Minaku et Shadary invités ce lundi à l'auditorat militaire, rapporte " *7SUR7.CD* ". L’ancien président de l’Assemblée nationale et l’ancien VPM en charge de l’Intérieur sont invités à « éclairer la justice », selon les invitations de l’avocat général militaire, le colonel Benjamin Ntambwe.

Pour " *OURAGAN.CD* ", la foudre s'abat sur le pré-carré de Joseph Kabila. Aubin Minaku , vice-président du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary , secrétaire permanent ainsi que son adjoint Ferdinand Kambere , sont désormais dans le collimateur de la justice congolaise, souligne ce média en ligne.

A cette liste, renchérit " *LE POTENTIEL* ", s’ajoutent d’autres membres de la famille politique du président honoraire de la RDC sont également invités par la justice ce même lundi. Parmi eux, Francine Muyumba et son époux Patrick Nkanga, Papy Tamba, India Omari, Tshikez Diemu, Jean-Serge Tshibende, Alain Elenge, Papy Mbau, Dunia Kilanga, Aristote Ngarime…

Aussitôt notifiés par la justice militaire, Aubin Minaku et Ramazani Shadary, hauts
cadres du PPRD, révèle " *E-JOURNAL* ", sont
interdits de quitter le pays. C’est le Ministre de la justice, Constant MUTAMBA,
qui a donné cet ordre dans un communiqué où il affirme que les deux proches de l’ex chef de l’État, Joseph Kabila, sont soupçonnés de complicité
avec les rebelles du M23/AFC.

Face à cette offensive judiciaire, Patrick Nkanga, un des cadres influents du PPRD, cité par " *FORUM DES AS* ", a exprimé son étonnement, révélant qu'il avait appris sa
convocation par les réseaux sociaux.

Contactés par " *MEDIACONGO* ", Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, a vigoureusement dénoncé l'attitude dictatoriale du régime de Tshisekedi à l'égard de ses collègues Aubin Minaku et Emmanuel Ramazani Shadary. Sans ambages, Kambere a accusé le régime Tshisekedi de tenter de museler l’opposition en imposant la dictature et en favorisant la pensée unique.

Tshisekedi-Kabila : un duel à distance, titre de son côté " *CONGO NOUVEAU* ". Désormais, écrit le trihebdomadaire, Félix Tshisekedi et Joseph Kabila semblent s'affronter de manière interposée. Si Kabila s'en prend à Tshisekedi à travers un média étranger, Félix Tshisekedi, lui, actionne un levier judiciaire au pays. Le soutien moins
tacite apporté au M23 par Joseph Kabila a semblé confirmé les accusations de Félix Tshisekedi sur sa collusion avec cette rébellion.

Pour sa part " *INFOS27* ", estime que la convocation de Ramazani Shadary, déjà entendue récemment au ministère de l'Intérieur, vient renforcer l'idée que les autorités judiciaires cherchent à lever le voile sur des agissements susceptibles de nuire à la stabilité de l'État. Les regards restent rivés sur ces auditions qui promettent de révéler des éclaircissements majeurs sur les coulisses d'une guerre décriée par tous les Congolais.

Depuis la toute première sortie médiatique de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, dans laquelle il a pris position en soutenant le M23 et l’Afc qui sont utilisés par Kigali pour agresser la RDC, " *LE QUOTIDIEN* ", constate que les cadres de son parti, le PPRD, passent des moments difficiles avec les autorités en place.

Pour " *LA RÉFÉRENCE PLUS"* , à scruter froidement ces invitations en cascade des cadres du PPRD, par la justice militaire, celles-ci participeraient à une entreprise, soit d'intimidation pour faire taire ces leaders, soit à la neutralisation du parti, dont le scénario semble avoir déjà été écrit.

