
Kabila livré à la justice. Selon " *OURAGAN* ", le Sénat congolais a levé hier jeudi l'immunité de Joseph Kabila, ancien
président de la République et sénateur à vie, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires.
Sur 96 sénateurs présents, précise " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", 88 ont voté en faveur de la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, contre 5 voix opposées et 3 bulletins nuls. Le Sénat vient ainsi de signer, le certificat de décès politique de Joseph Kabila.
Pour " *CONGO NOUVEAU* ", la scène politique congolaise vient de connaître un
tournant historique. Le Sénat de la RDC a franchi une étape inédite en levant l’immunité parlementaire de Joseph Kabila. Ce geste, à la portée symbolique forte, marque une rupture avec une certaine culture de l’impunité des élites au sommet de l'État.
Pour sa part, " *FORUM DES AS* " affirme que le 22 mai 2025 restera sans aucun doute une date inoubliable dans les annales de l’histoire politique du pays. En effet, explique le tabloïd, pour la première
fois de l’histoire, un ancien chef de l’Etat,
encore auréolé de son titre de sénateur à vie, voit son immunité levée par le Sénat.
Derrière ce coup de tonnerre institutionnel, commente " *INFOS27* ", se dessine une rupture politique totale entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, désormais présenté comme l'allié objectif des agresseurs de la nation.
Si le Sénat a agi rapidement,
la légalité de cette décision divise les experts, constate " *ECONEWS* ". Certains juristes estiment que la chambre haute a outrepassé ses attributions, arguant que les textes congolais ne lui accordent pas explicitement ce pouvoir. D’autres, en revanche, justifient la décision par le statut
particulier de Kabila en tant que sénateur à vie, soumis à un régime juridique distinct.
A ce sujet, rapporte " *LE PHARE* ", le Sénateur Clément Muya a apporté l’éclairage voulu en démontrant qu’il faut
faire la différence entre un Président en plein exercice de ses fonctions, dont la
justice demande la levée des immunités afin de le poursuivre, et un Président qui n’est plus en fonctions. Pour ce dernier cas, a-t-il conclu après une longue explication, la compétence revient exclusivement à la chambre où il siége.
Sur son compte X, consulté par " *RFI.FR* ", Joseph Kabila dit prendre acte de la décision du Sénat. Ce geste orchestré dans la précipitation et sans respect des équilibres institutionnels n'est pas un acte de justice, a-t-il ajouté...
On conclut ce dossier avec " *LE QUOTIDIEN* " qui nous rappelle que cela fait suite à la demande de l’auditeur général près la Haute Cour militaire, qui a introduit la demande de la levée des immunités du
sénateur à vie. Ainsi, Joseph Kabila est livré à la justice de son pays et l’auditeur général près cette Haute Cour peut le poursuivre en justic
Dossiers noirs des contrats miniers. Un ancien ministre de Kabila en difficulté. Il s'agit, écrit " *LE PHARE* " de Martin Kabweulu, l’inamovible ministre des Mines de 2007 à 2019, sous les deux mandats
du Président honoraire Joseph Kabila, qui se trouve aux arrêts depuis les premières heures de la matinée d’hier jeudi. A en croire ses proches, il aurait été enlevé par des inconnus armés et sans mandat. Mais, des sources indépendantes indiquent qu’il s’agirait d’un coup de filet opéré par des
limiers des renseignements.
L'enlèvement de Martin Kabwelulu, et son
épouse, est dénoncé, de vive voix, par le Front commun pour le Congo, dans un communiqué parvenu au journal " *OURAGAN* ". Encore une fois, le camp Kabila accuse le pouvoir en place de dérive autoritaire.
Le FCC, renchérit " *LE QUOTIDIEN* ", dénonce cet enlèvement d’un éminent membre de son bureau politique. Une énième preuve du terrorisme d’État qui prévaut désormais dans notre pays et de
la persécution dont ses membres, comme bien d’autres opposants, font de plus en plus l’objet », peut-on lire dans un communiqué signé par Raymond Tshibanda.
