
Félix Tshisekedi reçoit la copie originale de l'accord de paix signé à Washington, indique " *INFOS27* ". De retour des États-Unis, où elle a signé l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous l'égide de Washington, la ministre des affaires
étrangères, Thérèse Kayikwamba, a remis, lundi 30 juin, au président Félix Tshisekedi la copie originale du document, accompagnée d'une lettre du président américain Donald Trump.
Au sujet des prochaines étapes, renchérit " *LE PHARE* ", la ministre des Affaires étrangères a indiqué que le Chef de l’État, principal artisan de cet accord, va mettre en place une équipe chargée du suivi de celui-ci. Quant à la rencontre de haut niveau annoncé par le Président Trump, elle aura bel et bien lieu au mois d'octobre.
Evoquant le rapport de paix, " *CONGO NOUVEAU* ", estime que le président Félix Tshisekedi est pris au piège d'une neutralisation des combattants
rwandais alors que leur QG se trouve bien dans la zone occupée par les rebelles du
Mouvement du 23 mars. Depuis 30 ans, la RDC reste dans ce piège sans fin.
Un avis partagé par " *ECONEWS* " Alors que Washington célèbre une avancée diplomatique, Kigali obtient une nouvelle licence pour poursuivre son agenda dans l’Est congolais sous couvert de lutte contre ces milices. Une manipulation géopolitique qui se perpétue avec la complicité silencieuse de l’Occident.
Amnesty International n'a pas apprécié l'accord de paix récemment signé entre la RDC et le Rwanda à Washington. Dans un communiqué consulté hier mardi par " *7SUR7.CD* ", cette organisation de défense des droits humains estime que cet accord ne traite pas des crimes graves commis dans l'Est de la RDC. Il ne comporte, dit-elle, aucune disposition visant à amener les auteurs de ces actes à rendre des comptes.
Pour certains membres de la société civile, relayés par " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", inclure des aspects commerciaux dans un accord de paix ne garantit pas nécessairement une paix durable ; d'autres s'interrogent
sur les modalités de sa mise en œuvre surtout que quatre jours seulement après la signature dudit accord de paix, le Rwanda, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, a enfourché déjà sa trompette de négations, notamment sa position en rapport avec la question des FDLR, une nébuleuse que seul Kigali sait où elles se trouveraient.
Après Washington, " *FORUM DES AS* ", plaide pour un dialogue national inclusif. Objectif, écrit le tabloïd, parvenir à la cohésion nationale et à une paix durable en RDC. À Washington, rappelle le journal l’accent a été mis sur le conflit RDC Rwanda. Mais il y a la nébuleuse AFC/M23 dont les responsables n’ont pas été
associés aux pourparlers. Bien que d’aucuns savent que c’est Kagame qui soutient les rebelles, il reste aussi vrai que
cette coalition compte en son sein des Congolais d’origine dont les revendications doivent être prises en compte pour
parvenir à une véritable cohésion nationale.
Pour " *LA PROSPÉRITÉ* ", le dialogue sous l’égide de la CENCO et l’ECC devient un
impératif pour l’opposition. Cependant, au regard des processus de Washington et Doha, la stratégie des pères de l’Eglise doit être revue et actualisée pour intégrer toutes les tendances.
Selon plusieurs observateurs, relayés par " *AFRICANEWS* ", la CENCO et l'ECC verraient Donald Trump, présenté comme
figure centrale du processus, agir davantage en fonction d’intérêts économiques et stratégiques que par souci désintéressé pour la paix.
Situation sécuritaire encore. Dans un communiqué, consulté par " *L'AVENIR* ", les FARDC affirment que leurs radars ont détecté un aéronef non identifié pénétrant illégalement l’espace aérien congolais sans autorisation préalable. Après des vérifications d’usage, « les FARDC ont pris des mesures appropriées pour garantir la sécurité de notre espace aérien et préserver notre intégrité nationale », ajoute ce communiqué sans préciser si l’avion a été abattu par l’armée
Selon des sources locales relayées par " *RADIOOKAPI.NET* ", l’appareil aurait perdu le contrôle avant de s’écraser dans les hauteurs de Madegu, non loin de Minembwe.
Pendant ce temps, les FSP dezinguent le régime Tshisekedi. Dans un communiqué consulté par " *OURAGAN.CD* ", le leadership des Forces socialistes progressistes a dressé, un tableau sombre de la gestion du régime Tshisekedi.
Dans un autre chapitre. La tension monte au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie. Après trois jours de sit-in restés sans réponse, les agents administratifs, rapporte " *AFRICANEWS* ", annoncent une grève sèche à compter du lundi 7 juillet 2025, pour exiger la satisfaction de revendications jugées «légitimes et urgentes».
Poursuivons cette revue de presse avec " *INFOS27* ", qui rapporte que Président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Lévi Mbuta, a appelé à un encadrement rigoureux des démolitions en cours dans la capitale, tout en dénonçant la
montée de l'insécurité. Il a plaidé pour l'indemnisation des propriétaires
légitimes et exhorté les autorités
à renforcer la sécurité face à la recrudescence des braquages et
assassinats dans la ville.
Education. Le Vice-ministre de l'Éducation nationale, Jean-Pierre Kezamudru a lancé officiellement hier mardi à Kinshasa, la session ordinaire de l'Examen national de fin d'études primaires. D'après " *RADIOOKAPI.NET* ", cette, 2.342.864 élèves dont 1.136.341 filles participent aux épreuves dans 8.232 centres à travers le pays et à Luanda et Kabinda en Angola.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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