé, révélateur de l'incapacité 

chronique des autorités à gérer le chaos urbain qui paralyse quotidiennement la capitale congolaise.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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REVUE DE PRESSE DU MARDI 20 MAI 2025
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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 15 MAI 2025

Le Sénat examine ce jeudi la demande de poursuites contre Joseph Kabila, rapporte " *INFOS27* ". Accusé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, trahison et participation à un mouvement insurrectionnel lié à la rébellion du M23, Joseph Kabila pourrait voir son immunité

parlementaire remise en cause. 

 

 

Le Ciel s’obscurcit pour Joseph Kabila, écrit de son côté " *LE PHARE* ". Pour avoir refusé d’observer les obligations que lui 

imposent la Constitution, et choisi de trahir 

la patrie en soutenant ceux qui l’agressent, 

l’ancien président de la République, Joseph Kabila, s’est attiré de sérieux ennuis. Soudain, commente le tabloïd, sa carrière politique subit un coup dur avec tous risques d’être définitivement compromise.

 

 

En réaction, Francine Muyumba, citée par " *MEDIACONGO* ", dénonce la démarche du Sénat. « Les immunités de l’ancien Président Joseph Kabila lui sont accordées en vertu de son statut d’ancien Chef de l’État, et non en tant que sénateur élu », a-t-elle réagi au réquisitoire de l’Auditeur Général des FARDC. Pour ce cadre de la famille politique de Joseph Kabila, l’initiative du Sénat n’a aucune base légale.

 

 

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, souligne pour sa part, " *FORUM DES AS* ", a insisté sur le fait que Kabila est

poursuivi en sa qualité de sénateur à vie et non en tant qu’ex-président de la République.

 

 

On conclut ce dossier avec " *LE POTENTIEL* ", qui estime que cette hargne et cette détermination du régime Tshisekedi font penser à une scène de ménage dont les partenaires ont décidé de se régler des comptes et liquider l’héritage commun que les deux époux s’étaient constitué durant leur idylle. 

 

 

Pendant ce temps, rapporte " *LE PHARE* " le 

Gouvernement décide de passer à la vitesse supérieure. Après l’interdiction des activités du PPRD, le Gouvernement vient d’adresser une requête à la Cour constitutionnelle en vue de la dissolution 

des partis politiques dont les responsables 

ont clairement affiché leur collaboration et 

participation aux mouvements terroristes qui endeuillent la patrie. Au total, quatre partis  politiques sont pour le moment visés, avec possibilité de voir la liste peut-être s’allonger. Le parti de l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, le PPRD vient en tête, précise le tabloïd.

 

 

Dans un autre chapitre. Initialement prévu hier mercredi, le verdict sur le procès Bukanga Lonzo, dans lequel l'ex- Premier ministre Matata Ponyo et deux de ses co-accusés sont impliqués, sera connu le 20 mai, à 13 heures.  L'annonce de ce report explique " *LA PERCÉE* ", a été faite par le greffier en chef de la Cour constitutionnelle.

 

 

Le journal " *FORUM DES AS* ", semble connaître la raison de ce report. A en croire les sources du tabloïd, c’est suite à une impasse parmi les juges constitutionnels. En effet, depuis mardi jusqu’à hier mercredi, les robes noires

semblaient peiner à accorder leurs violons sur la peine à infliger à l’accusé principal en

l’occurrence, Augustin Matata Ponyo.

 

 

Le procureur général près la Cour Constitutionnelle, rappelle de son côté, " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", poursuit l'ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo, actuellement député national, Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, et Christo Grobler, patron de la firme sud-africaine Africom pour détournement présumé de plus de 285 millions de dollars américains destinés au projet du parc agro-industriel

 

 

Pour " *INFOS27* ", ce contretemps

prolonge le suspense autour d’un dossier aux ramifications politiques et financières considérables, portant sur la disparition

présumée de plus de 285 millions de dollars. 

 

 

Pour sa part, ' *LE POTENTIEL* ", estime que le report du verdict au 20 mai 2025 sera scruté de près par les observateurs, les

acteurs politiques et la société civile. Les décisions qui seront prises dans les jours à venir pourraient avoir un impact significatif sur la stabilité politique du pays et sur la confiance envers ses institutions.

 

 

Donc, conclut " *LE PHARE* ", Augustin Matata Ponyo, Deograrias Mutumbo Mwana Nyembo et Christo Grobler restent 

en sursis. Leur sort sera connu dans six jours.

