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En RDC, le procès du député Édouard Mwangachuchu Hizi devant la Haute-cour militaire se poursuit.
Le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, maître Marc Ekila, et l'entreprise privée congolaise Adi - Construct ont signé, lundi dernier, à Kinshasa, un contrat pour la réhabilitation de l'aéroport de Lodja dans la province du Sankuru.
Élu du Kasaï Central, le sénateur Denis Kambayi Tshimbumbu vient d’initier une question orale avec débat, contre le ministre national des infrastructures, travaux publics et reconstruction, Alexis Gisaro.
Cette initiative parlementaire a été déposée ce lundi 10 avril 2023 au bureau du Sénat par cet élu du Kasaï Central, axée principalement sur la réhabilitation de la route d’intérêt économique pour la région du Kasaï, « Route Kananga-Kalamba Mbuji«
Pour motiver sa démarche, Denis Kambayi fait une rétrospective sur le mémorandum qui a été adressé à Félix Tshisekedi en novembre 2020, par les parlementaires du Kasaï, dans lequel, ils avaient peint à son intention la situation socio-économique calamiteuse que connaît la population de cet espace, notamment le manque d’infrastructures routières, afin d’y trouver solution.
Chose qui a été faite, car en septembre 2022, fait remarquer cet élu, Félix Tshisekedi en os et en chair, avait procédé au lancement officiel des travaux de réhabilitation de la route Kananga-Kalamba Mbuji, à Kananga, à la satisfaction de tous.
Huit mois après, constate Denis Kambayi, la situation est catastrophique, cela au regard des différents rapports parlementaires des élus nationaux et provinciaux, mais aussi des lamentations de la population concernée.
Ainsi, Kambayi Tshimbumbu veut sauver le meuble partant de son devoir de parlementaire et conformément aux dispositions des articles 138 de la constitution, ainsi que 154, 155, 160 et 161 du Règlement Intérieur du Sénat, en invitant à travers cette question orale avec débat le Ministre des infrastructures à éclairer l’Assemblée plénière, mais surtout la population de la région du Kasaï sur les questions suivantes:
1.A quand le début réel des travaux de construction de la route de Kalamba Mbuji – Kananga après plus ou moins huit mois depuis le lancement des travaux par Son Excellence Monsieur le Président de la République ?
2. Après avoir suivi avec beaucoup d’intérêts le compte rendu de la 73 ème réunion du Conseil des ministres, votre Excellence peut-il confirmé devant l’Assemblée plénière si cette route sera à terre battue ou bitumée ?
3. La population du Kasai Central veut savoir à quand cet ouvrage, espoir de tout un peuple , sera mis à sa disposition ?
Pour rappel, les travaux de réhabilitation de cette route ont été accordés à la société TOHA Investiment pour une durée de 3 ans, pour une route en terre battue.
Le Pouvoir/Info direct
Le président Félix Tshisekedi est déterminé à bâtir un Congo fort tourné vers son développement dans la paix et la sécurité.
le commissaire général de la pnc le commissaire divisionnaire principal alonga bony Benjamin appelle la population de l'ituri à la culture de la paix .
Sans plus tarder, après le réaménagement de l’ancienne équipe, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, invite le Gouvernement Sama II au travail. Lors de la quatre-vingt douzième réunion du conseil des ministres tenue en présentiel,
*‘’Conscient des propos selon lesquels il s’est installé en République Démocratique du Congo depuis près d’un demi-siècle une culture d’antivaleurs et d’immoralité publique qui mine le développement socio- économique de notre Pays, en général, et de nos FARDC, en particulier, nous en ferons notre cheval de bataille.
31 mars 2023
(Par Pierre Raymond Bossale)
Cher Faustin, le débat doit porter sur les « institutions » et la république. Il est bienséant et congru que le débat soit élevé au niveau des INSTITUTIONS et non de l’institution au singulier « la loi TSHIANI ». Savez – vous pourquoi l’ONATRA qui, autrefois, était une entreprise florissante est – elle devenue durant les 18 ans des pouvoirs des oligarques congolais un canard boiteux ? Savez – vous pourquoi la SICOMINE a plus profité de la RDC ? Généralement, l’évidence la plus élémentaire est l’absence des « institutions fortes en RDC » et singulièrement, la confiscation de la souveraineté par un groupe des oligarques congolais au pouvoir tant national que provincial. Que faut – il entendre par « institutions » ?
Pour D North, les institutions sont des « lois conçues pour contraindre positivement des humains et structurer leurs interactions tant politiques, économiques que sociales ». Les « institutions » sont l'ensemble de règles qui organisent des interactions humaines et qui régissent une bonne conduite dans une société humaine. Tout le monde doit les respecter. Ce respect permet l’existence d’un bon environnement pour tous. Page 2 sur 6 Exemple : Le respect des feux de signalisation routière. Rouler alors que le feu est au vert pour permettre aux piétons de traverser est une infraction à la règle « institution » qui exige le paiement d’une amende. Il faut comprendre et admettre que les institutions :
• garantissent les droits de propriété,
• permettent la croissance économique. Elles représentent le moteur essentiel de la croissance. En RDC, l’application stricte des institutions relève de la volonté de celui détenant l’impérium du pouvoir. C’est très essentiel pour que les institutions garantissent les droits de propriété et la croissance économique.
