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Procès Forages : acquittement de Mike Kasenga, Me Jeanot Bukoko félicite la Cour de Cassation, linteau de la justice en RDC

Désormais blanc comme neige, l'homme d'affaire Mike Kasenga, PDG de la société Stever Construct est acquitté par la Cour de Cassation.

 

La décision est tombée ce lundi 24 février 2025 et marque la fin d’une procédure judiciaire qui a duré plusieurs mois, dans laquelle Mike Kasenga, responsable du consortium CVR Construct Sarl, était poursuivi pour détournement présumé de fonds publics destinés à la construction des unités de forages estimés à 46 millions de dollars américains. Une victoire pour son avocat Me Jeanot Bukoko Mandjumba qui n'a pas hésité de fustiger le rôle joué par les réseaux sociaux dans cette affaire qui a fait coulé beaucoup d'ancre et de salive. 

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«Les réseaux sociaux ont condamné à l’avance Monsieur Mike Kasenga de détournement de deniers publics sans y apporter la preuve,alors que le contrat de forage est en plein cours d'exécution. La Cour de Cassation qu’il a jugé vient d'établir son innocence et l’acquitte purement de toutes poursuites », a déclaré Me Jeanot Bukoko avant de saluer le travail abattu par cette juridiction:

 «Par son arrêt de ce jour, la Cour de Cassation vient de démontrer qu’elle est le linteau de notre justice et ne peut se fonder sur des simples dénonciations alléguées sans fondement», ajoute cet éminent praticien du droit.

Rappelons que ce projet a pour but de monter mille unités de forage dans plusieurs localités du pays pour desservir la population en eau potable. Selon le ministère public, sur plus de 71 millions USD reçus par le patron du consortium CVR Construct Sarl, du trésor public, seuls près de 25 millions ont été affectés aux travaux. Il a été aussi question de soupçons de surfacturation, accusations rejetées par l’homme d’affaires qui avait toujours clamé son innocence, évoquant plutôt un retard dans l’exécution des travaux dû aux problèmes logistiques.

 

La Rédaction 

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Enjeux sécuritaires à l'Est de la RDC : Constant Mutamba envoyé spécial de Félix Tshisekedi au Mali et au Sénégal

Engagé dans la voie de la recherche de solutions immédiates à l'occupation Rwandaise dans la partie Est de la RDC après la chute de Goma et Bukavu, le Chef de l'État Félix Tshisekedi a entamé un ballet diplomatique sans précédent ces derniers jours.

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Après son voyage en Angola du mardi 18 février dernier, le Chef de l'État a décidé cette fois ici d'envoyer des émissaires auprès de ses homologues du Mali et du Sénégal.

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C'est dans ce cadre qu'une délégation congolaise conduite par le Ministre d'Etat, Ministre de la justice Constant Mutamba, a été tour à tour au Mali et au Sénégal le vendredi 21 Février 2025. Accompagné de Christophe Muzungu, Ambassadeur de la RDC au Mali et du Conseil Talubulu Godefroid, la délégation a été porteuse d'un message du Chef de l'État premièrement à son homologue Chef de la transition Malienne, le Général d'armée Assimi Goita ensuite au Sénégal où la délégation congolaise a transmis le message du Chef de l'État congolais à son homologue Bassimou Diomayi Foye. Rien n'a filtré jusque-là de ces échanges.

 

Loule Kitoko

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Agression Rwandaise : Kinshasa tient quatre victoires diplomatiques majeures sur Kigali

La pression internationale monte ces dernières semaines contre Kigali. Tour à tour, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, l’Union Européenne, les États 

-Unis et le Conseil de Sécurité ont pris des mesures mettant désormais le Rwanda en mauvaise posture et donnant les raisons d’espérer à la République démocratique du Congo après l’agression menée par les RDF/AFC/M23.

 

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a donné son feu vert, le 7 février, à l’ouverture d’une enquête sur les exactions commises dans l’est de la République démocratique du Congo, en proie à une offensive éclair du groupe armé M23 et des troupes rwandaises.

 

Le 14 février, le Parlement européen a voté une résolution appelant à suspendre immédiatement le mémorandum d’entente conclu entre l’Union européenne et le Rwanda sur les chaînes de valeur des matières premières durables, signé le 19 février 2024. Le même jour, le Parlement européen a attribué le conflit à l’Est de la RDC à l’exploitation minière frauduleuse du Rwanda. 