 

 

Poursuivons cette revue de presse avec " *LE LAURÉAT* " qui annonce le remaniement du gouvernement. Selon des sondages récents, plus de trente ministres sont jugés inefficaces par l'opinion publique. trente! C'est un véritable raz-de-marée de mécontentement qui s'abat sur certains membres du gouvernement de la

Première ministre Judith Suminwa.

 

 

Autre chose. Chaude ambiance au Palais du Peuple, Vital Kamerhe sur un siège éjectable ? C'est la Une du journal " *LE NOUVEL OBSERVATEUR* ". Celui qui passe aujourd'hui pour être le vrai porte-parole de

l´Union sacrée pour la nation, le député Eliézer Ntambwe, vient d´annoncer les couleurs sur l´éviction probable de Vital Kamerhe de ses fonctions de speaker de l'Assemblée nationale. Eliezer Ntambwe a

pris comme prétexte de s´en prendre à l'élu de Bukavu, le motif de bloquer les contrôles parlementaires...

 

 

Tout a fait autre chose avec cette triste nouvelle. Selon " *FORUM DES AS* " une tragédie routière a frappé la province du Kasaï hier mercredi, lorsqu'un grave accident s'est produit dans la colline de Kele, située non loin du rond-point 3Z, dans la ville de Tshikapa. Un camion de marque Mercedes, en provenance de Kananga, bien chargé (personnes et biens), s'est renversé, sans cause apparente. Bilan ; 7 morts (5 femmes et 2 hommes), selon les témoignages.

 

 

Dans le reste de l'actualité. A l'occasion de la Journée nationale des FARDC, initialement célébrée le 17 mai, le gouvernement a décidé de déplacer exceptionnellement le jour férié au vendredi 16 mai 2025. Dans un communiqué officiel, consulté par " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", le ministre du Travail a précisé que cette mesure s'explique par le fait que le 17 mai coïncide cette année avec un samedi, jour déjà non ouvrable pour le secteur public.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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REVUE DE PRESSE DU JEUDI 15 MAI 2025
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REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 14 MAI 2025

Bukanga Lonzo : verdict attendu ce mercredi 14 mai, annonce " *LE PHARE* ". La Cour constitutionnelle prononcera aujourd’hui son verdict dans l’affaire de détournement présumé des fonds alloués à la création du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo, dans la province du Kwango, qui oppose l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo et ses deux coaccusés, MM. Deogratias Mutombo Mwana Nyembo et Grobler Christo Stephanus, à la RDC.

 

 

Pour " *ECONEWS* ", ce mercredi 14 mai marque un jour décisif pour la justice

congolaise. Après trois années de rebondissements judiciaires - entre déclaration d’incompétence en 2021 sous Dieudonné Kaluba et revirement sous Dieudonné Kamuleta en 2022, cette saga

aux relents politiques pourrait trouver son épilogue.

 

 

Au cours de la dernière audience, affirme " *FORUM DES AS* ", le procureur général près la Cour constitutionnelle a requis dix ans de travaux forcés, de servitude pénale et

d'inéligibilité à l'encontre de Matata Ponyo

 

 

De son côté " *LE QUOTIDIEN",* rappelle que lors de la dernière audience publique, 

l’homme à la cravate rouge ne s’est pas présenté devant les juges encore moins ses avocats. L’élu de Kindu a fait prévaloir 

ses immunités parlementaires en tant que député national. 

 

 

Ces immunités justement sont à la base de tensions à l’Assemblée nationale entre les députés nationaux. Selon " *LE POTENTIEL* ', une résolution visant à

protéger ses immunités parlementaires, soutenue par plus d’une centaine de députés, est au centre d’une controverse. Toutefois, malgré ce large soutien, la

résolution n’apparaît pas à l’ordre du jour, ce qui provoque une forte indignation parmi les élus. Ainsi, un bras de fer se profile à l’Assemblée nationale autour de l’affaire immunités de Matata et le procès Parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo.

 

 

Justice encore avec " *ECONEWS* ", qui dénonce les contradictions de Constant Mutamba dasns l’affaire des 39 millions de dollars. Dans un premier temps, explique le tabloïd, son cabinet a publiquement démenti les alertes de la Cenaref, cette cellule de renseignement financier qui osa révéler une sortie frauduleuse de fonds dans un marché négocié de gré à gré, formule

toujours suspecte dans un État où la transparence des marchés publics reste un vœu pieux. Puis, dans un second temps, le ministre a, en catimini, confirmé les faits auprès de la même Cenaref.

