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RDC : La Cour constitutionnelle rejette les recours de Constant Mutamba et confirme sa condamnation

La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a tranché. Ce vendredi 19 décembre 2025, elle a rejeté deux requêtes en inconstitutionnalité introduites par l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba. Réunie en audience publique, la Haute juridiction a jugé les recours recevables sur la forme, mais infondés sur le fond.

La première requête (R.Const 2536) visait deux résolutions de l’Assemblée nationale la n°002 du 29 mai et la n°004 de juin 2025 autorisant respectivement l’ouverture d’une information judiciaire et l’engagement de poursuites contre Mutamba. Ce dernier dénonçait une violation des principes constitutionnels, notamment les garanties procédurales et la séparation des pouvoirs. La Cour a toutefois estimé que ces arguments ne suffisaient pas à établir une inconstitutionnalité.

La seconde requête (R.Const 2537) attaquait un arrêt avant-dire droit de la Cour de cassation (RP 22/CR), accusé par Mutamba d’enfreindre les principes d’égalité, de procès équitable et d’indépendance judiciaire. Là encore, la Cour constitutionnelle a écarté les griefs, concluant à l’absence de violation de la Constitution.

Ces décisions interviennent dans un contexte déjà marqué par la condamnation de Constant Mutamba, le 2 septembre 2025, à trois ans de travaux forcés pour détournement de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani. En plus de cette peine, la Cour de cassation lui a infligé cinq ans d’interdiction d’exercer une fonction publique et d’inéligibilité.

Ce double rejet judiciaire enterre définitivement les espoirs de l’ancien ministre d’annuler sa condamnation, consolidant ainsi le tournant judiciaire engagé contre lui.

 

LPP/LIBERTE ACTU

RDC : La Cour constitutionnelle rejette les recours de Constant Mutamba et confirme sa condamnation
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Nord-Kivu : la Monusco prépare le redéploiement de ses casques bleus à Lubero

La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) se prépare à redéployer ses casques bleus dans le territoire de Lubero, en province du Nord-Kivu. L’annonce a été faite ce mercredi 17 décembre 2025 par la société civile locale, à l’issue d’une réunion de restitution avec ses organisations membres.

Cette rencontre faisait suite à une réunion élargie tenue à Beni, chef-lieu provisoire de la province, réunissant les leaders du secteur des Bapere, des organisations de la société civile, l’autorité territoriale ainsi que le chef de bureau de la Monusco.

Selon la société civile, ce redéploiement vise à appuyer les opérations militaires conjointes menées par les Forces armées de la RDC (FARDC) et les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). L’appui de la Monusco portera principalement sur la logistique opérationnelle, à la demande des FARDC.

« Les FARDC et leurs partenaires font face à d’importantes insuffisances logistiques dans la traque des ADF. Lors des assises de Beni, il a été démontré que la présence de la Monusco, notamment à Manguredjipa, faciliterait l’appui logistique. Les routes étant impraticables, les hélicoptères de la Monusco peuvent jouer un rôle clé dans le ravitaillement, la communication et le renseignement », a expliqué Muhindo Tafuteni, président de la société civile du territoire de Lubero.

Ce retour des casques bleus intervient dans un contexte de forte instabilité sécuritaire à Lubero, particulièrement dans le secteur des Bapere et la partie ouest de la chefferie de Baswagha. La zone est régulièrement la cible d’attaques attribuées aux ADF, ayant causé plusieurs centaines de morts, ainsi que des pillages et des incendies de maisons et de structures sanitaires. Cette insécurité persistante a provoqué le déplacement massif de nombreuses populations.

Pour rappel, la Monusco avait fermé sa base de Lubero à la fin du mois de décembre 2023, dans le cadre du retrait progressif de ses forces de la RDC, conformément au plan conjoint du gouvernement congolais et des Nations unies visant à adapter la présence de la mission à l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.

 

LPP/MCP

Nord-Kivu : la Monusco prépare le redéploiement de ses casques bleus à Lubero
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Uvira : Bertrand Bisimwa annonce le début du retrait des troupes liées au M23 ce mercredi 

Après les pressions diplomatiques sur le Rwanda et l'annonce de Corneille Nangaa, les troupes liées au M23 de la ville d'Uvira quittent ce coin de la République.