 

Le 20 février, les Etats-Unis ont de leur côté annoncé des sanctions financières contre le ministre de l’intégration régionale rwandais, James Kabarebe, accusé d’«orchestrer le soutien» du Rwanda au M23. 

 

Last but not least, le 21 février, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté, à l’unanimité, une résolution condamnant le Rwanda et lui enjoignant de quitter le territoire de la République Démocratique du Congo. 

 

Quatre victoires majeures que salue le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, lit-on dans le compte X d'africaNews Médias RDC, alors que Kigali, visiblement acculé et poussé dans les cordes, appelle via son Parlement «tous les pays, ainsi que les organismes régionaux et internationaux, à s’abstenir d’adopter des récits empreints de partialité comme celui du Parlement européen, et les exhorte plutôt à encourager les belligérants à l’Est de la RDC à s’engager dans un dialogue constructif en vue de parvenir à une paix durable dans la région des Grands Lacs».

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SENAT : Fidèle à son poste de travail, Bahati Lukwebo a échangé avec la diplomate américaine Lucy Tamlyn

Le deuxième Vice-président du Sénat, le professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, a reçu en audience l’ambassadrice des USA, ce vendredi 21 février 2025, dans son cabinet de travail du Palais du peuple.

Au centre de cet échange, la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo .

Au cours de cette rencontre, la diplomate américaine a condamné l’agression dont est victime la RDC de la part du Rwanda sous couvert de ses supplétifs du M23/ AFC .

 

Lucy Tamlyn a exprimé le soutien et la solidarité de son pays au peuple congolais.

 

L' audience accordée à la diplomate américaine par Modeste BAHATI LUKWEBO vient ainsi couper court aux folles rumeurs distillées par certains ennemis de la paix faisant état de la fuite hors du pays de ce grand leader du Kivu et Président national de l'Alliance des Forces Democratiques du Congo.

Modeste BAHATI LUKWEBO demeure donc fidèle au President de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

 

Avec la cellule de communication.

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Nord et Sud-Kivu : 38 sites miniers classés zone rouge par le Ministre Kizito Pakabomba

Ministre en charge des Mines au sein du Gouvernement Suminwa, Kizito Pakabomba intensifie les efforts pour démanteler les chaînes d'approvisionnement illégales de minerais en provenance du Nord et du Sud-Kivu, destinées au Rwanda. 

 

 

C’est ainsi qu’il a signé le 12 Février un arrêté faisant de toutes les exploitations minières des sites de Rubaya et de Nyabibwe exploitation d’une zone rouge, indiquant une surveillance accrue et des mesures strictes pour empêcher le trafic illégal de minerais précieux, tels que le Coltan et la Cassitérite.

 

 

Pour rappel, aux termes de l’arrêté du 29 octobre 2015, les sites miniers de la RD-Congo sont classifiés suivant trois couleurs : vert, jaune et rouge. Un passage au rouge est décidé lorsque la situation administrative, sécuritaire et sociale n’est absolument pas satisfaisante.

 

 

Ces mesures visent donc à mettre fin à l'exploitation illégale des ressources naturelles, souvent liée au financement de groupes armés dans la région. 

 

 

Les initiatives comprennent la collaboration avec des agences de sécurité locales et internationales, ainsi que la mise en place de programmes de traçabilité des minerais pour garantir une chaîne d'approvisionnement éthique et transparente.

 

 

L'objectif principal est de restaurer la paix et la stabilité dans la région, tout en assurant que les ressources naturelles profitent aux communautés locales plutôt qu'à des réseaux criminels transnationaux.

Nord et Sud-Kivu : 38 sites miniers classés zone rouge par le Ministre Kizito Pakabomba
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Agression rwandaise : James Kabarebe et Lawrence Kanyuka frappés par le trésor américain, Nangaa et Kagame les prochains ?

Le 20 février 2025, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor américain a annoncé des sanctions contre James Kabarebe, ministre d'État rwandais chargé de l'intégration régionale, et Lawrence Kanyuka, membre dirigeant et porte-parole du groupe armé M23. Ces sanctions visent à punir leur rôle central dans le soutien au M23, un groupe armé soutenu par l'armée rwandaise et responsable de violations des droits de l'homme en République Démocratique du Congo.

