
Agression rwandaise : les FARDC dénoncent une " mise en scène "du M23-AFC après l'attaque du 11 avril à Goma. Dans un communiqué parvenu au " *FORUM DES AS* ", les FARDC rejettent en bloc les
accusations portées par la coalition M23-AFC. Accusations selon lesquelles l'armée
régulière, en collaboration avec les FDLR, les résistants Wazalendo et la mission de la SADC (SAMIDRC) auraient attaqué leurs positions à Goma le vendredi dernier.
Les FARDC affirment, preuves
géostratégiques à l’appui ajoute " *ECONEWS* ", que leurs positions militaires sont situées à des centaines de kilomètres de la ville, démontant ainsi le «communiqué infondé et dépourvu de toute logique » de la coalition rebelle.
Terreurs et désolations lors de l’attaque de l’AFC-M23. Dans un communiqué du ministère de l'Intérieur parvenu à " *L'AVENIR* ", le gouvernement congolais annonce qu’au moins 52 personnes ont
été tuées lors de l’attaque« organisée et simulée » de l’AFC-M23/RDF, suite aux violences survenues dans la nuit du 11 au 12 avril 2025 à Goma, au Nord-Kivu. Le
communiqué officiel recense également 297 assassinats et exécutions sommaires, 72 viols, des centaines de disparitions, plus de 146 cas de tortures corporelles, ainsi que le pillage de plus de 2 000 têtes
de bétail et de véhicules entre le 6 et le 11 avril 2025.
Le niveau atteint par les violences sexuelles à l'encontre des enfants dans la partie Est de la RDC actuellement occupée par l'armée rwandaise et ses supplétifs du M 23 est tel que leur utilisation comme arme de guerre ne fait plus aucun doute. Cette dénonciation, rapporte " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* " a été faite vendredi dernier, lors d'une c onférence de presse animée à Genève par le porte-parole de l'UNICEF, James Elder.
Des prisonniers rwandais au front de l’Est de la RDC. A en croire " *LE PHARE* " qui cite des sources crédibles, les prisons rwandaises sont en train de se vider des militaires et policiers qui y étaient incarcérés voici des semaines et des mois. Le cas le plus cité est celui de la prison de Muhanga, qui hébergeait le gros des effectifs. Leurs familles, qui viennent aux nouvelles, ont fini par connaître la destination que prennent leurs proches parents : le front de l’Est de la RDC.
Après l'Angolais Joao Lourenço, le Togo prend la médiation entre Tshisekedi et Kagame. Selon " *CONGO NOUVEAU* ", l’Union africaine a officiellement désigné,
samedi 12 avril, Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, comme nouveau médiateur
dans le processus de paix pour résoudre le conflit persistant dans l’est de la RDC.
Pour " *LA PROSPÉRITÉ* ", Faure Gnassingbé hérite d’une patate chaude au regard de la complexité du problème. Entre-temps, rappelle le tabloïd, il y a le Qatar qui s’impose dans la résolution de la crise ignorant tous les efforts intérieurs tant au niveau du pays qu'au niveau du continent. En attendant, l’UA cherche encore à élaborer une feuillede route unifiée en vue de relancer le
dialogue en s’appuyant sur les acquis des initiatives précédentes.
La mission de Faure Gnassingbé, estime de son côté " *ECONEWS* ", s’annonce titanesque. Il devra non seulement ramener à la table des négociations le Président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame dont les
relations sont exécrables, mais aussi convaincre l’AFC/M23, acteur clé mais non-étatique, de jouer le jeu du dialogue.
Avis partagé par " *RFI.FR* " qui affirme que la
tache s'annonce difficile pour le président togolais. Son prédécesseur, le président angolais Joao Lourenço, a essuyé plusieurs revers diplomatiques.
Poursuivons cette revue de presse avec " *ECONEWS* " qui annonce la libération de l’homme d’affaires Harish Jagtani, magnat indien à la tête d’un empire économique incluant l’hôtel Hilton et la compagnie aérienne ServAir, qui a connu un bref mais intense passage à la case «détention». Arrêté le 17 mars par le Conseil National de Cyberdéfense, il a été libéré samedi dernier, sans inculpation ni explication officielle. Présenté comme proche de l’ancien président Joseph Kabila, des rumeurs persistantes évoquent une libération «négociée» à coups de millions de dollars US, alimentant les spéculations sur un possible chantage.
