
Rentrée mouvementée, Kamerhe sur une bascule, titre " LE MAXIMUM ". Dans trois jours, la rentrée parlementaire. Pour une session budgétaire, en principe. Mais les soubresauts politiques qui s’observent font craindre des bouleversements, en forme de chambardements à la tête des chambres parlementaires. A l’Assemblée nationale comme au Sénat, les bureaux font l’objet de pétitions en gestation qui visent leurs présidents respectifs. Même si Félix Tshisekedi lance des appels à l’apaisement sans équivoque.
De son côté, Crispin Mbindule se dit déterminé à noyer le bureau Kamerhe. Dans une interview accordée aux médias, Crispin Mbindule, relayé par " VRAIE-THEMATIQUE ", a déclaré avoir déjà obtenu près de 200 signatures de députés soutenant soninitiative d'évincer Vital Kamerhe et son équipe, qu'il juge incompétente, inefficace et peu transparente dans sa gestion.
Dans son analyse, " INFOS27 " estime que cette offensive vise autant un homme qu'un mode de gouvernance, accusé de réduire la chambre basse à une chambre d'enregistrement. Mais derrière la bataille de procédures, c'est l'équilibre institutionnel luimême qui vacille : à l'heure où Félix Tshisekedi appelle à l'unité nationale, la contestation interne contre le numéro deux de l'État risque d'alimenter de nouvelles turbulences dans une République déjà fragilisée.
Mais VK aussi ne lache pas prise avec des manoeuvres pour étouffer la fronde, révèle " OURAGAN ". Fin politique, Kamerhe ne se laisse pas abattre. Malgré la tornade qui souffle à la porte de son bureau, le speaker de la Chambre basse passe à l'offensive. Depuis mercredi, il initie des consultations avec les différents caucus des élus. « Objectif : étouffer la fronde Information confirmée par " LA PROSPÉRITÉ " qui indique que tout est mis en œuvre pour préparer une rentrée parlementaire apaisée. Conformément à l’appel du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, lancé lors de la dernière réunion interinstitutionnelle, cette série de rencontres a été ouverte le mercredi 10 Septembre avec différents Caucus de Députés Nationaux. Objectif, harmoniser les priorités afin de garantir une session sereine.
A l'Assemblée provinciale de Kinshasa, le président Lévi Mbuta est sur une chaise éjectable, révèle " LE PHARE ". A l’approche de la rentrée parlementaire du 29 septembre 2025, un «front-commun» des députés provinciaux de la ville province de Kinshasa est déjà dans des manoeuvres de collecte des signatures qui visent le départ définitif du président de l’APK, Lévi Mbuta du bureau de cet organe délibérant.
D'après un élu contacté par " INFOS27 ", la pétition a déjà recueilli 20 signatures. Or, selon le règlement intérieur, 5 signatures suffisent pour la lancer et 25 voix sont nécessaires pour aboutir à la déchéance du président de l'organe délibérant de la capitale.
Procès Kabila, verdict ce vendredi à la Haute Cour Militaire. Selon " LE MAXIMUM ", l'épilogue du procès ouvert à la Haute cour militaire de Kinshasa contre le président de la République honoraire sera connu ce vendredi 12 septembre. A la dernière audience publique, rappelle l'hebdomadaire, le ministère public avait requis la peine de mort contre l’ancien président de la République, et demandé d’ordonner la mise sous séquestre de ses biens, sa condamnation au paiement des frais, la contrainte par corps ainsi que son arrestation immédiate.
D'après " LA RÉFÉRENCE PLUS ", les charges retenues contre Joseph Kabila sont jugées d'une gravité exceptionnelle : participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, homicide intentionnel, trahison, apologie, viol, torture, ainsi que l'occupation militaire de la ville de Goma.
