
La proposition de fédéralisme formulée
par Olivier Kamitatu, a suscité une vive réaction du gouvernement congolais. À l'heure où la RDC lutte pour préserver son unité face aux menaces sécuritaires, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, relayé par " *INFOS27* ", a dénoncé une initiative "indécente" et "malveillante"
. Selon lui, évoquer la refonte institutionnelle et le partage de la souveraineté territoriale, sous prétexte de
dynamiser les provinces, revient à attiser des tensions dangereuses et à fragiliser la cohésion nationale.
Pour Patrick Muyaya, renchérit " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", cela ressemble davantage à une distraction. Ce débat paraît suspect et révèle un côté malveillant, semblable à ceux qui soutiennent la balkanisation.
Tout comme Eugène Diomi Ndongala qui rejette aussi l'idée du fédéralisme en RDC. Dans une réflexion publiée hier lundi par " *MEDIACONGO* ", ce notable Ne Kongo évoque l'inopportunité du fédéralisme en RDC, en ce moment de son histoire". Il rappelle les premières heures de l'indépendance de la RDC en 1960.
Abordant le sujet, " *LA PROSPÉRITÉ* ", rappelle que lors du dialogue intercongolais, la délégation du MLC de Jean-Pierre Bemba était conduite par Olivier Kamitatu, en tant que Secrétaire
Général. Contre le RCD, il a défendu bec et ongles le principe d’un Etat unitaire. Ministre du Plan, Kamitatu va jusqu’à occuper les fonctions du président du Parlement de Transition. Il est compté parmi les artisans de l’actuelle constitution qui sacralise un Etat unitaire pour la RDC. Entretemps, opposé à la modification constitutionnelle, Olivier Kamitatu est, sans ignorer que cette réforme passe par la révision de la loi fondamentale actuelle. C’est le drame du politique qui reste tributaire de ses tripes plutôt que d’une idéologie quelconque, conclut le tabloïd.
Fédéralisme : ni un tabou ni une trahison, répond Hervé Diakiese, porte-parole d'Ensemble pour la République, cité par " *OURAGAN* ". Pour lui, la question soulevée
est légitime, et surtout, a-t-il clarifié, parfaitement conforme à la Constitution.
Poursuivons la revue de presse avec " *FORUM DES AS* ", qui s'intéresse à la réaction de Félix Kabange Numbi sur les propos de Steve Mbikayi. Elégant mais ferme, Félix Kabange Numbi, ancien ministre de la Santé et une des figures emblématiques du Front Commun pour le Congo, a adressé une lettre ouverte au député Steve Mbikayi Mabuluki, en
réaction à la tribune de l’élu de Kinshasa qui s’en était pris à l’ancien président Joseph Kabila. Dans son plaidoyer pro
Kabila, Félix Kabange Numbi désapprouve l’attaque ouverte du député Mbikayi contre l’exchef de l’État, qui, selon l’ancien ministre de la Santé, demeure, envers et contre tout, un homme de paix et d’unité,
totalement en dehors des calculs politiques ou velléités revanchardes que certaines personnes essayer de lui coller
Au cœur d’une tournée qui l’a mené de
Washington à Bruxelles, en passant par Londres et Paris, Delly Sesanga, cité par " *LA PROSPÉRITÉ* ", a livré une analyse percutante de la situation en RDC. Il n'a pas mâché ses mots pour décrire un pays au bord du gouffre, miné autant par ses
démons internes que par les agressions
extérieures.
Sur le plan sécuritaire justement, " *RFI.FR* ", nous informe que la situation dans l’est du pays demeure tendue avec des combats ces derniers jours dans le Nord et le Sud-Kivu. L'AFC/M23 accuse les FARDC, la Monusco et la SADC d’être responsables des attaques qui ont frappé Goma et l’aéroport de Kavumu, près de Bukavu, ainsi que d’autres localités dans les deux provinces. Des accusations démenties par l’armée congolaises, par les forces de la SADC et par la Monusco.
Dans un communiqué parvenu hier lundi à la rédaction de " *FORUM DES AS* ", la SADC
exprime son inquiétude face aux déclarations formulées par le M23 dans un document daté du 12 avril. Selon le mouvement, la SAMIDRC aurait participé à des opérations conjointes contre ses forces à Goma. La SADC rejette catégoriquement cette allégation. L'organisation sous-régionale dément avoir engagé de telles actions militaires et que les informations diffusées sont inexistantes.