 

 

Toujours dans le secteur de la Justice avec l'affaire du décès du Brigadier Fiston Kabeya. D'après " *DEPECHE.CD* ", la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, réunie lundi 12 mai,  au camp Lufungula, a fixé la date du verdict au jeudi 15 mai, à l’issue des plaidoiries finales.

 

 

Situation sécuritaire. Pour le retour de la paix en RDC, Olusegun Obasanjo au four et au moulin, constate " *L'AVENIR* " qui rappelle qu'il a déjà rencontré l’ancien président congolais Joseph Kabila à Harare, l’opposant Moïse Katumbi et l’ancien ministre Mbusa Nyamwisi à Bruxelles et prévoit, selon des sources proches de " *RFI.FR* ", de rencontrer prochainement des évêques congolais, ainsi que l'opposant Martin Fayulu.

 

 

" *AFRICANEWS* " s'intéresse aux déboires de Rwandair après les sanctions de Kinshasa. La fermeture de l'espace aérien congolais aux avions immatriculés ou opérant depuis le Rwanda a causé d'énormes déboires à Rwandair, la compagnie nationale rwandaise d'aviation. Sa Directrice générale, Yvonne Manzi Makolo, a avoué que l'entreprise est sérieusement handicapée par cette mesure de Kinshasa, prise en février dernier pour riposter contre 

le soutien avéré du pays de Kagame aux rebelles du M23.

 

 

Une étude de l'Institut de recherche Ebuteli, publiée hier mardi, révèle que la corruption à tous les niveaux du système électoral exacerbe la crise de légitimité et le déficit de recevabilité des institutions politiques. Selon ce rapport, consulté par " *RADIOOKAPI.NET* ", le processus électoral de 2023 s’est caractérisé par des pratiques de corruption sous diverses formes dont le détournement des dispositifs électroniques de vote...

 

 

La RDC bientôt sur les maillots de l'AS Monaco, révèle " *JEUNEAFRIQUE* ". Selon le média panafricain, les deux parties ont signé un protocole d’accord pour promouvoir l’image du football congolais et le tourisme en RDC sur les trois prochaines saisons du club monégasque.

 

 

Dans un autre chapitre. Fatshi s'imprègne du dispositif de délivrance de nouveaux permis de conduire. Selon " *FORUM DES AS* ", le Président Félix Tshisekedi s'est rendu hier mardi, à la Société de Production des Permis de Conduire (SPC), partenaire officiel de la Commission Nationale de Délivrance des Permis de Conduire (CONADEP). Au siège de cette entreprise, le Chef de l'Etat a tenu à s'imprégner du fonctionnement de ce guichet unique, dédié à l'obtention du nouveau permis de conduire biométrique.

 

 

Dans le reste de l'actualité. Le Conseil syndical pour l’émergence des travailleurs a annoncé la tenue d’un sit-in ce mercredi 14 mai 2025 devant le cabinet de la ministre de l’Éducation nationale, à

Kinshasa-Gombe. Cette manifestation, écrit " *INFOS27* ", vise à faire pression sur les autorités compétentes pour la réactivation à la paie des enseignants

désactivés et la mécanisation des nouvelles unités scolaires qui n’ont pas encore été prise en charge administrativement.

 

 

En Santé, " *OURAGAN.CD* ", salue des progrès enregistrés à Kinshasa, Mongala et Tshuapa sur la couverture vaccinale. Selon ce média en ligne, en une année, elle est passée de 49,5 % à 58,9 % à Kinshasa, de 8,2 % à 26,6 % dans la Mongala, et de 15,4 % à 21,7 % dans la Tshuapa. Ces résultats sont attribués au plan Mashako, pierre angulaire de la stratégie nationale de vaccination.

 

 

Constructions anarchiques à Kinshasa, " *ACTU7.CD* ", dénonce la démolitions sélectives. Pour certains analystes, l’hôtel de ville, appliquerait la loi du plus fort. L’exemple type est celui de la baie de Ngaliema où l’ultimatum de 48 heures accordé aux gros poissons propriétaires des bâtisses de s’en aller avant que le Bulldozer de l’hôtel de ville ne passe à l’action, n’a rien produit jusqu’à présent. Pourtant, le danger est permanent et visible.

