Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a défendu samedi 29 novembre, sur les ondes de Top Congo FM, le bilan de son administration dans l’assainissement et la voirie. Il affirme que 79 % des opérations de curage des caniveaux et cours d’eau engagées ces derniers mois sont déjà achevées.
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Un grave accident maritime a frappé la province du Maï-Ndombe. Une baleinière en provenance du territoire de Kiri a chaviré sur le lac Maï-Ndombe, près du village Mokebeni, emportée par un vent violent, selon un message de condoléances de l’évêché du diocèse d’Inongo transmis au journal Le Pouvoir du Peuple.
Le bilan provisoire fait état de plus de vingt morts, dont un abbé diacre récemment ordonné le 23 novembre 2025. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues. Les équipes de secours, aidées par des pêcheurs locaux, poursuivent leurs recherches pour retrouver des survivants et récupérer les corps.
Ce drame s’inscrit dans un contexte inquiétant de recrudescence des naufrages sur les voies navigables de la RDC, souvent liés à la surcharge des embarcations, au manque de contrôle et aux conditions météorologiques imprévisibles. Les autorités nationales et provinciales sont appelées à renforcer la sécurité du transport fluvial et à mieux encadrer ce secteur vital mais trop souvent négligé.
LK
Les travaux de lutte contre l’érosion ont commencé mercredi dans le ravin Kasa-Vubu, situé dans le quartier « Terre jaune » de la commune de N’sele, à l’Est de Kinshasa.
Le site concerné s’étend sur 586 mètres de longueur, a rapporté l’Agence Congolaise de Presse (ACP).
« Nous ne sommes pas ici pour promettre, mais pour agir. Les moyens ont été fournis à l’Office des voiries et drainage (OVD), qui supervisera les travaux sur ce ravin », a déclaré John Banza, ministre des Infrastructures et Travaux publics. Selon lui, cette initiative s’inscrit dans la lutte constante du Président de la République contre les érosions pour protéger les habitants.
Le député Auguy Kalonji, élu de la Tshangu, a salué cette action : « Ce qui était hier une promesse devient aujourd’hui une réalité. Le ministre Banza est un homme de terrain », a-t-il déclaré.
Le ministre Banza a également visité l’avenue Kimbuta, dans la commune de N’djili, où l’OVD supervise les travaux de réhabilitation d’une route stratégique, en insistant sur l’accélération du rythme des travaux.
Les érosions restent un défi majeur à Kinshasa, où plusieurs quartiers subissent chaque année des dégâts considérables sur les routes et habitations, mettant en danger la vie des habitants et l’accès aux services de base. La réussite de ces travaux pourrait servir de modèle pour d’autres sites vulnérables de la capitale.
La rédaction
La ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué jeudi le lancement de l’Académie de Leadership Féminin, une initiative de l’UNFPA-RDC destinée à renforcer la participation des femmes dans la sphère publique.
Dans une vidéo publiée sur son compte X, elle a souligné « la valeur ajoutée unique » des femmes dans la transformation des sociétés, rappelant que l’Afrique et le monde ont besoin de leaders féminines fortes et engagées.
La ministre a mis en avant les qualités essentielles d’un leadership féminin authentique écoute, persévérance et capacité à bâtir la paix et a encouragé les participantes à ne pas attendre qu’on leur donne la parole :
« Prenez-la avec respect, conviction et compétence. »
Elle les a exhortées à « construire leur propre porte » pour influencer leur destin, affirmant que « le leadership n’est pas une position mais une mission ».
Thérèse Kayikwamba Wagner a conclu par un message d’espoir :
« Quand une fille change, le monde change. »
LK
Face à la persistance de l’insalubrité à Kinshasa malgré des financements publics considérables, la Présidence de la République a déclenché un audit de grande envergure au sein du Fonds National d’Assainissement de Kinshasa (FONAK). Selon un ordre de mission consulté par Le Pouvoir du Peuple, le Directeur de cabinet du Chef de l’État a mandaté, lundi 24 novembre, une équipe chargée de mener un contrôle urgent.
