Les étudiants de la colline inspirée ont manifesté contre l'agression rwandaise en soutien des FARDC ce jeudi 30 décembre 2025.
Bien qu'elle soit déclarée journée sans cours pour les établissements supérieurs sur l'étendue du territoire national par Madame le Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire en vue de soutenir les forces loyalistes au front et témoigner une attitude de solidarité à la population de l'Est, les étudiants de l'Université de Kinshasa se sont décidés à battre le macadam ce jeudi.
Ces manifestants ont été interceptés et dispersés par la police au niveau de l'intendance générale et ce, pour faire respecter la décision du Gouverneur de la Ville de Kinshasa interdisant toutes manifestations publiques dans la capitale de la RDC.
Pas de dégâts signalés jusque-là, néanmoins des pneus ont été brûlés et il est signalé une interdiction d'accès des motos par la garde universitaire sur le site universitaire.
En ces instants critiques pour notre nation, je m’adresse à vous avec la gravité et la solennité qu’impose la situation. L’Est de notre pays, en particulier les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, fait face à une aggravation sans précédent de la situation sécuritaire.
Les Forces de Défense du Rwanda (RDF), en soutien de leurs marionnettes du M23, poursuivent leur entreprise terroriste sur notre territoire, semant la terreur et la désolation parmi nos populations.
Je partage avec vous la douleur et l’indignation face à ces attaques barbares. Ces actes ne sont pas seulement une attaque contre la République, mais une offense à l’histoire et à la dignité de notre peuple.
En ces moments difficiles, je vous appelle à la résilience et surtout à la résistance.
Face à cette situation, permettez-moi de vous rassurer : une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours. Nos vaillantes Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), symbole de courage et de patriotisme, sont pleinement mobilisées, prêtes à défendre chaque centimètre de notre territoire.
J’ai personnellement convoqué et présidé des réunions de crise avec une équipe restreinte du Gouvernement, le haut commandement militaire ainsi qu’une réunion interinstitutionnelle, afin d’évaluer les récents développements de la situation et de lever les options pour repousser les agresseurs et reconquérir chaque parcelle de notre territoire.
A cet effet, j’ai nommé ce 28 janvier le Général-Major Évariste SOMO KAKULE au poste de Gouverneur militaire du Nord-Kivu pour renforcer la coordination des opérations militaires et restaurer l’autorité de l’État.
Nous privilégions la voie du dialogue, mais toujours avec lucidité
Parallèlement, nous avons engagé d’importantes démarches diplomatiques, notamment au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que dans le cadre du Processus de paix de Luanda, auquel nous restons pleinement engagés malgré les obstacles. Nous privilégions la voie du dialogue mais toujours avec lucidité, tout en restant fermement résolus à défendre notre territoire et notre souveraineté par tous les moyens nécessaires.
Mais ce combat n’est pas celui des seules FARDC. C’est le combat de tout un peuple, le combat de notre identité congolaise, afin de léguer aux générations futures un pays prospère et en paix.
À tous nos compatriotes, dans chaque province, chaque ville, chaque territoire et chaque village, ainsi que ceux de la diaspora, sans distinction d’appartenances ethniques ou politiques, unissons nos efforts. Apportons un soutien indéfectible, moral et matériel, à nos vaillants soldats. Mobilisons-nous comme un seul homme pour défendre notre souveraineté et sauvegarder notre intégrité territoriale.
Je suis pleinement conscient des souffrances de nos compatriotes qui fuient les hostilités. Le gouvernement est instruit d’activer le plan d’urgence humanitaire pour venir en aide aux déplacés.
À vous, habitants de Goma et des environs, je ressens profondément votre douleur, qui est aussi la mienne. Elle traverse nos cœurs et nos âmes en tant que fils et filles d’une même patrie.
Mais face à cette épreuve, je vous exhorte à puiser dans cette force intérieure qui fait la grandeur du peuple Congolais. Résistez avec courage, faites preuve de vigilance constante et gardez votre calme malgré l’adversité.
Sachez que nous ne sommes pas restés inactifs. Des plans de contingence sont préparés pour assurer la protection de la population civile et prévenir toute escalade de la violence. Les dispositifs de sécurité ont été renforcés pour protéger les zones stratégiques, et nous travaillons sans relâche pour garantir le fonctionnement des services essentiels.