Dans un autre chapitre. Le président Félix Tshisekedi a décidé de baisser à nouveau le prix du passeport biométrique ordinaire. D'après " *E-JOURNAL* ", le nouveau tarif sera de 75 $ au lieu de 99 $. L'objectif est de permettre à tous les Congolais d’acquérir ce document de voyage.
Sans mécanisme clair en dépit du nouveau prix envisagé, " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", estime que l'obtention d'un passeport en RDC restera mystérieus
Pour " *INFOS27* ", en exigeant son approbation préalable, il entend freiner les actes précipités qui fragilisent les institutions et nourrissent l'instabilité sociale. Cette mesure vise à restaurer une gouvernance responsable, à protéger la paix sociale et à éviter que des règlements de comptes politiques ne dégénèrent en crises ouvertes.
De son côté " *ECONEWS* ", estime que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a mis un terme au «jeu macabre» des suspensions opaques des
mandataires publics, pratique devenue monnaie courante dans les entreprises du Portefeuille de l’État transformé en terrain de chasse politique.
C’est un tournant décisif dans la gestion des entreprises publiques en RDC, souligne pour sa part " *LA PROSPÉRITÉ* ". Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a formellement interdit toute suspension de mandataires publics, notamment les DG des établissements et sociétés du portefeuille, sans son approbation préalable et expresse.
Dans le reste de l'actualité. La Première Ministre Judith Suminwa attendue ce mercredi à l'Assemblée Nationale, annonce " *LA PERCÉE* ". Cela fait suite à la
demande des élus du peuple lors de la séance plénière du mercredi 08 Avril 2025, où ils ont présenté les dégâts humains et matériels causés par les inondations de la rivière N'djlii, dans la nuit du 03 au 04 Avril
dernier.“
Après plusieurs mois de silence forcé, suite à son emprisonnement, Jean-Marc Kabund signe son grand retour sur la scène politique. Selon " *LA MANCHETTE* ", l'ancien viceprésident de l'Assemblée nationale annonce un meeting "important", le 24 avril 2025, à Kinshasa, pour marquer le troisième anniversaire de son parti, l'Alliance pour le Changement.
Toujours en politique. Kamitatu préconise la création d'une République fédérale fondée sur l'une autonomie régionale. L'objectif principal de cette réforme explique " *FORUM DES AS* ", serait de "répondre aux besoins spécifiques de
chaque région". En outre, une gouvernance plus proche des citoyens, la réduction des
inégalités et la gestion de la diversité culturelle du pays.
Justice. Matata ce lundi face aux juges constitutionnel, rapporte " *E-JOURNAL* ". L’heure des comptes a sonné pour Augustin Matata Ponyo. L’ancien Premier ministre est attendu le lundi 14 avril 2025 à 11 heures à la Cour constitutionnelle, où
il comparaîtra dans l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, un mégaprojet agricole qui s’est effondré dans une opacité totale. Aux côtés du Sud-Africain Christo Stéphanus Grobler, patron d’Africom Commodities (gestionnaire du projet) et du Congolais Déogratias Mutombo, ex-gouverneur de la BCC, Matata devra répondre devant les juges de sa gestion controversée sur fond de centaines de millions de dollars de l’État congolais engloutis.
Société. Katanga-Kasaï, le trafic ferroviaire à l’arrêt, révèle " *AFRICANEWS* ". La Société nationale des chemins de fer du Congo
a alerté, la semaine dernière, de la mise hors service de la ligne ferroviaire reliant les espaces grand Kasaï et grand Katanga,
suite à une tête érosion qui rend toute circulation de trains impossible, sur l’axe Luena–Bukama, dans le territoire de
Lubudi, province du Haut-Katanga. Déjà, les équipes de la SNCC SA sont à pied d’œuvre pour une réhabilitation en urgence.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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