À Doha, rapporte " *RFI.FR* ", les échanges ont repris, hier mercredi, entre le gouvernement congolais et des représentants de la rébellion AFC-M23, qui contrôle plusieurs territoires à l'est du pays. Il s'agit de la deuxième session de discussions après celle de la semaine dernière. Mais elle n'a donné lieu à aucune communication officielle. Le Qatar laisse planer le mystère sur cette médiation.
De son côté, " *RADIOOKAPI.NET* ", nous apprend que le début des discussions entre le gouvernement et les rebelles a été reporté à une date ultérieure. Selon l’agence de presse anglaise Reuters, relayée par le média Onusien, les deux camps évoquent des raisons organisationnelles. Les mêmes sources rapportent que le gouvernement et les rebelles ont précisé qu’aucune invitation officielle n’avait été envoyée.
Accablé par des sanctions de la communauté internationale, l’AFC/M23, renchérit " *LA PROSPÉRITÉ* ", tenterait de s'engager dans une nouvelle guerre des
préalables. C’est ainsi que dans une déclaration officielle, ce groupe armé soutenu par le Rwanda a présenté à la facilitation une liste de six conditions.
Le Gouvernement congolais et le M23 posent leurs conditions indique de son côté " *MEDIACONGO* ". Parmi ces conditions, révèle ce média en ligne, le gouvernement congolais exige un cessez-le-feu immédiat et sans condition, ainsi que le rejet catégorique de toute forme d’intégration, de mixage ou de brassage des éléments des groupes rebelles ou terroristes au sein de l’armée congolaise. De leur côté, les rebelles du M23, exigent tout d’abord une déclaration publique du président Félix Tshisekedi en faveur d’un dialogue direct. Les rebelles demandent également l’abrogation de la loi qui interdit l’intégration des groupes armés dans l’armée congolaise, ainsi que l’annulation des poursuites judiciaires et des mandats d’arrêt contre leurs dirigeants...
Pour " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", les violons ne s'accordent. Alors qu'on s'attendait à ce que le dialogue entre le gouvernement et le M23, soutenu par le Rwanda à Doha, puisse débuter le 09 avril, selon certains médias périphériques, l'AFC/M23 qui aligne des représentants de haut niveau, déplore que la partie gouvernement congolais ne soit représentée que par des experts et des technocrates, d'où le report de ce nouveau rendez-vous.
Pour sa part, " *LA PERCÉE* ", parle de l'imbroglio aux négociations entre le
gouvernement congolais et le M23. Selon
plusieurs sources, le M23/AFC a déjà soumis à la médiation qatarie un cahier des charges détaillant ses
revendications et ses conditions pour une
éventuelle désescalade.
L'actualité, c'est aussi le retour annoncé de Joseph Kabila. Pour le secrétaire permanent adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere, cité par " *LA RÉFÉRENCE PLUS* ", l'important aurait été que les gens soient contents. Il s'est soucié de revenir dans son pays. " Quel que soit l'endroit par où il va revenir, cela devrait plutôt être une joie pour le régime, qui le recherchait peut-être à gauche ou à droite, sans savoir comment le rencontrer ", a-t-il déclaré.
Pour Augustin Kabuya, SG de l'UDPS, cité par " *MEDIACONGO* ", Joseph Kabila n'a pas caché son intention de revenir au pouvoir par la violence.
Dans sa réaction, ajoute " *LA PROSPÉRITÉ* ",
Augustin Kabuya pense que cette annonce de l’ancien Président de la RDC, qui parle de son retour au pays, par la partie Est, victime d’une guerre imposée par le Rwanda en partenariat avec le M23/AFC, est unec preuve que derrière cette insécurité se cache plusieurs personnalités politiques. "Nangaa, c'est le produit de Kabila, Kabila c’est le produit de Kagame. Moïse Katumbi ne me surprend pas", a déclaré Augustin Kabuya avant d’établir une supposée chaîne d'influence entre l’ancien Président congolais et son homologue Rwandais Paul Kagame.
Pendant ce temps, un membre de l'ECIDé de Martin Fayulu s'oppose au retour de Kabila. Il s'agit, selon " *ACTU7.CD* ", de Dr Emery Kathavali, qui a exprimé sans ambages son rejet catégorique d’un comeback de l’ancien chef de l’État. Depuis Beni, dans la province meurtrie du
Nord-Kivu, il a lancé une alerte à la mémoire collective : « Le malheur des
Congolais, c’est Kabila », a-t-il martelé dans une interview exclusive accordée à ce média.
Justice à présent. Bukanga Longo colle toujours à Matata Ponyo, titre " *LE PHARE* ". Comme promis lors de son audience de relance du 3 mars 2025, la Cour constitutionnelle vient de confirmer, dans l’extrait de rôle rendu public hier mercredi, l’audience publique du lundi 14 avril 2025. Mis en cause, Matata Ponyo, Grobler Christo Stephanus et Mutombo Nyembo Deogratias.
Pour " *INFOS27* ", c'est une étape cruciale pour l’exigence de reddition de comptes dans un pays longtemps meurtri par l’impunité.
Poursuivons cette revue de presse avec " *FORUM DES AS* ", qui accuse les députés nationaux de se tourner les pouces. Depuis la séance d'ouverture de la session
ordinaire tenue le 15 mars 2025, le tabloïd a l'impression que les députés continuent à
tourner les pouces. Pourtant, ils revenaient
des vacances parlementaires que certains n'ont même pas respectées, ayant préféré
aller les passer ailleurs qu'auprès de leurs bases. Dans moins d'une semaine, nous aurons totalisé un mois plein sans que la
conférence des présidents des commissions permanentes et des groupes parlementaires ne se tienne, alors que c'est au cours de cette réunion que le calendrier des matières de la session est arrêté.
Pendant ce temps, rapporte " *LE JOURNAL* ", la Première Ministre, Judith Suminwa, est attendue mercredi 16 avril à l’Assemblée nationale pour répondre aux préoccupations des élus nationaux concernant les inondations qui ont endeuillé la capitale après les pluies diluviennes du week-end dernier.
Et au moins 30.911 ménages sinistrés ont été recensés à la suite des inondations survenues à Kinshasa. Ces chiffres figurent dans un rapport préliminaire dont une copie est parvenue, hier mercredi, à " *RADIOOKAPI.NET* ". Selon ce document, environ 4 211 personnes sont hébergées dans des sites temporaires : 182 enfants à ITI Lumumba, 1 518 déplacés à Papa Raphaël, et plus de 2 000 au Stade des Martyrs.
Au sujet justement de ces inondations, " *LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM* ", nous informe que le Cardinal Fridolin Ambongo a effectué hier mercredi une visite de charité, aux personnes sinistrées.
*Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)*
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