C'est Bertrand Bisimwa numéro 2 de mouvement qui l'a confirmé en ces termes : " le mouvement des forces de l'AFC/M23 hors d’Uvira est en cours et sera terminé d’ici demain. "

Véritable revers diplomatique dans l'offensive à l'Est du M23 soutenu par Kigali, dûment cité par plusieurs rapports de l'ONU, ce retrait si effectif sera révélateur d'un grand déclic pour la paix dans la Région de Grands Lacs, en général, dans l'Est de la RDC, en particulier. Ce, après la signature de l'accord mieux des accords de Washington. Entre-temps, l'opinion observe et attend voir la réalité sur terrain après l'annonce puis cette confirmation du retrait des troupes d'Uvira.

 

La Rédaction

Uvira : Bertrand Bisimwa annonce le début du retrait des troupes liées au M23 ce mercredi 
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Condamné à 30 ans de réclusion criminelle, Roger Lumbala dénonce une condamnation « politique »

Condamné à 30 ans de réclusion criminelle, Roger Lumbala conteste fermement la décision de justice rendue à son encontre, qu’il qualifie de profonde injustice. L’ancien responsable politique estime que ce verdict ne marque pas la fin de son combat, mais constitue au contraire une nouvelle étape de son engagement.

Dans sa réaction, Roger Lumbala dénonce ce qu’il décrit comme un système néocolonial, qu’il accuse de criminaliser et réduire au silence les voix dissidentes. Selon lui, sa condamnation s’inscrirait dans une logique de répression politique visant ceux qui défendent la souveraineté africaine.

Malgré son incarcération, l’ancien député affirme rester « debout » et fidèle au peuple congolais. Il dit puiser sa résilience dans les Écritures bibliques, tout en se réclamant de l’héritage de grandes figures africaines et intellectuelles telles que Patrice Lumumba, Frantz Fanon, Thomas Sankara et Aimé Césaire.

Roger Lumbala insiste enfin sur le caractère moral de son engagement, qu’il fonde sur la conscience, la dignité et la justice, affirmant rejeter toute forme de violence ou de vengeance.

 

LK

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Retrait du M23 à Uvira : Patrick Muyaya dénonce une « manœuvre de diversion » sous pression internationale

Le gouvernement congolais met en doute l’annonce du retrait des combattants du M23 de la ville d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Dans une interview accordée ce mardi à RFI, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a qualifié cette annonce de « non-événement », dénonçant une mise en scène destinée à détourner l’attention de la pression internationale exercée sur le Rwanda.

Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya affirme que la population locale aurait été contrainte de participer à une « mascarade », organisée sous intimidation. Selon lui, cette situation illustre une fois de plus le rôle du Rwanda, qu’il accuse d’agir à travers le M23, présenté comme son supplétif sur le terrain.

Le ministre estime que ce retrait unilatéral manque totalement de crédibilité, rappelant que le M23 a toujours nié être concerné par le processus de Washington. Il s’étonne dès lors de voir ce mouvement armé chercher aujourd’hui à se présenter comme responsable, alors que la pression internationale vise clairement Kigali. Il évoque notamment les prises de position des États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que les déclarations du secrétaire d’État américain mettant en cause la responsabilité du Rwanda.

Patrick Muyaya juge par ailleurs inacceptables les violences enregistrées à Uvira, qu’il considère comme une violation flagrante de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que des processus de Doha et de Washington. Il accuse le Rwanda d’avoir procédé à des tirs de missiles et à l’utilisation de drones contre des cibles civiles, contribuant à l’aggravation de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.

Concernant d’éventuelles sanctions, le ministre indique que les discussions diplomatiques se poursuivent. Il rappelle que les accords en cours exigent un retrait sans condition des forces rwandaises et de leurs alliés du territoire congolais. Des rapports des Nations unies font état de la présence de milliers de soldats rwandais en RDC.

Pour les autorités de Kinshasa, la priorité demeure la protection des populations civiles. Le gouvernement réaffirme son engagement dans les processus de médiation en cours, tout en soulignant que seul un retrait effectif, vérifiable et total des forces étrangères pourra constituer un véritable pas vers la paix.