 

 

James Kabarebe, ancien général des Forces de Défense du Rwanda (RDF), est accusé d'avoir orchestré le soutien rwandais au M23, qui a rapidement étendu son contrôle territorial dans l'est de la RDC. Lawrence Kanyuka, quant à lui, est sanctionné pour son rôle dans l'occupation de Goma et Bukavu, ainsi que pour l'assassinat brutal de civils dans cette région.

 

 

Ces sanctions interviennent dans un contexte de crise humanitaire en RDC, où le M23 et les RDF ont capturé plusieurs villes, tuant des milliers de civils et déstabilisant la région. Le gouvernement congolais mène des actions diplomatiques auprès de la communauté internationale pour obtenir des sanctions contre le Rwanda. 

 

Après ce signe qui intervient alors que Kigali est sous une forte pression internationale, d’aucuns élèvent déjà les voix pour voir Corneille Nangaa et Paul Kagame être sanctionnés.

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Agression à l’Est : la Belgique favorable à des sanctions contre Kigali

La Belgique se dit en faveur de sanctions contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23 dans l'est de la RD Congo. Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères, l’a réaffirmé dans une interview exclusive sur France 24 : "Nous sommes extrêmement clairs sur la responsabilité du Rwanda, qui, en sous-main, veille à nourrir le mouvement M23", a-t-il déclaré. Il a appelé à une réaction "beaucoup plus vigoureuse" de la communauté internationale, en particulier des pays européens. "Le Parlement européen appelle désormais à suspendre le traité sur les minerais", a-t-il ajouté dans cette interview reprise ci-après.

 

France 24 : Maxime Prévost, bonjour. Bonjour. Vous êtes le nouveau ministre des Affaires étrangères belge. Première question: quelle est la position de la Belgique sur d'éventuelles sanctions contre le Rwanda ?

 

Maxime Prévost : Nous sommes effectivement extrêmement clair sur la responsabilité du Rwanda qui, en sous-main, effectivement, veille à nourrir le mouvement M23. À ce titre, nous ne pratiquons pas de double standard. Il y a un agresseur et un pressé. Et j'ai exhorté effectivement, comme du reste mes prédécesseurs, à ce qu'il y ait une réaction de la communauté internationale et singulièrement des pays européens qui soient beaucoup plus vigoureux à l'égard du Rwanda dans les instances européennes. Nous plaidons pour qu'il y ait des sanctions qui puissent être prises à l'égard du régime de Monsieur Kagame.

 

France 24 : Alors, au sein des 27, est-ce qu'il y a un front uni ou y a-t-il des réticences ?

 

Maxime Prévost : Vous savez, au sein des 27, la décision relative à une sanction doit être prise de manière unanime. Et donc, on sent qu'il y a quelques réticences qui sont exprimées. Il faut pouvoir évidemment être cohérent entre la parole et les actes. Et du reste, vous avez certainement noté que du côté européen, la condamnation est unanime quant au rôle que joue le Rwanda à l'est du Congo. Et il y a désormais aussi un appel lancé par le Parlement à suspendre aussi le traité relatif aux minerais.

 

France 24 : Condamnation unanime, mais il y a, on l'a dit, des réticences au sein des 27. Elles viennent d'où Exactement.

 

Maxime Prévost : On le sait, il y a des réticences qui sont exprimées dans les coulisses en partie du côté de l'Hexagone. Mais on a aussi d'autres interrogations. J'entends surtout, moi, travailler à convaincre le plus grand nombre de pays. Mais je pense qu'au vu de la situation de violation du territoire et de l'intégrité de la RDC et de sa souveraineté territoriale, nous devrons avoir une réaction beaucoup plus forte que nous ne la connaissons aujourd'hui. Il y a des exactions qui sont intolérables.

 

France 24 : Est-ce que depuis la libération de Jean-Jacques Wendau, les relations sont au beau fixe avec l'INTAASA ?

 

Maxime Prévost : Les relations sont bonnes, effectivement. On est très satisfait d'avoir pu clôturer le chapitre relatif à Monsieur Wendau. Après, le dialogue franc que nous entretenons avec la RDC est aussi ce qui nous permet de lui délivrer avec la même franchise une série de messages. Et on sait qu'il y a encore de grands progrès à devoir réaliser en termes de gouvernance au niveau de la RDC, dans le système judiciaire, notamment, mais pas uniquement. Ce sont des messages que nous adressons évidemment avec beaucoup de transparence aux autorités. Mais aujourd'hui, l'urgence, elle est aussi à pressé quand on voit la situation, y compris humanitaire, dramatique, qui est vécue à l'Est du Congo, avec des décès à tir larigot qui sont effectivement très problématiques et qui doivent indigner la communauté Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. Avec grand plaisir.