Je tiens à rendre un hommage solennel à tous ceux qui ont payé le prix ultime dans cette lutte pour notre dignité et notre souveraineté. J’ai une pensée pieuse pour le Général-Major Peter CIRIMWAMI, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, tombé l’arme à la main.
Je m’incline avec respect devant la mémoire de tous nos militaires et les Wazalendo tombés sur le champ d’honneur, des soldats de la Mission de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo (SAMIDRC) qui combattent à nos côtés, des casques bleus de la MONUSCO qui ont sacrifié leur vie pour la paix, ainsi que des innombrables civils victimes de la barbarie ennemie. Leur courage et leur sacrifice ne seront jamais oubliés, et nous portons leur flambeau avec la ferme détermination d’achever leur noble combat.
Je voudrais ici interpeller directement la communauté internationale et l’Union Africaine : le Rwanda continue de violer ouvertement et sans scrupule les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies ainsi que les accords régionaux.
Pire, ces agissements se déroulent dans une impunité totale, et ce, avec un mépris manifeste des règles internationales et des valeurs que ces institutions sont censées défendre. Cette attitude arrogante, qui ne cherche même plus à masquer ses forfaits, est une provocation inacceptable à l’égard de notre souveraineté et de la stabilité régionale.
La présence de milliers de soldats rwandais sur notre sol, leur soutien politique, logistique et militaire à leurs pantins du M23, ainsi que leur implication dans l’exploitation illégale de nos ressources naturelles nous conduisent tout droit à une escalade aux conséquences imprévisibles, mettant en danger toute la région des Grands Lacs.Votre silence et votre inaction face à la barbarie du régime de Kigali et aux atrocités perpétrés par ses supplétifs sur notre territoire constituent un affront non seulement à la République Démocratique du Congo, mais également aux valeurs universelles de justice et de paix.
Le peuple Congolais prend acte de cette passivité, qui frôle la complicité. Soyez sûrs d’une chose : la République Démocratique du Congo ne se laissera pas humilier, ni écraser. Nous nous battrons et nous triompherons.
Condamnation des attaques des ambassadeurs et des pillages
Congolaises et Congolais,
L’heure est certainement grave mais notre détermination est encore plus inébranlable. Ce moment critique nous offre l’opportunité de montrer au monde ce qui fait notre force : notre unité sans laquelle tous nos efforts seraient vains.
Je vous appelle à être vigilants, mais à ne pas céder à la haine, aux divisions ou à la violence.
Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de vandalisme et de pillage qui ont visé certaines missions diplomatiques accréditées en République Démocratique du Congo ainsi que des intérêts privés dans la Ville de Kinshasa. Ces comportements irresponsables dénaturent l’expression saine de notre colère face à l’agression barbare nous imposée et jettent une ombre sur les manifestations pacifiques de soutien à nos vaillantes Forces Armées, qui luttent avec courage et abnégation pour défendre notre souveraineté.
Notre engagement doit rester ferme et discipliné. Nous gagnerons cette guerre par notre unité, notre courage et notre sens de responsabilité, et non par la violence aveugle et l’anarchie.
Cette victoire ne sera possible que si chaque Congolais, où qu’il soit, prend toute la mesure du combat qui est le nôtre. J’appelle donc la nation entière : hommes et femmes ; jeunes et vieux ; acteurs politiques ; opérateurs économiques ; membres de la société civile, confessions religieuses, artistes et sportifs, à se mobiliser, à faire bloc derrière nos vaillantes Forces Armées et à contribuer, chacun à son niveau, à l’effort de guerre.
J’ai instruit le Gouvernement de mettre en place des mesures rigoureuses de réduction du train de vie des institutions et de leurs animateurs, afin que les ressources ainsi économisées soient directement réorientées vers le soutien à nos Forces Armées. Dans cet effort national, j’en appelle également à la responsabilité du secteur privé, qui est invité à contribuer activement à cette cause commune.
Nos soldats se battent avec héroïsme pour la défense de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté. Ils ont besoin de notre soutien total, qu’il soit moral, matériel ou logistique.
À la jeunesse congolaise, pilier et espoir de notre nation, je vous exhorte à répondre massivement à l’appel de la patrie. Le moment est venu de vous lever, de mettre votre énergie et votre créativité au service de la nation. Nous devons renforcer nos rangs, et chaque jeune Congolais prêt à défendre son pays a une place au sein de nos Forces Armées.