Dans un autre chapitre. Après avoir condamné Matata Ponyo à 10 ans des travaux forcés, quid des autres détourneurs des fonds publics ? La question est à la Une de " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ". Dieudonné Kamuleta Badibanga de la Cour constitutionnelle qui vient de rendre une décision historique dans la sphère politico-économique de la RDC ainsi que la Cour de cassation, sont appelés à rendre des jugements impartiaux à l'égard de tous les détournements des deniers publics.
Au sujet de l'affaire Bukanga-Lonzo, " *OKAPINEWS.NET* ", révèle que Matata Ponyo s'est envolé pour la Belgique malgré sa condamnation. Pour ce média en ligne, cette situation jette un trouble sur l'efficacité de la Justice congolaise et soulève de nombreuses interrogations sur les complicités possibles qui auraient facilité son départ.
Pendant ce temps, " *ECONEWS* ", annonce une guerre ouverte entre Constant Mutamba et la magistrature. Le Garde des Sceaux qui avait fait de la traque des fraudeurs son cheval de bataille, est
désormais accusé d’avoir contourné les règles dans un contrat opaque de 39 millions USD pour la construction d’une prison à Kisangani. Du chasseur de corrompus au chassé, Constant Mutamba vit un retournement de situation qui pourrait bien sceller son destin politique.
Dans un autre chapitre. RDC-Rwanda, Trump veut sauver des vies humaines. Ce n'est pas une question de minerais, mais de vies humaines qui sont en danger. Le président américain, relayé par " *OURAGAN* ", se montre de plus en plus préoccupé par la situation sécuritaire alarmante dans l'est de la RDC. Washington pousse réellement pour obtenir un accord de paix entre Kinshasa et Kigali. Devant caméras dans le Bureau ovale aux côtés de Ramaphosa, Donald Trump dit s'investir uniquement pour sauver des vies.
Pendant ce temps, révèle " *CONGO NOUVEAU* ", les minerais stratégiques Congolais tels que le tungstène, le tantale
et l'étain, que Kinshasa accuse depuis longtemps le Rwanda d'exploiter illégalement, pourraient bientôt être exportés légitimement vers le Rwanda pour être transformés. Cette possibilité s’inscrirait dans le cadre d’un accord de paix en négociation sous l’égide des États-Unis, ont déclaré trois sources à l’agence
presse Reuters.
Poursuivons cette revue de presse avec " *AFRICANEWS* ", qui annonce l'arrestation du chef d’État-major des FARDC en charge de la logistique, le général Kipondo Théophile. Ce haut gradé de l’armée congolaise est accusé d’avoir gravement entravé les opérations militaires des FARDC, actuellement déployées sur les lignes de front contre les rebelles de l’AFC-M23.
Puisqu'on parle de la situation sécuritaire du pays, " *LE MAXIMUM* " se moque de la nouvelle déconfiture de Kigali qui n'a pas eu la peau de la veuve Habyarimana. Les jours fastes de la rhétorique des autorités rwandaises sur le génocide rwandais et la chasse aux sorcières déclenchée à cet effet semblent expirer. De plus en plus de voix s’élèvent pour déconstruire le narratif
officiel sur le drame survenu au pays des mille collines en 1994, qui présente Paul Kagame comme le sauveur du peuple rwandais victime de massacres préparés et perpétrés par des extrémistes Hutu. Ainsi que la chasse à l’homme tous
azimuts qui s’en est suivie.
Dans le reste de l'actualité. A quelques heures de l'arrivée de Judith Suminwa à Kananga, l'UDPS divisée. Selon " *FORUM DES AS* ", la tension est ravivée par
les divisions internes au sein de l'UDPS. La venue de Déo Bizibu, se présentant comme SG ad intérim de l'UDPS Tshisekedi, est considérée par la fédération UDPS de Kananga, qui le considère comme un usurpateur.
On termine cette revue de presse avec " *LE MAXIMUM* " qui nous informe que les Lignes Maritimes Congolaises aura d'ici fin 2026, deux navires. Le PCA de LMC, Lambert Mende Omalanga a annoncé,
à l’issue d’une séance de travail qu’il a présidée avec les autres membres du conseil et une délégation de la société Damen Group Navires basée, aux Pays-Bas.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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