 

LK

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Propagation des faux bruits en temps guerre : Firmin Mvonde annonce une riposte ferme

La justice congolaise alerte sur la recrudescence de fausses informations liées à la situation sécuritaire du pays. Dans un communiqué officiel daté du 16 décembre 2025, le Procureur général près la Cour de cassation dénonce la propagation de rumeurs, largement relayées sur les réseaux sociaux et certains médias, en lien avec la guerre imposée à la République démocratique du Congo.

Selon le parquet général, ces fausses nouvelles, véhiculées de l’intérieur comme de l’extérieur du pays, visent à démoraliser les forces loyalistes engagées sur les différents fronts pour la défense de la souveraineté nationale. Elles constituent, souligne le communiqué, une menace directe pour la cohésion et la stabilité du pays.

Face à cette situation, la justice met en garde les auteurs, co-auteurs et complices de ces actes. Les officiers de police judiciaire et les services du ministère public sont appelés à les rechercher activement afin qu’ils répondent de leurs faits devant les instances judiciaires compétentes.

Le parquet général précise enfin que les dossiers ouverts seront traités avec la plus grande célérité, en privilégiant la procédure de flagrance, marquant ainsi la volonté des autorités judiciaires de freiner toute tentative de manipulation de l’opinion en période de crise.

 

LK

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Retrait du M23 d’Uvira : Washington resserre l’étau, Kigali contraint au repli

L’annonce du retrait des troupes de l’AFC/M23 de la ville d’Uvira ne doit ni surprendre ni susciter d’illusions. Elle s’inscrit dans un contexte diplomatique précis, marqué par une pression américaine accrue sur le Rwanda et par les retombées directes des récents accords de Washington. Présenté comme un geste d’apaisement, ce mouvement relève avant tout d’un rapport de force international, et non d’une quelconque volonté de paix de la part de groupes armés soutenus de l’extérieur.

Il faut le dire sans détour : ce retrait est le produit d’une stratégie diplomatique méthodiquement conduite par le président Félix Tshisekedi. Une manœuvre que beaucoup n’avaient pas anticipée. En acceptant un cadre de discussions sous médiation américaine, les adversaires de la RDC ont cru trouver une issue favorable. En réalité, ce processus a progressivement resserré l’étau autour d’eux. La pression qui s’exerce aujourd’hui sur Kigali confirme que le centre de gravité du conflit ne se situe pas uniquement sur le terrain militaire, mais aussi dans les capitales occidentales où se prennent les décisions stratégiques.

Depuis le début de cette agression contre la RDC, il est apparu évident que les actions du régime de Paul Kagame n’étaient possibles que grâce à une forme de tolérance — voire de complaisance — de certaines puissances occidentales. Le cas d’Uvira en est une illustration éloquente : lorsque la pression diplomatique devient réelle, le repli s’impose. En ce sens, le choix du président Tshisekedi de s’adresser directement aux États-Unis se révèle pertinent, ceux-ci demeurant un acteur clé de l’équation régionale. L’agression perdure tant que ceux qui influencent Kigali ferment les yeux.

Pour autant, la plus grande prudence s’impose. Ce retrait d’Uvira ne saurait être interprété comme un désengagement définitif de l’AFC/M23 des territoires occupés. L’histoire récente démontre que ces replis tactiques servent souvent à se réorganiser, à gagner du temps ou à préparer de nouvelles offensives. Il serait dangereux de crier victoire trop tôt ou de relâcher la vigilance, tant sur le plan militaire que diplomatique.

Ce retrait n’est donc pas une fin en soi. Il peut constituer le début de la fin d’un cycle d’agression, à condition que la RDC demeure ferme, cohérente et déterminée. La lutte doit se poursuivre sur tous les fronts — militaire, diplomatique et médiatique. La paix véritable ne viendra pas de retraits conditionnels, mais du démantèlement total des forces rebelles et de la fin de toute ingérence étrangère sur le sol congolais.