Agression à l’Est : la Belgique favorable à des sanctions contre Kigali
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ONU : Kinshasa exige un vote public d'une résolution contre Kigali

Lors de son intervention ce mercredi 19 février un 2025 devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, la Ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner a une nouvelle fois accusé le Rwanda et la rébellion du M23 d'être à la base de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Dans son exposé, la cheffe de la diplomatie congolaise a appelé le Conseil de sécurité à plus de fermeté à l’égard de Kigali. Kinshasa a exigé qu’une résolution de condamnation du Rwanda soit votée publiquement.

 

« Trois réunions en moins d'un mois, aujourd'hui vous avez tous condamné le Rwanda dans vos discours sauf le A3 à savoir l'Algérie, la Somalie et la Sierra Leone mais il n'y a toujours pas de résolution. Le temps de compromis interminable est révolu, il est temps d'agir, la République Démocratique du Congo exige un vote public dans le plus bref délai, une résolution qui dénonce clairement que l'occupation de la RDC par le Rwanda et qui exige le retrait de ces troupes, une résolution qui défend la charte des Nations-Unies. Assez des prétextes, assez de relativisme culturel derrière lequel se cache un attentisme aux conséquences tragiques. Que chacun assume sa position au grand jour. Il est temps de voter », a plaidé Thérèse Kayikwamba Wagner.

 

Et d’ajouter : « Le Conseil ne peut se contenter de rester silencieux face à ce drame, il ne peut pas se cacher derrière des déclarations d'intentions. Le moment est venu de faire respecter les principes qui définissent cette institution. La paix, la sécurité, le respect du droit international, le droit international est universel et s'applique à tous même s'il faut aspirer à des solutions africaines, on ne peut pas rester les bras croisés lorsque les civils sont tués, ce n'est pas la solution, en tout cas pas la solution africaine. Nous réitérons qu'il y a urgence à prendre des mesures, nous exigeons une action immédiate »

 

Thérèse Kayikwamba Wagner a également exigé des réponses urgentes de l'ONU aux préoccupations de la République Démocratique du Congo regroupées en cinq points :

Premièrement, "Le Conseil de Sécurité doit tout d'abord exiger que le Rwanda cesse les hostilités, il faut exiger le retrait des troupes rwandaises du territoire de la RDC. Ces forces ont foulé aux pieds le droit international entraînant dans leur sillage la mort, la dévastation, elles ont violé notre souveraineté, leur retrait n'est pas négociable, ce retrait est impératif.

 

Deuxièmement, le Conseil de sécurité doit imposer des sanctions ciblées notamment des gels d'avoir, des interdictions de voyager pour la structure de commandement des forces de défense rwandaises ainsi que les décideurs politiques qui sont responsables de cette agression y compris ceux qui prétendent ne pas savoir où se trouvent leurs propres troupes.

 

Troisièmement, pour Kinshasa, le Conseil doit imposer une interdiction totale sur l'exportation de tous les minerais depuis le Rwanda, notamment le coltan et l'or pour mettre un terme aux pillages de nos ressources.

 

Quatrièmement, le Conseil de Sécurité doit immédiatement révoquer le statut du Rwanda en tant que pays fournisseur des contingents pour les missions de maintien de la paix des Nations-Unies. Un pays qui assiège les bases de la Monusco, qui cible les actions de la mission, qui lance les attaques meurtrières contre les casques bleus qui, par la suite, utilisent le rapatriement des casques bleus décédés à toutes négociations, ce pays a foulé aux pieds les principes de maintien de la paix, c'est une contradiction qui sape la crédibilité même des Nations-Unies. Le statut du Rwanda doit donc être révoqué sans délai".

 

Cinquièmement, le gouvernement de la RDC estime que le Conseil de sécurité doit imposer un mécanisme de modification et de signalement pour toute vente ou tout transfert d'armes vers le Rwanda. "Toutes les cargaisons d'armes en direction de Kigali doivent être déclarées inacceptables et que ces armes continuent d'atteindre ces groupes qui sont responsables des massacres et déstabilisation régionale", a énuméré Thérèse Kayikwamba Wagner.