Dans un autre chapitre. De nouvelles ordonnances présidentielles ont été lues vendredi dernier à la RTNC par la porte-parole du Chef de l'Etat, Tina Salama. Dans lesdites ordonnances, le Président structure son Cabinet, affirme " *CONGO NOUVEAU* ". Anthony Nkinzo Kamole est maintenu à son poste de Dircab, tandis qu'André Wameso et Nicole Bwatshia sont reconduits respectivement Dircaba chargé des questions économiques et financières ainsi que chargée des questions politiques juridiques et diplomatiques.

Dans un contexte international en  mutation, Félix Tshisekedi ajoute " *LA PROSPÉRITÉ* ", a également choisi de  renforcer son influence diplomatique.
Emilie Mushobekwa et Eric Nyindu ont ainsi été nommés ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires en  Inde et en Mauritanie. 

Autre point de mire d'actualité,  c'est la restructuration de l'Union sacrée. Plus d'une année après sa réélection à la magistrature suprême, l'Union sacrée pour la nation, connaît une restructuration sans précédent, constate " *INFOS27* ". Autrefois composé de six membres au niveau du présidium, le nouveau dispositif, dévoilé le samedi 8 mars par André Mbata, secrétaire permanent de la plateforme, élargit désormais ce corps à 40 membres. Ce présidium intègre les dirigeants ou représentants des partis et regroupements
politiques ayant obtenu au moins sept députés nationaux ou sénateurs lors
des dernières élections.

Pour " *LE PHARE* ", cette décision, signée Félix Tshisekedi, en sa qualité de « Haute Autorité Politique », vise à redynamiser
une structure devenue, au fil du temps, amorphe.

Présidium élargi: l’USN en mode Wenge musica, se demande " *AFRICANEWS* " L’élargissement du présidium de l’Union
sacrée de la Nation à 40 membres a de quoi laisser perplexe, commente le trihebdomadaire. À ce rythme, la coalition présidentielle ressemble moins à une structure de gouvernance qu’à un super-groupe musical RD-congolais des années 90, où chaque star en devenir exigeait sa place sous les projecteurs,
quitte à provoquer des tensions et des éclatements spectaculaires.

Poursuivons cette revue de presse avec " *AFRICANEWS* ", qui annonce un sommet extraordinaire conjoint SADC - EAC, ce 14 mars. Désignés facilitateurs du dernier mécanisme de médiation régional sur la crise en RDC mis en place par la SADC et l’EAC, les anciens présidents Uhuru Kenyatta du Kenya, Olusegun Obasanjo du Nigéria, et l’ex-premier ministre éthiopien
Hailemariam Desalengn semblent n’avoir pas fait l’unanimité. La SADC aurait boudé le choix opéré par le président du Kenya et
président en exercice de l'EAC, William Ruto, elle aimerait avoir aussi un délégué choisi par l’Afrique australe, et Kinshasa ne serait pas non plus chaud avec les trois têtes, ont rapporté le week-end des sources diplomatiques, annonçant une semaine décisive.

Enfin, le vent tourne sur la scène diplomatique
internationale. D'après " *FORUM DES AS* ", l'UnionEuropéenne s'apprête à durcir sa position contre le Rwanda, accusé de jouer
un rôle central dans la crise sécuritaire qui
secoue l'Est de la RDC. D'après le député européen Thierry Mariani, le Conseil européen allait concrétiser les sanctions prises contre Kigali.

*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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(Ambassadeur Tammy Bruce)Les États-Unis ont démontré leur engagement pour mettre fin à la guerre d'agression imposée à la RDC -République démocratique du Congo- par le Rwanda, sous couvert de ses supplétifs de la coalition M23-AFC, depuis plusieurs années.

Crise sécuritaire du Kivu : Kabila favorable au retrait des troupes étrangères du sol congolais. Dans une interview accordée à la presse namibienne, en marge des obsèques de Sam Nujoma, père de l'indépendance de la Namibie,, Joseph Kabila, rapporte " *INFOS27* ", a souligné l'importance du retrait de toutes les armées étrangères opérant illégalement sur le sol congolais, estimant que cette mesure constitue un pas décisif vers la paix dans la région.

Les troupes de l'armée ougandaise sont entrées samedi sur le sol congolais via le territoire frontalier de Mahagi.