Depuis plusieurs mois, le Gouvernement central débloque des millions de dollars destinés à améliorer l’assainissement de la capitale. Pourtant, la situation sur le terrain reste préoccupante : déchets accumulés, artères obstruées et prolifération de dépotoirs sauvages. Un contraste qui alimente la frustration des habitants et soulève de sérieux doutes quant à l’efficacité et la transparence de l’utilisation des fonds publics.
La mission d’audit aura pour objectif d’examiner minutieusement l’usage des sommes allouées, d’identifier d’éventuelles irrégularités et de situer les responsabilités dans la dégradation continue de l’environnement urbain.
Pour la Présidence, cette démarche constitue une étape clé vers une gouvernance plus rigoureuse et une meilleure redevabilité dans un secteur stratégique pour la santé publique et la qualité de vie des Kinois.

LK
L’abattoir public de Masina, situé à l’est de la capitale congolaise, a lancé ce mardi une nouvelle procédure visant à identifier systématiquement toute personne entrant dans sa salle d’abattage. Cette mesure a été annoncée par le Directeur général a.i., Gaston Kitenge, lors d’une opération d’assainissement supervisée sur le site.
Le gouvernement provincial de Kinshasa a pris de nouvelles mesures pour réguler la circulation dans la commune de la Gombe. Dans une circulaire rendue publique, le ministre provincial des Transports interdit formellement la circulation, le stationnement et l’exploitation des taxis-motos dans cette zone administrative, à l’exception de certains points de dépose et de reprise autorisés.
Les tricycles, utilisés pour le transport des personnes et des marchandises, sont également bannis des grandes artères ciblées, jugés responsables de nombreux accidents et embouteillages.
Les contrevenants s'exposent à de lourdes sanctions. Pour les taxis-motos, il est prévu la saisie immédiate du véhicule, sa mise en fourrière pour une durée de 30 jours, ainsi qu’une amende de 500 000 FC. Les tricycles feront l’objet d’une suspension de leur autorisation de transport, d’une mise en fourrière de 15 jours et d’une amende équivalente.
La circulaire met également en garde les agents d’exécution contre toute forme de tracasserie ou complicité, en promettant des sanctions exemplaires.


A. BOPE
La déforestation a nettement ralenti au cours des dix dernières années dans les quelque 4 milliards d’hectares de forêts que compte la planète. C’est ce que révèle le nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), rendu public lors de la séance plénière de l’Initiative mondiale pour l’observation des forêts, qui s'est tenu à Bali, en Indonésie.
Cette Évaluation des ressources forestières mondiales, publiée tous les cinq ans, dresse un tableau contrasté : si plusieurs indicateurs montrent des avancées encourageantes, les forêts restent confrontées à des menaces persistantes, exacerbées par l’intensification de la crise climatique.
Au-delà de leur beauté naturelle, les forêts jouent un rôle vital pour la planète. Elles soutiennent la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance de millions de personnes, fournissent des biomatériaux essentiels, et constituent une source majeure d’énergie renouvelable.
Elles abritent également une part majeure de la biodiversité mondiale et régulent les grands cycles de l’eau et du carbone. Ces écosystèmes permettent de limiter les effets de la sécheresse, de la désertification, de l’érosion et des inondations.
« Les évaluations des ressources forestières sont les plus complètes et les plus transparentes au niveau mondial », souligne le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, dans l’avant-propos du rapport. Les données collectées servent de boussole aux décideurs, aux institutions internationales et aux investisseurs engagés dans la protection des forêts.
Des avancées significatives : moins de pertes, plus de protection
Le rapport met en avant un fait majeur : la déforestation ralentit. Entre 2015 et 2025, elle atteint environ 10 millions d’hectares par an, contre 18 millions au tournant des années 2000.
Les forêts primaires les plus anciennes et les plus riches en biodiversité subissent également moins de pertes, avec un recul divisé par deux par rapport au début du siècle.
Autre progrès notable : la gestion forestière. Désormais, 20 % des forêts mondiales sont officiellement protégées, et plus de la moitié font l’objet d’un plan de gestion. Cela représente une hausse de 350 millions d’hectares depuis 1990.
