
Nous ouvrons cette revue de presse par les nouvelles de l'assemblée nationale. Pour le siège du Speaker, Mboso et Tshilumbayi se neutralisent par des pétitions, affirme " LA PROSPÉRITÉ ". La tension reste vive à la chambre basse du Parlement avec la mise en place de la commission spéciale. Les chances de survie politique de Vital Kamerhe ne tiennent qu'au bout d'un fil. Son siège est prisé par Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso.
Leur conflit, longtemps contenu derrière des apparences de courtoisie parlementaire, indique " OURAGAN ", éclate désormais au grand jour. Les deux s’opposent frontalement, chacun avec son camp armé de pétitions visant à destituer l’autre. Selon des sources parlementaires 69 signatures ont déjà été récoltées contre Tshilumbayi, tandis que 164 députés du mouvement 2ATDC, proche de Tshilumbayi, seraient prêts à déposer leur pétition contre Mboso.
Diplomatie. Invité par son homologue Sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Président de la République, Félix Tshisekedi, rapporte " CONGO NOUVEAU ", est arrivé hier jeudi à Pretoria en Afrique du Sud, pour une visite de travail de quelques heures.
Les presidents Felix Tshisekedi et Cyril Ramaphosa ajoute " LE PHARE ", se sont entretenus, pendant plus de deux heures. À l’issue de ce déjeuner de travail, les deux chefs d’Etat n’ont fait aucune déclaration publique.
" FORUM DES AS ", qualifie de mystère, la visite de Félix Tshisekedi à Pretoria. Un silence qui fait peser un mystère sur cette visite officielle.
Cependant, commente pour sa part, " LA PROSPÉRITÉ ", au-delà de l'embellie diplomatique, beaucoup de questions appellent des éclaircissements entre les deux parties.
Dans un contexte régional marqué par des tensions sécuritaires persistantes et la compétition autour des ressources stratégiques, les deux chefs d'État, souligne de son côté " INFOS27 ", ont réaffirmé leur volonté de renforcer les liens bilatéraux dans les domaines politique, diplomatique, économique et sécuritaire.
Autre chose avec la reprise ce vendredi du procès de Joseph Kabila devant la Haute cour militaire. L'ancien président de la république, rappelle " RFI.FR " est accusé de complicité avec le groupe M23 soutenu par le Rwanda.
Alors que le procès opposant l’Officier du ministère public et parties civiles à l’ancien président se poursuit ce vendredi 19 septembre, une nouvelle déclaration attribuée à Joseph Kabila annonce son retour aux affaires. Non datée, précise " LE MAXIMUM ", cette «déclaration solennelle», largement répandue sur les réseaux sociaux depuis le week-end dernier et dénoncée par certains, n’en suscite pas moins des réactions en sens divers dans les médias et dans l’opinion.
Toujours en Justice. Malade depuis plusieurs jours en prison Jacky Ndala libéré, révèle " CONGO NOUVEAU ". Alors que la veille, le ministre de la Justice affirmait que Jacky Ndala ne remplissait pas les critères pour obtenir une libération provisoire, hier jeudi, le Tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole, a accordé la liberté provisoire à ce militant de l’opposition condamné à deux ans et six mois de prison pour propagation de « faux bruits.
Ancien coordonnateur de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, Jacky Ndala, rappelle " INFOS27 ", purgeait une peine de deux ans et six mois pour avoir dénoncé des violences subies lors de sa précédente détention.
Tous les individus recherchés par la justice, dont la tête a été mise à prix par l'ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles. Selon " AFRICANEWS ", Guillaume Ngefa Atondoko, le nouveau ministre de la Justice, a exprimé son vif désaccord avec cette décision, la qualifiant d’«illégale», car la législation en RDC n'autorise ni rançon ni compensation financière pour l’arrestation de quiconque.
D'un ton ferme et précis, renchérit " INFOS27 ", le Garde des Sceaux a insisté sur le fait que toute initiative allant dans ce sens ne peut en aucun cas engager l'État et qu'il s'agit plutôt d'affaires personnelles sans fondement légal.
Sur le plan économique, " LE MAXIMUM " revient sur la décision du Ministre Mukoko Samba d'interdire le petit commerce aux expatriés. Selon le ministre, cette décision vise à faire respecter la loi de 1973, qui réserve le petit commerce exclusivement aux Congolais.
L’exécutif, renchérit " OURAGAN ", justifie sa position par la nécessité de protéger les nationaux dans un secteur caractérisé par des investissements modestes mais crucial pour la subsistance de nombreux ménages.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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