 

 

Embouteillages, surfacturation du prix de la course, routes délabrées,

insalubrité, ...les Kinois s'interrogent sur la compétence des autorités ! Les Kinois, écrit " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", agonisent dans un pays potentiellement très riche, font face à des embouteillages interminables, des routes en piteux état et une circulation désorganisée, les habitants vivent au milieu des déchets, les rues jonchées d'ordures nauséabondes, entourés des rivières, elles-mêmes encombrées,…, Kinshasa est devenu un véritable capharnaüm.

 

 

Pour " *LE POTENTIEL* ", il est difficile de trouver une route à Kinshasa qui ne soit pas déformée par le temps et l’usage. Les rares artères en cours de réhabilitation

semblent condamnées à une détérioration rapide. Les travaux d’amélioration sont souvent mal exécutés ou abandonnés, laissant les usagers dans une spirale de frustration.

 

 

 *Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)* 

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REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 14 MAI 2025
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LISEZ LA REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 MAI 2025

Une dizaine d'opposants, dont Moïse Katumbi, Zoé Kabila et Richard Muyej, ont signé une lettre ouverte adressée à la communauté internationale et aux organisations de la société civile pour déplorer des actes arbitraires dont ils sont victimes, lesquels bafouent leurs droits fondamentaux. Ces opposants, rapporte " ACTUALITE.CD ", accusent Kinshasa de les empêcher de porter leur voix à l'international, après son refus de renouveler les passeports de plusieurs opposants de Ensemble pour la République, dont Moïse Katumbi et Olivier Kamitatu, décriant une tentative de museler l'opposition.

Pendant ce temps, " ECONEWS ", dénonce le dédoublement de l'UDPS Tshisekedi qui pour le tabloïd est une honte pour le parti présidentiel. La dernière passe d’armes
en date remonte à ce dimanche 11 mai 2025. Dans un communiqué, Augustin Kabuya, présenté comme secrétaire général et président ad intérim, a convoqué
une réunion avec les députés UDPS et alliés de la mosaïque. Une initiative immédiatement rejetée par Deo Bizibu, qui, dans une contre-proclamation, a dénié toute légitimité à son rival.

Bientôt Tshisekedi en mission d’itinérance dans le Congo profond, rapporte " LE QUOTIDIEN ". Dans le cadre de ses visites
d’itinérance, le Président de la République
a annoncé le début de la prochaine série qui partira de la province du Lualaba avant de se poursuivre dans le Kongo Central, dans l’espace Grand Bandundu et enfin dans l’espace Grand Equateur.

À travers cette démarche d’itinérance, renchérit " INFOS27 ", le chef de l’État confirme son engagement à écouter les préoccupations de la population, à constater de visu l’état des infrastructures et à impulser une dynamique d’action concrète.

Sur le plan sécuritaire, " LA RÉFÉRENCE PLUS ", fait le bilan des 100 premiers jours d'occupation de Goma par l'AFC-M23 qui sont marqués, selon le tabloïd par la peur et la précarité extrême.

Obasanjo rencontre Katumbi en Europe. Avec le chef de l’Opposition institutionnelle, rapporte " AFRICANEWS ", le co-facilitateur Obasanjo a parlé des pistes de sortie de crise et des voies indiquées pour aboutir à la réconciliation et la cohésion nationales.

Dans le reste de l'actualité.  39 millions USD pour la construction de la prison de Kisangani, Mutamba et Fwamba dans la tourmente. A en croire " ECONEWS ", un contrat de construction d'un complexe pénitentiaire à Kisangani,
d’une valeur de 39.877.067,96 USD, fait actuellement l’objet d’une vive polémique.
Attribué en mode gré à gré à la société Zion Construction, cette affaire met en lumière d’inquiétantes irrégularités dans le processus d’attribution. Le marché, signé directement entre le Ministre d’État de la
Justice et Zion Construction, enfreindrait
clairement la loi sur les marchés publics.

Pour le cabinet du Ministre des Finances,  relayé par " LA RÉFÉRENCE PLUS ", Mutamba et Fwamba ne sont que des victimes d'une campagne de désinformation. D'après le tabloïd, il n'y a aucun marché de construction de prison à Kisangani, qui aurait été payé par le ministère des Finances ; aucun paiement non plus n'a pas été effectué par le Trésor public ou un autre compte géré par ledit ministère ", rappelle le cabinet Fwamba

Dans une mise au point officielle parvenue au journal " LE QUOTIDIEN ", le Ministère de la Justice a apporté plusieurs précisions afin de rétablir la vérité. Il affirme qu'aucun contrat portant sur cette somme n'a été signé et que la lettre présumée de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP), largement diffusée sur la toile, relève de la fake news.