Le volume de bois sur pied, indicateur crucial du stockage naturel de carbone, continue de croître. Il atteint aujourd’hui 600 milliards de mètres cubes, tandis que les stocks de carbone forestier s’élèvent à 700 gigatonnes.
Malgré ces progrès, les défis restent colossaux. L’expansion forestière ralentit nettement : elle passe de 10 millions d’hectares par an au début des années 2000 à seulement 7 millions aujourd’hui. Les forêts plantées, pourtant essentielles à la restauration des écosystèmes, connaissent elles aussi un essoufflement.
À cela s’ajoutent les incendies, de plus en plus fréquents et violents. Chaque année, 300 millions d’hectares de terres partent en fumée, dont près de la moitié sont boisés, un phénomène aggravé par les épisodes de sécheresse extrême liés au changement climatique.
La FAO rappelle enfin que la déforestation, bien qu’en baisse, demeure « beaucoup trop élevée ». Les forêts continuent de disparaître à un rythme incompatible avec les objectifs climatiques et environnementaux mondiaux.
LK
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi à l’entrepôt de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à Kingabwa, dans la commune de Limete. Dans un communiqué publié ce vendredi 21 novembre, l’institution a dressé un lourd bilan matériel, confirmant la destruction d’un important lot d’équipements électoraux.
Selon les premières conclusions des enquêteurs, le feu serait parti de la salle où étaient stockées les batteries lithium. L’intervention rapide des équipes logistiques de la CENI a permis de maîtriser les flammes, mais les dégâts restent considérables.
Matériel détruit selon le rapport officiel :
- 3 773 batteries lithium (DEV 2018)
- 17 476 batteries lithium (DEV 2022–2023)
- 1 778 panneaux solaires
- 672 imperméables (BCR/INS)
- 96 batteries ISO
- 1 360 écritoires
- 771 casques moto
- 410 rétroviseurs moto
- 1 606 paires de bottes
- 1 610 tentes de campagne
Autant de matériels essentiels aux opérations de déploiement, notamment dans les zones reculées où la CENI dépend fortement de solutions autonomes en énergie et en logistique.
Cet incendie est le deuxième enregistré dans cet entrepôt en deux ans, un fait qui suscite de nombreuses interrogations. Les conditions de stockage, les normes de sécurité et la vulnérabilité des infrastructures sont de nouveau au centre des débats.
Alors que l’enquête se poursuit pour établir les causes exactes du sinistre, plusieurs acteurs appellent la CENI à renforcer ses dispositifs de prévention afin d’éviter de nouveaux incidents susceptibles de perturber ses opérations.
LK
Le Jeudi 20 novembre 2025, une importante réunion présidée par le Directeur Général Adjoint de l'Ogefrem, Emmanuel Mayele Samba s'est tenue à la Direction Générale de cet Etablissement public à kinshasa.

Elle a mis autour de la table la délégation angolaise forte de 17 personnes et conduite par Madame Paula, Administrator Executive de l'Accla ( conseil des chargeurs de l'Angola) et quelques Directeurs de l'Ogefrem ( conseil des chargeurs de la RDC).

Au menu des entretiens, la délégation angolaise a exprimé le voeu de coopérer avec l'Ogefrem pour la couverture du fret en partance ou en provenance de deux pays via le port de Luanda en Angola où un espace dédié est déjà amenagé pour le fret à destination de la RDC via les différents postes frontaliers.
La partie congolaise ( ogefrem) s'est déclarée disposée à renforcer cette coopération sur base des recommandations de chefs d’État de deux pays , J. Lourenco et F. Tshisekedi, au plus haut niveau de la coopération bilatérale.

Les deux parties ont enfin convenu de couler les préoccupations relatives à la gestion des conflits récurents aux postes frontaliers dans un protocole d'accord à adopter en janvier 2026 à Luanda. Ce, avant de le soumetre aux deux chefs d’État qui tiennent à la fluidité du commerce international entre kinshasa et Luanda.
Auparavant, la délégation angolaise a été présenté ses civilités au DG de l'Ogefrem William Kazumba Mayombo. Ce dernier a exhorté ses pairs à accélérer ce processus avant de solliciter l'implication de sa collègue de l'ACCLA pour le fonctionnement effectif de la Représentation de l'Ogefrem en Angola .