Justice avec l'affaire Bukanga Lonzo. L'instruction a enfin commencé ! Selon " *LE PHARE* ", la Cour constitutionnelle, siégeant en matière répressive, a tenu comme annoncé, son audience publique hier lundi. Cette affaire, était renvoyée à cette audience de manière contradictoire à l’égard de toutes les parties, uniquement pour instruction.
Accusé de détournement présumé de
plusieurs millions de dollars dans le cadre de la gestion du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, Matata Ponyo, relayé par " *LE JOURNAL* ", a demandé à la Cour constitutionnelle de se déclarer incompétente dans cette affaire. Sa
défense a également plaidé pour que l'action du ministère public soit déclarée
irrecevable, arguant que les poursuites auraient des motivations politiques.
Matata Ponyo et son conseil, le prof Nyabirungu en tête, rapporte " *OURAGAN* ", ont déployé toute une armada d'objections pour que le procès Bukanga-Lonzo tourne court, car pour les avocats de Matata, la Cour constitutionnelle devrait se déclarer incompétente et déclarer, par conséquent, l'action entreprise par le ministère public
irrecevable. La defense estime qu'il verse dans une démarche plutôt politique que juridique.
De son côté, le ministère public, ajoute " *LA TEMPÊTE DES TROPIQUES* ", soutient que
Matata Ponyo est bel et bien justiciable devant cette Cour.
Le principal obstacle sur l’exception
d’incompétence de la Cour constitutionnelle soulevée par la défense a été rejeté, souligne de son côté " *LA PROSPÉRITÉ* ". L’affaire a été renvoyée sur
demande de la défense pour mieux s’imprégner du dossier à la huitaine, soit mercredi 23 avril prochain.
Pour " *INFOS27* " l'affaire Bukanga Lonzo, qui suscite tant d'attentes, se heurte à une nouvelle série de manœuvres dilatoires, éloignant la promesse d'une justice rapide. Lors de l'audience publique hier lundi à la Cour constitutionnelle, l'ancien Premier ministre Matata Ponyo, principal prévenu, a une fois de plus usé de subterfuges pour retarder la procédure. Ses avocats ont soulevé des exceptions de procédure, remettant en question la compétence de la Cour et l'irrecevabilité de l'affaire, des tactiques qui témoignent d'une volonté de prolonger le processus judiciaire.
Meurtre du policier Fiston Kabeya, le Ministère public charge la garde de Judith Suminwa. D'après " *RADIOOKAPI.NET* ", la cour militaire de Kinshasa-Gombe a rejeté hier lundi la requête sur la non-communication en avance des preuves d'accusation aux avocats des 7 policiers de l'escorte de la Première Ministre Judith Suminwa, poursuivis pour homicide du policier de circulation routière Fiston Kabeya.
Affaire 10 millions $US de Perenco, Budimbu dans le dur, révèle le journal " *OURAGAN* ". Les forces vives de la cité
pétrolière de Muanda pressent le président de la République et la Première ministre, de tirer les conséquences du détournement manifeste établi par l'IGF des fonds alloués par les pétroliers
producteurs au territoire de Muanda. Dossier dans lequel l'ex-ministre des
Hydrocarbures, actuellement, ministre des Sports, Didier Budimbu est abondamment
cité.
Les entreprises publiques dévenues canards boiteux, des têtes vont tomber parmi les mandataires publics, révèle " *VRAIE-THEMATIQUE* ". Les bruits courent
dans tous les sens depuis l'annonce du
premier président de la Cour des Comptes concernant la liste des mandataires des
entreprises et établissements publics visés par cette institution supérieure de
contrôle des finances publiques, sur des problèmes de corruption, de megestion et de concussion. Il est reproché à ceux-ci de n'avoir pas transmis à la Cour des
Comptes des états financiers de leurs institutions, pour les années 2022 et 2023.
Nous terminons cette revue de presse avec " *VRAIE-THEMATIQUE* " qui dénonce l'inaction du gouverneur Daniel Bumba. « Kinshasa ezo bonga » en réplique à son prédécesseur Ngobila, piètre gouverneur, ne donne aujourd’hui aucune visibilité. Au contraire, les Kinois continuent de vivre sous les immondices, et surtout sous les embouteillages. Depuis l’arrivée de Bumba, ajoute l'hebdomadaire, l’insécurité a atteint un point de non-retour. On a connu des
attaques et des braquages en pleine journée qui mettent en plein péril la sécurité des Kinois.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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