Pour " OURAGAN ", le sort est scellé pour l'ancien président Joseph Kabila jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda. Le ton donné par le ministère public ne présage aucun acquittement. La peine de mort requise contre lui, démontre, selon un diplomate africain en poste à Kinshasa, la volonté du régime à faire payer à Kabila son obsession à reprendre à tout prix le pouvoir même par les armes
Pour sa part, " CHRONIKECO " estime que le verdict attendu ce vendredi pourrait avoir des conséquences majeures pour la RDC, tant sur le plan judiciaire que politique. Il sera scruté de près par la communauté internationale et par les acteurs internes, qui observeront si la justice congolaise parvient à allier impartialité et fermeté face aux accusations portées contre un ancien chef d’État.
Toujours en justice, l'ancien Ministre Constant Mutamba, devrait bientôt être transféré à la prison centrale de Makala, révèle ' VRAIE-THEMATIQUE ". D'après des informations provenant du système pénitentiaire, une cellule a déjà été préparée pour accueillir cet ancien haut responsable, à la suite de sa récente condamnation.
Autre point de mire d'actualité, c'est cet incident à l'atterrissage de l'avion présidentiel à l'aéroport international de N'djili. " FORUM DES AS ", nous apprend qu'aux premières heures d'hier jeudi 11 septembre, une coupure d'électricité a perturbé brièvement l'atterrissage de l'avion présidentiel. L'aéronef avait à son bord le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui revenait d'Astana au Kazakhstan où il était en visite de 48 heures.
La première sanction de la haute hiérarchie de la Régie des voies Aériennes est vite tombée. Selon " LA PROSPÉRITÉ ", le commandant de l’aéroport international de N’Djili, Lundula Lutshaka, a été immédiatement suspendu.
Par ailleurs, une source interne à la RVA, relayé par " LA RÉFÉRENCE PLUS ", a dénoncé toutefois une décision " précipitée et illégale ", affirmant que seul le conseil d'administration est habilité à suspendre un commandant d'aéroport. La même source estime que la lettre du DG viserait à masquer ses propres responsabilités dans la gestion défaillante des équipements
Pour " LE QUOTIDIEN ", ce qui est arrivé à l’aéroport international de Ndjili, c’est le signe que le mal est profond et que tout doit être fait pour éviter le pire. La situation à Ndjili, ajoute le tabloïd, traduit en quelque sorte la manière dont plusieurs entreprises de l’Etat sont gérées.
Qui porte la responsabilité réelle de cette défaillance, se demande? Pour " INFOS27 ", cet incident, heureusement sans conséquence dramatique, met en lumière la fragilité d'un système vital, dont les dysfonctionnements auraient pu avoir des répercussions incalculables.
Incident ou complot contre le Chef de l’Etat ? Cette question est à la Une du journal " LE PHARE ". En attendant que des investigations approfondies puissent apporter aux services spécialisés des réponses appropriées, plusieurs agents de la RVA ayant presté dans la nuit de mercredi à jeudi, à commencer par ceux commis à la Tour de contrôle, se trouvent en état d’arrestation. Il semble que même le DG Ngoma Mbaki serait aux arrêts.
Citant des sources aéroportuaires, " CONGO NOUVEAU ", révèle de son côté qu'une trentaine d’agents techniques affectés cette nuit de mardi à mercredi ont été arrêtés par la Garde républicaine. Ils sont accusés d’avoir contribué au retard de plusieurs minutes enregistré lors de l’atterrissage de l’avion présidentiel.
En sport pour terminer, le TP Mazembe saisit la CAF pour réclamer l'annulation de la saison 2024-2025. Information à lire dans " FORUM DES AS ". Le feuilleton autour du TP Mazembe, de la Fecofa et du Tribunal arbitral du sport continue de tenir en haleine le football congolais. Alors qu'une réunion extraordinaire avait été convoquée par le Comité de normalisation de la Fédération congolaise de football association pour trouver une issue à la crise liée à la désignation des représentants de la RDC à la CAF, le TP Mazembe ne compte pas lâcher prise.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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