Il sied de noter que les délégués des services douaniers et de Contrôle aux frontières angolaises ainsi que du port de Luanda ont fait partie de cette délégation.
Le pouvoir du peuple
La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, SEM Yolande Elebe Ma Ndembo, a tenu une séance de travail avec le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, SEM Samuel Roger Kamba, ce mercredi 19 novembre.
Selon les informations publiées sur la page officielle du Ministère de la Culture (mincap_rdc), les échanges ont porté sur la mise en œuvre de la couverture maladie destinée aux artistes et à leurs familles, en conformité avec le Statut de l’Artiste signé en juin dernier par la Première Ministre, Judith Suminwa.
La Ministre de la Culture a insisté sur l’urgence d’une collaboration interministerielle forte, afin de garantir une protection complète incluant la sécurité sociale, l’accès aux soins et le soutien durant les périodes d’inactivité. De son côté, le Ministre de la Santé a confirmé que l’accès aux soins via l’Assurance Maladie Obligatoire est déjà validé et en cours d’opérationnalisation.
Un calendrier prévisionnel a été annoncé:
• Décembre 2025: identification des artistes via les répertoires du Ministère de la Culture;
• Fin 2025: remise symbolique des premières cartes de santé;
• 2026: déploiement complet du dispositif à tous les bénéficiaires.
Cette initiative marque une avancée majeure pour la reconnaissance sociale et la protection des artistes en République Démocratique du Congo.
Ernest KANDALA
Un scandale retentissant frappe le secteur culturel congolais. Selon un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), révélé par Africa Intelligence, près de 25 millions de dollars destinés aux artistes ont disparu dans un système de gestion jugé totalement opaque.
D’après les conclusions de l’IGF, seulement 35 882 dollars ont réellement été versés aux artistes. Le reste des fonds aurait été absorbé par des retraits d’espèces injustifiés, des virements suspects et une chaîne de gestion marquée par des irrégularités majeures.
« Seuls 35 882 dollars sont arrivés aux artistes, tandis que le reste s’est volatilisé en retraits d’espèces et virements suspects », rapporte Africa Intelligence, citant le document de l’IGF.
L’enquête met en lumière un montage financier qui aurait profité à un petit cercle d’individus, au détriment de milliers de créateurs congolais pourtant censés bénéficier de ces rémunérations.
Cette affaire relance de vives interrogations sur la transparence dans la gestion des droits d’auteur en RDC, un secteur régulièrement secoué par les accusations de détournement et de mauvaise gouvernance.
A. BOPE
Le port ONATRA de Kikwit, autrefois considéré comme un maillon stratégique pour le transport fluvial et le commerce régional, présente aujourd’hui un visage d’abandon qui inquiète la population locale. Ce site, jadis animé par des activités économiques porteuses d’emplois et de recettes pour la ville, semble avoir perdu toute sa vocation première, laissant place à la dégradation progressive des infrastructures.

Sur place, le constat est alarmant : installations délabrées, absence d’entretien, végétation envahissante et dysfonctionnement total des services qui, autrefois, assuraient la liaison commerciale entre Kikwit et d’autres zones fluviales. Des habitants interrogés regrettent l’absence de travaux de réhabilitation malgré la valeur stratégique du site dans le développement de la province.
Pour plusieurs observateurs, l’état actuel du port ONATRA traduit un manque de vision dans la gestion des infrastructures publiques et une absence de politique durable en matière de logistique fluviale. Certains estiment que sa relance permettrait non seulement de ranimer les échanges commerciaux, mais aussi de favoriser des opportunités économiques au profit de milliers de familles.
Des appels insistants sont désormais lancés aux autorités nationales, provinciales ainsi qu’à la direction générale de l’ONATRA en vue d’un programme de modernisation, incluant la remise en état des installations, l’équipement du site et la reprise opérationnelle des activités portuaires.
Les habitants attendent une action concrète qui pourrait redonner souffle à cet espace délaissé et relancer l’économie locale, longtemps pénalisée par l’absence de structures fonctionnelles.
LK