Enrôlez-vous massivement dans l’armée ! Vous êtes le fer de lance de notre projet, et votre mobilisation est déterminante pour la victoire finale.
Aux braves populations du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, vous êtes le symbole de la résilience congolaise, une source d’inspiration pour toute la nation. Vous n’êtes pas seuls dans cette épreuve : la République tout entière se tient à vos côtés, unie dans l’espoir et la lutte. Ensemble, nous ferons face et triompherons de cette épreuve.
À nos vaillantes Forces Armées et aux Wazalendo, véritables sentinelles de la souveraineté nationale, je rends un hommage appuyé et vous exprime, au nom de toute la République, notre reconnaissance infinie et notre fierté inébranlable. Votre bravoure, votre discipline et votre engagement sans faille inspirent et mobilisent tout un peuple déterminé à défendre son territoire.
Sachez-le, la République ne vous abandonnera jamais. Votre combat est le nôtre, et vos sacrifices ne seront jamais oubliés. Vous incarnez l’honneur de la nation congolaise.
A tous mes compatriotes d’ici et de la diaspora, la République Démocratique du Congo ne pliera pas. La République Démocratique du Congo ne reculera pas. Je ne vous abandonnerai jamais, j’en ai fait le serment.
Le soleil n’a pas cessé de briller sur notre patrie. Ensemble, main dans la main, nous surmonterons cette tempête et nous ouvrirons une ère nouvelle de paix et de prospérité pour les générations futures.
Que Dieu bénisse la République démocratique du Congo et son peuple,Je vous remercie.
La population de Kinshasa, mobilisée comme un seul homme, a envahi ce mardi 28 janvier 2028 les rues de la capitale congolaise pour protester contre la guerre dans la partie l'Est de la République Démocratique du Congo.
Comme on l'a constaté, d'une manière unanime les kinois ont affiché une détermination à montrer aux yeux du monde leur ras-le-bol face à l'agression dans l'Est de la République Démocratique du Congo dont sont les victimes de innocents.
La Ville-Province de Kinshasa a vécu un mardi atypique. Les kinois ont pris d'assaut les différents grands artères de la capitale congolaise antonnant des chansons patriotiques marquant leurs soutiens aux FARDC et leur détermination à protester contre l'agresseur Rwandais agissant en RDC via le M23 et l'Alliance Fleuve Congo.
Le boulevard Lumumba et celui du 30 Juin ont connu des barricades empêchant la circulation des engins d'une part et d'un autre servant à mobiliser les usagers à avoir sur eux des branches de palmiers en signe de compassion de la douleur de la population de l'Est de la République Démocratique du Congo.
L'ambassade d'Ouganda, de Rwanda et celle de la France en République démocratique du Congo ont fait l'objet d'attaque par les manifestants très en colère pour dénoncer l'hypocrisie de la communauté internationale face à la situation sécuritaire à l'Est de la RDC.
Notons que ce soir une deuxième réunion extraordinaire du conseil de sécurité de l'ONU est demandée par le Ministre des Affaires Étrangères de la RDC et, aussi, l'opinion est dans l'attente du speech du Président de la République Félix Tshisekedi.
Mercredi au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le Chef de l’État a participé aux travaux du panel ayant pour thème : « Le dernier poumon de la terre ». Dans son intervention, le Président Félix Tshisekedi a annoncé la création de la plus grande réserve forestière tropicale protégée au monde appelée « Le Couloir vert Kivu-Kinshasa », également connu sous le nom de « Réserve du fleuve Congo ».
Le Chef de l’État a révélé qu’en réponse à la crise climatique croissante et à la déforestation massive qui touche les grandes forêts du monde, « Le Couloir vert Kivu-Kinshasa » sauvegardera l’avenir du Bassin du Congo. Long de 550 000 km², dont 285 000 km² de forêt primaire et 60 000 km² de tourbières intactes, le Couloir va s’étendre d’Est en Ouest.
« La déforestation du Bassin du Congo met en danger l’humanité toute entière. La préservation du Bassin garantira que les objectifs de l’Accord de Paris restent en contact, tout en jetant les bases d’un nouvel avenir pour le peuple congolais, caractérisé par l’unité, la stabilité et la prospérité », a déclaré le Président Tshisekedi.
