Attaques verbales de Kagame : Félix Tshisekedi signe une réplique en or devant les représentations diplomatiques
Kinshasa, le 18 janvier 2025.
Le Président de la RDC Félix Tshisekedi, a tenu des propos particulièrement acerbes à l'égard du Rwanda et de son président, Paul Kagame, tout en réaffirmant la position intransigeante de son pays face aux rebelles du M23.
Devant le corps diplomatique, Tshisekedi a clairement établi que le dialogue avec le M23 est "une ligne rouge que la République démocratique du Congo ne va jamais franchir". Ce discours souligne une fermeté absolue contre toute négociation avec le groupe rebelle, soutenu selon lui par le Rwanda. Il a également critiqué le Rwanda pour son prétendu sabotage du cessez-le-feu du 2 août, exigeant des sanctions concrètes et immédiates contre ce pays pour mettre fin à ce qu'il considère comme une agression.
En réponse aux critiques de Kagame sur sa victoire électorale que ce dernier qualifie de frauduleuse, Tshisekedi a contre-attaqué en dénigrant la démocratie rwandaise. Il a décrit les élections rwandaises comme "des répétitions d’un scénario pré-écrit avec des adversaires soigneusement choisis d’avance pour garantir un résultat inchangé". Tshisekedi a défendu le processus électoral congolais, soulignant que "en RDC, nous avons fait le choix irréversible de bannir la dictature et de construire une démocratie véritablement inclusive". Il a insisté sur le fait que le système électoral congolais est un espace ouvert où chaque voix compte et où l'opposition a sa place, contrastant avec ce qu'il perçoit comme un manque de démocratie au Rwanda.
Ces déclarations marquent un moment de tension accrue dans les relations entre la RDC et le Rwanda, avec Tshisekedi utilisant la scène diplomatique pour non seulement défendre l'intégrité territoriale de son pays mais aussi pour attaquer directement la légitimité et les pratiques électorales du gouvernement rwandais. Cette approche pourrait être vue comme un coup diplomatique visant à isoler Kagame sur la scène internationale tout en renforçant la position de Tshisekedi à l'intérieur de son pays comme un. défenseur intransigeant de la souveraineté et de la démocratie.