Nous avions entendu le slogan de la carotte et du bâton, un slogan vide. Nous avons aussi entendu le slogan suivant : les portes du centre pénitentiaire de Makala sont ouvertes et des Ministres étaient incarcérés. Le peuple était content que le Ministre voleur soit incarcéré à la prison Makala. Ce respect des lois de la République permet l’existence d’un bon environnement pour tous. Page 3 sur 6 La RDC a des institutions mais qui ne sont pas bonnes. C’est dire que l’existence seulement des institutions est insuffisante pour que celles-ci aient des effets escomptés ; il faut qu’il y ait, en marge de leur existence, la volonté politique des fils du pays dans les deux sphères du pouvoir politique. En liminaire nous avons posé deux questions :
• Savez – vous pourquoi l’ONATRA qui autre fois était une entreprise florissante est – elle devenue durant les 18 ans des pouvoirs des oligarques congolais un canard boiteux ?
• Savez – vous pourquoi la SICOMINE a plus profité de la RDC ? L’ONATRA est devenu un canard boiteux pour cause d’absence d’une bonne institution au singulier comme la loi TSHIANI et ayant la volonté politique de protéger des intérêts de la RDC. Nous soulignons dans le même ordre d’idées que la SICOMINES a plus profité de son contrat avec le gouvernement de la RDC que celle-ci pour cause de l’inexistence des et/ou d’une bonne(s) institution(s) et de la volonté politique préservant des intérêts de la République.
D’aucuns diront que l’ONATRA était déjà un canard boiteux à l’arrivée de l’AFDL ; j’en conviens mais, l’oligarque en chef devrait le Page 4 sur 6 booster mais, en lieu et place de relancer des activités de l’entreprise, l’oligarque en chef et ses vautours l’ont achevé en créant une société concurrente à l’ONATRA.
Celle-ci 1) ignore le monopole dont jouit l’ONATRA,
2) utilise le capital physique de l’ONATRA,
3) ne paye aucun droit en retour à l’ONATRA ou en paie peut,
4) achète cinq locomotives neuves pour faire la concurrence à l’ONATRA. In fine, l’ONATRA est en perte de vitesse et accuse des pertes énormes et ce, jusqu’à ce jour. Outre cela, elle fait concurrence à l’ONATRA, dans sa branche portuaire aussi.
Et dans cette dernière, elle se substitue à l’état congolais, c’est – à – dire, à la DGDA et influence au sein de son port (qui est un port privé) l’évolution de perception de droit de douane. La main d’œuvre de l’ONATRA est frustrée et l’environnement est délétère, asphyxiant, suffocant, … parce que ceux qui devraient protéger des droits de l’ONATRA sont ceux-là même qui y marchent dessus. Le contrôle de l’IGF à l’ONATRA nous révèlera le cannibalisme entrepreneurial dont est victime cette entreprise publique.
Un autre exemple qui encourage l’institutionnalisation de la loi TSHIANI est le démembrement de la Gécamines au profit des individus, des états concurrents (l’exemple de la SICOMINE est très éloquent) et au détriment de la RDC. La RDC n’aurait pas eu FATSHI au sommet de l’Etat d’autres entreprises seraient taillées en morceau au gout de l’oligarchie et de ses amis. D’ailleurs, nos forces armées seraient en difficultés face au RWANDA/M23.
Pour votre gouverne, la loi Tshiani accompagnée de la volonté politique du fils du pays :
1) aurait un impact notable sur l'environnement tant économique que social.
2) protègerait les sphères du pouvoir exécutif tant nationale que provinciale.
3) garantirait à l’état congolais un environnement des affaires qui empêche à un oligarque de bradés la souveraineté de la RDC dans plusieurs aspects, notamment économique, sécuritaire, …
4) serait un Etat de droit protégeant la République.
5) protègerait l'environnement des affaires au profit de la RDC, c'est- à -dire, elle garantirait le droit de propriété, tout en organisant la libéralisation des échanges et la concurrence.
Quelle est cette économie dans laquelle des oligarques du régime au pouvoir non seulement saignent l’économie de leur pays, affament leurs mains d’œuvres mais aussi, favorisent des nations concurrentes au détriment de leur pays ? C’est la preuve de leur appartenance douteuse à la nation congolaise et de la nécessité de recourir à la loi TSHIANI pour verrouiller les deux sphères du pouvoir exécutif, la sphère nationale et celle provinciale.
Un oligarque provincial n’avait – il pas asphyxié tous les entrepreneurs de sa province pour encaisser seul tous les profits de la branche. L’égoïsme de demi – Dakar a rendu méphitique l’environnement mais, la loi TSHIANI le rendrait agréable pour tous les congolais.
Il est temps que la RDC confectionne et dispose des bonnes institutions opposables à tous ! La sanction est aux institutions ce que le sang est dans le corps humain.