L’annonce de ce projet a été saluée par plusieurs autres panélistes parmi lesquels le Fondateur du Forum économique mondial, le professeur Klau Schwab, qui a admiré cet engagement du Président Tshisekedi à soutenir le lien entre la paix, le développement durable et la conservation de la nature, ainsi que l'ancien Secrétaire d’État américain, John Kerry, qui a pour sa part « salué cette initiative essentielle visant à préserver et protéger le Bassin et à donner à des millions de Congolais les moyens de contribuer à prévenir les pires impacts de la crise climatique ».
Le Bassin du Congo conserve de vastes zones de forêt intacte et s’étend sur six pays : le Cameroun, la République centrafricaine, la RDC, le Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon. Environ 60 % de la forêt se trouve en RDC.
À peine installé à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient se retirer de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Washington est le principal contributeur au financement de l'Organisation Mondiale de la Santé dans le monde, via sa cotisation indexée sur le PIB et par des cotisations volontaires. Quelles conséquences pourraient avoir cette décision en Afrique ? La rédaction du journal le pouvoir du peuple tante de donner son point de vu.
Les États-Unis ne font désormais plus partie de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En effet, le nouvel occupant de la Maison-Blanche, Donald Trump, a pris cette décision, le jour même de son investiture. L’impact que la décision des Etats-Unis peut avoir, est assez important dans le monde et particulièrement en Afrique. Ce retrait a un poids mais il faudra voir ce que veut dire le retrait des Etats-Unis de l’OMS. On est dans le droit de se poser la question de savoir si ce retrait vaut aussi pour tout support général de la santé dans le monde ? Les États-Unis sont historiquement un contributeur majeur aux appels d'urgence de santé publique au niveau mondial et particulièrement en afrique.
Dans la réponse aux grandes épidémies par exemple Covid-19 et aujourd'hui mpox, les États-Unis contribuent pour moitié aux financements. Cette décision aura certainement un impact majeur, en fonction de la manière dont cela va se mettre en place. C’est une opportunité pour d'autres agences, telle l'USAID et autres organismes de recevoir leurs financements. Aussi, c’est une opportunité pour des philanthropes africains de mettre un paquet conséquent.
Cette question doit donner une leçon aux Etats africains membres de l’OMS à penser à s’investir davantage pour la santé de leurs communautés et d’augmenter les crédits alloués pour le secteur de la santé. C’est le moment pour les Etats africains de se réveiller pour jouer leur part. La contribution des Etats africains doit être proportionnelle.
En 2020, Trump avait déjà attaqué l’organisation des Nations Unies pour sa gestion de la pandémie de coronavirus. Il a ensuite menacé de quitter l’OMS, mais rien n’avait été fait. Son successeur Joe Biden avait toutefois annulé ce retrait avant qu’il ne rentre en vigueur, l’ONU prévoyant un délai d’un an entre l’annonce et la sortie effective. En se retirant, les Etats-Unis vont par contre perdre un accès privilégié à des données de surveillance épidémique importantes, ont mis en garde plusieurs experts, ce qui pourrait nuire aux capacités de surveillance et de prévention des menaces sanitaires venues de l’étranger.
La situation de la prime des conseillers communaux de 26 provinces de la République Démocratique du Congo est en voie d'être régularisée, a annoncé devant la presse mardi 21 Janvier 2025, Willy Nzambela, coordonnateur national des élus locaux, à la sortie de la réunion avec le Ministre des Finances, Doudou Fwamba.
« La situation de la prime des conseillers communaux de toutes les 26 provinces de la RDC est en voie d’être régularisée après plusieurs sit-in. Tous les documents ont été transmis à la Banque Centrale du Congo (BCC), pour qu’une solution soit trouvée. Nous espérons trouver gain de cause dans 48 heures», a déclaré Willy Nzembela.
Quant aux émoluments des élus locaux, le coordinateur national a précisé qu'ils ont reçu les assurances du Ministre des Finances, les élus locaux sont pris en charge dans le budget 2025.
Soulignons que les coordonateus des élus locaux de vingt six provinces étaient en sit-in le lundi 20 janvier 2025 devant le centre financier qui abrite le Ministère des Finances pour réclamer leur prime spéciale des festivités de fin d'année promises par le Chef de l'État lors de sa tournée dans le g
C'est à travers un communiqué dont une copie volante est parvenue à votre Journal que Constant Mutamba Tungba, Ministre de la Justice, a annoncé la nouvelle.
