
Nous débutons cette revue de presse avec " *FORUM DES AS* " qui révèle une crise en perspective à l'assemblée nationale. Ça vole bas à l'Assemblée nationale. La tête de Vital Kamerhe au perchoir de la
Représentation nationale semble ne plus plaire à certains élus. Alors que les deux chambres parlementaires sont en vacances, un groupe de députés nationaux aurait initié une pétition pour descendre Vital Kamerhe.
Information confirmée par " *LE POTENTIEL* ", qui révèle que plus de 40 signatures déjà recueillies. Le bureau de l'Assemblée nationale, dirigé par Vital Kamerhe, fait l'objet d'une pétition initiée
par député Denis Tshibangu pour mauvaise gestion des frais de fonctionnement et non- paiement des assistants parlementaires.
À la veille de la session budgétaire, ça sent le roussi au Parlement. A en croire " *LE PHARE* ", dans les couloirs du Palais du
peuple, tout comme dans les salons huppés où se traitent des questions
politiques et autres cercles amicaux et de réflexion, on laisse entendre que la
prochaine rentrée parlementaire promet des étincelles. Les Présidiums de toutes les deux chambres, Assemblée nationale et Sénat, seraient menacés par des pétitions visant la déchéance de leurs présidents, en l’occurrence Vital Kamerhe pour l’Assemblée nationale et Jean-Michel Sama Lukonde pour le Sénat.
Dans un autre chapitre. La crise congolaise au cœur d'une confiance annuelle sur la paix en Afrique, en l'absence du gouvernement Tshisekedi. D'après " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", le dialogue annuel sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la Fondation Thabo Mbeki s'est ouvert hier mercredi près de Johannesburg. Cette année, précise le tabloïd, la RDC est au programme des
discussions. Mais si l'opposition congolaise sera présente, le gouvernement
et les conseillers de Félix Tshisekedi, eux, ont décliné l'invitation de l'ancien président sudafricain.
Concernant ces assises, " *RADIOOKAPI.NET* ", nous informe que certains opposants ont été empêchés de quitter la RDC. Le média Onusien cite notamment Jean-Marc Kabund et les délégués du parti de Matata Ponyo.
Pendant ce temps, " *LA PROSPÉRITÉ* ", estime que le refus des prélats catholiques et protestants à cette démarche de l'ancien président sud-africain, entame même la crédibilité de ce forum. Les
confessions religieuses restent cocus sur leur feuille de route.
Autre chose. Le secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix a entamé, hier mercredi une visite officielle en RDC ; laquelle, écrit " *LE POTENTIEL* ", va se poursuivre jusqu'au 7 septembre. A en croix un communiqué partagé par le Service presse de la Monusco, cette visite vise à réaffirmer l'engagement constant de l'ONU en faveur des processus de paix en cours, ainsi que de la protection des civils, dans la perspective d'une paix durable et d'une stabilité renforcée en RDC et dans la région des Grands-Lacs.
Dans un contexte sécuritaire complexe, le SG adjoint de l'ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, renchérit " *LA PROSPÉRITÉ* ", a entamé, depuis hier mercredi une visite officielle de 5 jours en RDC.
Au cours de son séjour, conclut " *RADIOOKAPI.NET* ", Jean-Pierre Lacroix entamera ses consultations à Kinshasa dès ce jeudi. Il va rencontrer les plus hautes autorités du pays, notamment le Président de la République et la Première ministre. Il échangera également avec des représentants des partis d’opposition et des confessions religieuses sur les évolutions récentes du contexte politique et sécuritaire, ainsi que sur les activités de la MONUSCO.
Tout a fait autre chose avec " *LA PERCEE* ", qui s'intéresse à l'avenir politique de Constant Mutamba après sa condamnation. Selon le tabloïd, son avenir politique est, selon plusieurs analystes, grandement compromis. Et
pourtant, du ministère de la Justice au prononcé de la peine par la plus haute
juridiction de l’ordre judiciaire de la RDC,
Constant Mutamba a vu sa côte de popularité grimper, un atout dont il devait se servir lors de prochaines joutes s'il n'était pas privé de ses droits civiques et
politiques.
Nous terminons avec cette tension qui persiste à la Mairie de Lubumbashi. D'après " *FORUM DES AS* ", Jacquemain Shabani a confirmé Patrick Kafwimbi. À en croire le ministre de l'intérieur, malgré l'ordonnance présidentielle et la décision de justice, l'installation des maires rentre dans les attributions du ministère de l'Intérieur sur fond de la relation de subordination qui les lie étroitement. Cette
réaction fait suite à un bras de fer entre Patrick Kafwimbi, nommé maire intérimaire par Jacquemain Shabani, et Joyce Tunda, qui assumait ce poste depuis le départ de Martin Kazembe.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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