Toujours en justice avec " ECONEWS " qui s'intéresse à la polémique entre Kamerhe et Kamuleta autour du procès Bukanga Lonzo. Alors que la RDC s’apprête à vivre un moment décisive de son histoire institutionnelle, deux visions du pouvoir s’affrontent. D’un côté, Vital Kamerhe, gardien sourcilleux des prérogatives
parlementaires. De l’autre, Dieudonné Kamuleta, prêt à bousculer les traditions juridiques. Ce 14 mai, bien plus qu’une simple audience censé rendre le verdict dans le procès Bukanga Lonzo qui met en cause le député national Matata Ponyo Mapon sous son statut d’ancien Premier ministre, c’est l’équilibre des pouvoirs qui se joue à Kinshasa.

Pour " *FORUM DES AS* ", le 14 mai 2025 n'est pas seulement la date du procès
Matata Ponyo. C'est le climax d'une crise inédite dans l'histoire institutionnelle de la
RDC. Un affrontement aux allures de duel final : l'État de droit contre l'État du bon
vouloir.

Kamuleta cherche-t-il à sauver son poste en sacrifiant Matata ? La question est à la Une de " CONGO NOUVEAU ". Le mandat de Kamuleta arrive à son terme, rappelle le trihebdomadaire. Son bilan reste terne, contesté. Aucune réforme d’envergure.
Aucune avancée majeure. Pire : son image a été ternie par les scandales, les contradictions, et une gestion de l’affaire Matata qui ressemble à une fuite en avant.
Aujourd’hui, commente le tabloïd, une hypothèse cynique circule : Kamuleta
serait prêt à tout pour offrir une “prise de guerre” au pouvoir politique.

L'actualité, c'est encore et toujours les propos tenus récemment par Nicolas Kazadi. Dans une déclaration officielle dont " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", s'est procuré une copie, le Cadre de Concertation des Forces Politiques et Sociales de la RDC a fermement réagi à ces accusations. Selon l'organisation, ces révélations « apportent un éclairage indéniable sur la gouvernance de Félix Tshisekedi » et mettent en lumière « des pratiques douteuses dans la gestion des fonds publics, assimilées à un patrimoine familial ».

A ce sujet, " AFRICANEWS ", nous apprend que l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi se rendra ce lundi, sauf changement de dernière heure, devant des
délégués de la communauté du renseignement.

Autre chose. Jules Alingete, une chute brutale, titre " CONGO NOUVEAU ". Le dossier de 30 millions de dollars de jeton de présence partagés entre des individus qui ont participé à la renégociation du contrat chinois avec la SICOMINES a-t-il fait couler le puissant patron de l’Inspection générale des finances ? Au four et au moulin lors de ces discussions, Jules Alingete a perçu 30 millions de dollars de jeton de présence pour se partager avec d’autres personnalités qui ont pris part aux réunions liées à la négociation de ce « contrat du siècle » signé en 2008 et renégocié en 2023-2024.

Tout a fait autre chose. Chasse aux ports illégaux : Bemba ouvre un front à hauts risques. Plusieurs fois annoncée par des ministres ayant la charge de gérer le secteur du transport, de Mobutu à Tshisekedi, en passant par Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila, rappelle " LE PHARE ", la fermeture des ports illégaux est restée un slogan creux. D’où le scepticisme presque total suscité par l’initiative de l’actuel VPM en charge des Transports...

Dans un autre chapitre. Plus de 100 morts à Fizi victimes des inondations. Selon " L'AVENIR ", la nuit du 9 au 10 mai 2025 a plongé le village de Kasaba, dans une tragédie d'une ampleur dévastatrice. Ce coin paisible du territoire
de Fizi, en Sud-Kivu, a été le théâtre d'inondations dramatiques causées par des pluies torrentielles incessantes, qui ont fait basculer la vie de ses habitants en un instant.

La ville de Kinshasa se déprécie de plus en plus, constate " FORUM DES AS ". La capitale de la RDC ne fait que perdre son visage d'antan au fur et à mesure que les
années passent. De Kin-labelle qu'il était, il y a des décennies Kinshasa est aujourd'hui Kin -la poubelle ou Kin l'insalubre.

Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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