" ...informe l'opinion que dans le cadre de l'exécution des arrêts RPA N°331/2024 et RP 440/441/2024 rendus respectivement par la Haute Cour Militaire et la Cour Militaire de Kinshasa/Gombe, il sera procédé le jeudi 30 janvier 2025 à ma vente publique des biens ( appartenant à Corneille Nangaa ndlr) ayant fait l'objet de confiscation", peut-on lire dans ledit communiqué.
Pour rappel, toujours sur initiative de Constant Mutamba un procès a été ouvert contre Corneille Nangaa, leader du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo, et s'est soldé par un verdict notamment de condamnation à mort et confiscation de tous biens.
Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, est arrivé ce lundi 20 janvier 2025 en Suisse. Le garant de la nation congolaise va y prendre part à la 55e édition du Forum économique mondial à Davos, réunissant des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise, d’universités et d’organisations non gouvernementales.
Ces personnalités diverses vont échanger sur les principaux défis mondiaux et régionaux, afin de répondre aux chocs géopolitiques, stimuler la croissance économique pour améliorer le niveau de vie des populations et de gérer une transition énergétique juste et inclusive.
Cette année, le Forum économique mondial de Davos se déroule du 20 au 24 janvier 2025, sous le thème : « Collaborer à l’ère de l’intelligence ».
Félix Tshisekedi n’est pas parti seul en Suisse. Il s’est fait accompagné d’une délégation de quatre ministres sectoriels, dont celles des affaires étrangères, de l’environnement, ainsi que ceux des finances et des mines.
Mentez. Mentez. Il en restera toujours quelque chose. Au Ministère des Mines, cette maxime résonne fortement ce lundi 20 Janvier dès lors que de manière insidieuse dans les couloirs des mains noires ont tenté de semer la zizanie avec pour cible un homme : le Ministre Kizito Pakabomba.
Hélas, la salive du crapaud n'atteint nullement la blanche Colombe. Les oeuvres du number one des Mines ont parlé en sa faveur alors que d'aucuns voulaient soulever les agents et cadres du Ministère.
En fonction depuis juin 2024 après investiture du Gouvernement Suminwa, Kizito Pakabomba a à son actif notamment la modernisation du cadre de travail au sein de l'administration avec la rénovation d'un bâtiment pour le Cadastre Minier (CAMI), l'achèvement du bâtiment CTCM, la levée des fonds pour le bâtiment du Secrétaire Général au Budget national pour la construction de ce dernier en 2025.
Par ailleurs, de manière globale, Kizito Pakabomba depuis sa venue à la tête de ce Ministère est de toutes les batailles pour l'optimisation, la diversification du secteur minier, la lutte contre le travail des enfants dans les mines dont l'exploitation du cobalt...
Homme de terrain, loin de rester dans le confort de son bureau huppé, Kizito Pakabomba est souvent sur terrain en démontre ses tournées dans quelques provinces de la RDC. Le Haut Uele ; le Nord Kivu, le Haut Katanga et le Lualaba à titre d'exemple. Ce, pour s'assurer de la bonne marche des activités dans ce secteur stratégique.
Manager, son regard ne reste pas figer sur ce qui se passe au pays d'où ces déplacements à l'étranger pour consolider l'image de marque de la RDC en termes de production minière propre. Les cas du Maroc mieux de la Chine peuvent être évoqués.
À la lumière de ces faits, il ressort que le Ministre des Mines est la cible raté des pêcheurs en eau trouble agité sur fond des agitations des politiques autour d'une rumeur de remaniement voire de la venue d'un nouveau Gouvernement.
Le Président de la RDC Félix Tshisekedi, a tenu des propos particulièrement acerbes à l'égard du Rwanda et de son président, Paul Kagame, tout en réaffirmant la position intransigeante de son pays face aux rebelles du M23.
Devant le corps diplomatique, Tshisekedi a clairement établi que le dialogue avec le M23 est "une ligne rouge que la République démocratique du Congo ne va jamais franchir". Ce discours souligne une fermeté absolue contre toute négociation avec le groupe rebelle, soutenu selon lui par le Rwanda. Il a également critiqué le Rwanda pour son prétendu sabotage du cessez-le-feu du 2 août, exigeant des sanctions concrètes et immédiates contre ce pays pour mettre fin à ce qu'il considère comme une agression.