 

Malgré les interpellations de la communauté internationale et des organisations régionales, la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda poursuit son avancée dans la province du Sud-Kivu aggravant la crise sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Les résolutions issues du sommet conjoint SADC-EAC ne sont pas toujours mises en œuvre près de deux semaines après les assises de Dar es Salam en Tanzanie.

ONU : Kinshasa exige un vote public d'une résolution contre Kigali
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Politique : Aubin Minaku désormais numéro 2 du Pprd de Joseph Kabila

Le Président National du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Joseph Kabila, a réaménagé le staff dirigeant de son parti politique. Le président de la République honoraire a notamment nommé Aubin Minaku aux fonctions de vice-président du bureau politique, poste nouvellement créé, faisant de lui le numéro deux de cette formation politique de l’opposition.

 

Dans la décision dévoilée ce mercredi 19 février 2025, Joseph Kabila a reconduit Emmanuel Ramazani Shadary, Ferdinand Kambere et Lucain Kasongo aux postes respectivement de secrétaire permanent et secrétaires permanents adjoints.

 

La seule et grande nouveauté est la création du poste de vice-président du parti, occupé par Aubin Minaku. Une nomination qui récompense un fidèle des fidèles au kabilisme.

 

En effet, depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo, sa classe politique souffre des courants idéologiques. Les acteurs politiques congolais sont tellement versatiles et instables qu’ils changent des camps politiques au gré des intérêts essentiellement matériels et financiers. Du coup, il est difficile de les classifier et de les catégoriser selon leurs idéologies et courants.

 

La situation n’a guère changé après le dialogue de Sun City et les premières élections démocratiques de 2006, en dépit de la nouvelle distribution des cartes et la création d’une multitude des partis politiques. Au contraire, il est toujours rare de compter des acteurs politiques de premier plan et connus, qui sont demeurés loyaux à une même idéologie, pour ne pas dire à un même parti politique durant des décennies.

 

Aubin Minaku est l’un de ces valeureux oiseaux rares, qui sont restés fidèles et loyaux à une même formation politique.

 

L’ancien secrétaire général de la Majorité présidentielle et ancien président de l’Assemblée nationale est resté et demeure au PPRD. Ce, alors que l’ancien parti présidentiel a été déserté par de milliers de membres dont de cadres qui autre fois avaient occupé des postes juteux dans différentes institutions. Tous ont quitté le navire, juste après la rupture de la coalition Front commun pour le Congo-Cap pour le changement (FCC-CACH).

 

Bien plus, il hérite de la vice-présidence d’un parti qui n’est plus dans la mangeoire et qui a même dû boycotter les dernières élections.

 

Les conséquences de ces défections ont pesé lourd sur la balance au point que dans l’opinion, de mauvaises langues en arrivaient même à parler de la mort du PPRD. Heureusement que tel un phénix qui renaît de ses cendres, l’ancien président de la République et sénateur à vie s’est reposé sur ses hommes de confiance, parmi lesquels Minaku, pour repartir sur de bonnes bases.

 

R. Djanya

Politique : Aubin Minaku désormais numéro 2 du Pprd de Joseph Kabila
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Enjeux sécuritaires : mise sur pied d'une cellule de crise au Sénat [Document]

L'évaluation de la situation sécuritaire à l'Est du pays a fait l'objet d'une réunion du bureau de sénat ce mercredi 19 février 2025 à la quelle étaient invités les sénateurs membres de groupes provinciaux de l'Ituri, Maniema, Tanganyika, Nord et Sud Kivu, apprend-on dans un communiqué de la rapporteure de la chambre haute.

 

<<A l'issu des discussions et au vu de la situation, il a été décidé de la mise sur pied d'une cellule de crise au sein du sénat, de solliciter au près du chef de l'État de la mise en place d'un cadre d'échange avec la dite cellule, porteuse de recommandations, les commissions permanentes restent disponibles à examiner les questions qui se posent avec acuité.>>, indique le communiqué.

 

Le Sénat en appelle a un sursaut patriotique de tous les fils et filles du pays dans une parfaite cohésion et harmonie pour faire échec au plan de balkanisation de RDC, conclut le communiqué.

 

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Enjeux sécuritaires : mise sur pied d'une cellule de crise au Sénat [Document]
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Ituri : tout savoir sur la présence de l'armée ougandaise [Lieutenant Jules Ngongo]

 

 

Plus de peur que de mal lundi 17 Février à travers les réseaux sociaux embrasées par des fausses alertes d'une nouvelle invasion supposée de la province de l'Ituri par l'Ouganda. 

