Fayulu et Okundji durcissent le front anti-Doha : un bras de fer diplomatique s’ouvre
Martin Fayulu a hissé son rejet de l’accord de Doha au rang de combat politique majeur
Pour lui, Doha représente une tentative déguisée de contourner la Résolution 2773 de l’ONU et d’effacer la reconnaissance officielle de l’agression rwandaise. L’opposant dénonce un “processus parallèle”, conçu hors du cadre africain, qui placerait la RDC dans une position de faiblesse diplomatique face aux puissances extérieures.
L’entrée en scène d’Emery Okundji renforce ce discours souverainiste. Très critique envers les médiations extrarégionales, l’ancien ministre parle d’une véritable “manipulation géopolitique” visant à neutraliser la fermeté congolaise et à redéfinir la crise de l’Est sans tenir compte des responsabilités clairement établies. Il accuse certains partenaires d’utiliser Doha pour imposer à Kinshasa une lecture édulcorée du conflit.
En formant un front commun, Fayulu et Okundji repositionnent la question de Doha au cœur du débat national : la bataille n’est plus seulement diplomatique, mais identitaire et stratégique.
Leur alliance met en cause la légitimité du processus et alerte sur le risque de voir la RDC perdre le contrôle de son récit et de son avenir sécuritaire. Une ligne politique qui pourrait rebattre les cartes de l’opposition et peser lourd dans les rapports de force à Kinshasa.
Rédaction





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