En réponse aux critiques de Kagame sur sa victoire électorale que ce dernier qualifie de frauduleuse, Tshisekedi a contre-attaqué en dénigrant la démocratie rwandaise. Il a décrit les élections rwandaises comme "des répétitions d’un scénario pré-écrit avec des adversaires soigneusement choisis d’avance pour garantir un résultat inchangé". Tshisekedi a défendu le processus électoral congolais, soulignant que "en RDC, nous avons fait le choix irréversible de bannir la dictature et de construire une démocratie véritablement inclusive". Il a insisté sur le fait que le système électoral congolais est un espace ouvert où chaque voix compte et où l'opposition a sa place, contrastant avec ce qu'il perçoit comme un manque de démocratie au Rwanda.
Ces déclarations marquent un moment de tension accrue dans les relations entre la RDC et le Rwanda, avec Tshisekedi utilisant la scène diplomatique pour non seulement défendre l'intégrité territoriale de son pays mais aussi pour attaquer directement la légitimité et les pratiques électorales du gouvernement rwandais. Cette approche pourrait être vue comme un coup diplomatique visant à isoler Kagame sur la scène internationale tout en renforçant la position de Tshisekedi à l'intérieur de son pays comme un. défenseur intransigeant de la souveraineté et de la démocratie.
Le Parti Lumumbiste Unifié (PALU), a lancé la campagne officielle sur la réforme constitutionnelle ce vendredi 17 janvier au terrain Bouda à la commune de Ndjili à Kinshasa au cours d'une matinée politique organisée à l'occasion de la commémoration du 64 ème anniversaire de l'assassinat de Lumumba.
<<Je lance officiellement la campagne sur la réforme constitutionnelle au sein du parti et les jours à venir nous serons sur le terrain pour mobiliser les militantes et militants sur cette question>>, a déclaré Didier MAZENGA MUKANZU, Secrétaire général chef du parti Lumumbiste Unifié.
Et d'ajouter, <<Antoine Gizenga d'heureuse mémoire, avait déjà pensé à la réforme de cette loi lorsqu'on est passé de deux tours en un tour de l'élection présidentielle>>
Le secrétaire général chef du Parti est revenu sur la cohésion au sein du parti tout en soulignant aux militants la nécessité de garder la flamme du PALU comme étant le parti cinquantenaire. Didier MAZENGA MUKANZU a aussi brossé à l'occasion histoire de la révolution qu'a mené Gizenga pour revendiquer la mort de Lumumba.
Le parti Lumumbiste Unifié a réitéré son soutien au chef de l'État et reste disponible à l'accompagner pour les réformes futures qu'il attend entreprendre.
Le 17 Janvier reste une date importante pour le PALU étant donné que Emery Patrice Lumumba est considéré et reste un président d'honneur pour le parti d'Antoine Gizenga, a-t-on appris.
La décision de Constant Mutamba Tungba, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a été appuyée et orientée par Me Singa Landa au cours de la cérémonie d'échange des vœux organisée au petro congo dans la commune de Masina par son cabinet le 16 janvier 2025.
<< Les actions du Ministre de la Justice et Gardes Sceaux méritent d'être à la fois appuyées et orientées, j'estime que la politique gouvernementale de lutter contre les Kuluna peut être dissuasive mais on doit également envisager les mesures préventives en amont,
visant l'encadrement et l'occupation professionnelle des jeunes >>, a fait savoir Me Singa Landa, le doyen du cabinet Singa Landa.
Quant à l'arrêté du Ministère de la Justice portant tarification des actes de justice, Me Singa considère qu'il entrave le principe de la gratuité de la justice dans la mesure où les montants de consignation préalable exigés en fonction des dommages postulés par le demandeur ne facilitent pas la tâche aux justiciables congolais, ayant pour la majorité déjà un faible pouvoir d'achat.
" La justice ne peut pas être perçue comme une régie financière qui viserait essentiellement les recettes publiques ", a - t- il conclu.
Il convient de signaler qu'après la prière ayant introduit la rencontre de cet échange des voeux, il a été procédé à la présentation de tous les membres du cabinet Singa Landa y compris les nouveaux avocats membres de ce Cabinet.