 

Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC, en Ituri stoppe net les folles rumeurs. 

 

À l'en croire, l'armée congolaise et ougandaise opèrent en Ituri dans le cadre des opérations Conjointes.

 

Sur instruction du commandant des opérations et Gouverneur Militaire de l'Ituri le Lieutenant Général Luboya Nkashama johnny, une délégation de l'armée congolaise s'est rendue le lundi 17 février à Boga, au Sud du territoire d'Irumu pour la coordination de ces opérations avec les soldats ougandais.

 

Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC, appelle la population à vaquer librement à ses occupations et surtout à ne pas céder à la manipulation.

 

Le Pouvoir du Peuple

Ituri : tout savoir sur la présence de l'armée ougandaise [Lieutenant Jules Ngongo]
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Consultations CENCO-ECC : des caciques du FCC imprégnés, vers une rencontre Kabila & les évêques

Les églises catholique et protestante sont via leurs évêques toujours en quête d'un rassemblement des forces politiques et sociales pour la Paix en RDC mieux dans les Grands Lacs.

C'est dans ce cadre qu'après l'escale de Kigali, le cap a été mis à Bruxelles où ils ont échangé samedi 15 Février avec quelques ténors du Front Commun pour le Congo -FCC, regroupement politique de l'ancien Président Joseph Kabila.Étaient présents à cette rencontre Néhémie Mwilanya, l'ancien Directeur de Cabinet du Président honoraire, Raymond Tshibanda et José Makila Sumanda.Ils ont été briefés par la délégation de la CENCO-ECC sur le projet d'un pacte social pour la Paix et le bien-vivre ensemble.

 

Aucun élément de la finalité de cette rencontre n'a filtré jusque-là, mais tout est d'augure qu'un rendez-vous Kabila & CENCO-ECC est à inscrire dans les agendas. Quant au où et quand? Qui vivra, verra.Cependant, d'aucuns n'espèrent pas trop sur la concrétisation d'une telle perspective surtout après les accusations directes faites par le Président Félix Tshisekedi affirmant que le Sénateur à vie Joseph Kabila est le commanditaire de la rébellion AFC à l'Est de la RDC.

 

Danny N. Yambushi

Consultations CENCO-ECC : des caciques du FCC imprégnés, vers une rencontre Kabila &amp; les évêques
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Rencontre CENCO-ECC & Ensemble : " ils nous ont écouté et promis de donner leur cahier des charges " [ Donatien Nshole]

Bâton de pèlerin en mains, les Évêques de la Conference Épiscopale Nationale du Congo -CENCO- et de l'Eglise du Christ au Congo -ECC- continuent de ratisser large pour dégager un consensus d'un dialogue pour établir une paix durable en RDC.

 

C'est ainsi qu'ils ont été ce dimanche 16 Février devant les ténors du regroupement politique " Ensemble " en présence du number one de cette force politique : Moïse Katumbi Chapwe.

 

Au sortir des échanges, l'abbé Donatien Nshole a confié l'essentiel des échanges à la presse.

 

« Comme nous l’avons fait avec les autres, dit-il, nous sommes venus aujourd’hui rencontrer Ensemble pour la République afin de leur expliquer la quintessence du projet conjoint ECC-CENCO, le pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble. C’était l’occasion de leur expliquer la méthodologie et surtout de les écouter par rapport aux propositions faites. Ils nous ont écoutés et ont promis de donner leur cahier des charges. À la fin de la tournée, la restitution sera faite ».

 

Pour rappel, cette délégation de la CENCO et de l’ECC avait déjà été à Goma où elle a échangé avec la direction politique de la rébellion représentée par Corneille Nangaa, ainsi qu’à Kigali où elle a été reçue par le président rwandais Paul Kagame. À Bruxelles, elle avait également rencontré le FCC de Joseph Kabila avant cette rencontre avec Moïse Katumbi. 

 

Tout porte à croire donc que les tractations vont bon train et plusieurs espèrent malgré des détracteurs, que cette démarche des Pères de l'Eglise saura décanter la situation qui s'empire sur terrain avec l'occupation désormais de Bukavu après Goma par les rebelles.

 

Danny N. Yambushi

Rencontre CENCO-ECC &amp; Ensemble : &quot; ils nous ont écouté et promis de donner leur cahier des charges &quot; [ Donatien Nshole]
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