 

LK

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Justice internationale : Roger Lumbala condamné à 30 ans de prison

La Cour d’assises de Paris a condamné Roger Lumbala, ancien chef rebelle congolais et ex-ministre du Commerce extérieur de la République démocratique du Congo, à 30 ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité.

Les faits reprochés à l’accusé concernent des crimes commis entre 2002 et 2003 dans l’est de la RDC par des combattants placés sous son autorité. La justice française a estimé que Roger Lumbala avait joué un rôle déterminant dans l’organisation et le soutien de ces exactions.

Arrêté en France en décembre 2020, puis mis en examen en janvier 2021, il comparaissait devant la Cour depuis le 12 novembre 2025. L’accusation portait notamment sur des violences systématiques perpétrées par ses troupes et sur une association de malfaiteurs en vue de préparer des crimes contre l’humanité.

Cette condamnation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux, démontrant que leurs auteurs peuvent être poursuivis et jugés, quel que soit le temps écoulé.

 

LK

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Conseil de sécurité de l’ONU : la RDC appelle à une action ferme pour restaurer la paix à l’Est

La République démocratique du Congo a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures fortes et concrètes afin de mettre un terme à l’insécurité persistante dans l’Est du pays.

S’exprimant ce vendredi devant les membres du Conseil, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a exhorté la communauté internationale à renforcer son engagement en faveur du retour de la paix. Elle a souligné que la RDC « ne peut continuer à payer le prix de la mauvaise foi » de certains acteurs qui ne respectent pas leurs engagements dans les différents processus de paix régionaux et internationaux.

La cheffe de la diplomatie congolaise a rappelé que la stabilité régionale ne saurait reposer sur « des promesses non tenues », appelant à une approche fondée sur la responsabilité et la cohérence. À ce titre, elle a plaidé pour la mise en œuvre intégrale de la résolution 2773 du Conseil de sécurité.

Parmi les mesures proposées figurent l’adoption de sanctions ciblées contre les responsables de l’agression à l’Est de la RDC, l’instauration d’un embargo sur les minéraux exportés par le Rwanda, ainsi que la mise en place d’un régime de notification obligatoire pour tout transfert d’armes à destination de ce pays. Thérèse Kayikwamba a également demandé la suspension de la participation rwandaise aux opérations de maintien de la paix des Nations unies.

La ministre a par ailleurs interpellé les garants des accords de Washington, de Doha et du processus de facilitation africaine, les appelant à assumer pleinement leurs responsabilités. Selon elle, ces cadres diplomatiques ne peuvent produire des résultats que s’ils s’inscrivent dans une dynamique de fermeté collective et de cohérence politique.

« Le peuple congolais a droit à la sécurité, à la justice et au respect du droit international », a-t-elle conclu, invitant la communauté internationale à transformer ses engagements en actions concrètes pour une paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo.

 

LK

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Chute d’Uvira : Lydia Mutyebele appelle la Belgique à rompre le silence

La députée fédérale belge Lydia Mutyebele Ngoi a interpellé le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévôt, ainsi que l’ensemble du gouvernement belge, à la suite de la prise de la ville d’Uvira, dans l’est de la République démocratique du Congo, par les rebelles du M23, soutenus par le régime de Kigali.

Dans une intervention ferme et déterminée, l’élue a exhorté la Belgique à sortir de ce qu’elle qualifie de « silence préoccupant » et de « neutralité confortable » face à une situation qu’elle considère comme une agression caractérisée contre les populations congolaises. Elle appelle les autorités belges à adopter des positions claires et courageuses, en cohérence avec les principes qu’elles défendent sur la scène internationale.

« On ne peut pas se réclamer des droits humains, de la paix et de la justice tout en restant immobile face à l’agression d’un peuple », a-t-elle souligné, insistant sur le fait que la chute d’Uvira menace l’équilibre de toute la région des Grands Lacs.

Pour Lydia Mutyebele, la Belgique, en tant que pays attaché aux valeurs démocratiques et à la défense des droits humains, a le devoir moral et politique d’agir de manière cohérente et responsable.

Au-delà d’un simple discours politique, cette prise de position se veut un appel pressant à l’action et un rappel des responsabilités internationales. « Il est temps de passer aux actes », a-t-elle conclu.

 

Ernest Kandala

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