Washington espère réunir Tshisekedi et Kagame malgré de fortes tensions persistantes. Selon " AFRICANEWS ", la rencontre décisive entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame est annoncée pour le 4 décembre, à Washington. Pourtant, souligne le tabloïd, l’incertitude demeure.
Avis partagé par " CHRONIK’ECO " qui indique que personne n'est cependant en mesure de dire, exactement, quelles garanties offre ce nouveau round au regard de la durée et de la complexité de la crise dans les grands lacs et, surtout, des relations tumultueuses, depuis trente ans, entre Kinshasa et Kigali.
Pour " LE POTENTIEL ", la rencontre de Washington n'est pas une invitation. C'est une interpellation géopolitique, presque une mise en demeure diplomatique. La Maison Blanche, selon des sources concordantes, a décidé que le temps du double langage est révolu. Tshisekedi et Kagame doivent se parler. Ou, à tout le moins, s'écouter.
De son côté " CONGO NOUVEAU ", estime que cette rencontre pourrait signer un début de la désescalade entre la RDC et le Rwanda.
Avant entérinement de l'accord RDC-Rwanda le 4 décembre à Washington, Felix Tshisekedi fixe les lignes rouges, barre à la Une " LA RÉFÉRENCE PLUS ". D'après le tabloid, le président de la République a tenu à rassurer qu'il se rendrait à Washington pour entériner l'accord signé avec le Rwanda sous l'égide des USA et qui a déjà été rendu public en toute transparence, et il ne cautionnera ni brassage ni mixage des combattants.
Face à une diaspora réunie, Félix Tshisekedi ajoute " INFOS27 ", a clairement averti que l’accord conduit sous l’égide des États-Unis avec le Rwanda ne saurait, en aucun cas, devenir le cheval de Troie d’un affaiblissement de la souveraineté congolaise.
Pendant ce temps, le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege s'insurge contre les processus de Washington et de Doha qu’il accuse d’hypothéquer l’avenir du pays. Dans une longue déclaration, consultée par " RFI.FR ", il critique des initiatives de paix selon lui conçues loin du peuple congolais, dans des capitales étrangères, sans transparence, sans inclusion et sans volonté réelle d’attaquer les causes profondes du conflit.
Toujours en rapport avec la situation sécuritaire dans l'Est du pays avec ces chiffres qui font froid au dos. Au moins 2640 civils ont été tués en un an dans le secteur des Bapere et en chefferie de Baswagha, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Ces chiffres vertigineux ont été publiés par Samuel Kagheni, président de la société locale, qui dénonce, écrit " ACTU7.CD ", “l’inaction” des autorités.
Autre chose. Après sa libération, Jean-Jacques Wondo dénonce un «montage» orchestré par des généraux congolais. Accusé, condamné, puis finalement exfiltré : huit mois après son arrestation dans l’affaire de la tentative de coup d’État du 19 mai 2024, l’expert belgo-congolais Jean-Jacques Wondo brise le silence et met en cause plusieurs hauts gradés des forces de sécurité. Dans un message, consulté par " CHRONIK’ECO ", sur X, il affirme que des officiers «crapuleux» seraient les véritables architectes du dossier qui l’a conduit à une condamnation à mort en septembre 2024, avant sa libération le 4 février 2025.
Tout a fait autre chose. La CENI a réagi avec fermeté aux propos d’un de ses anciens agents qui dénonçait les conditions de son départ à la retraite. Dans un communiqué consulté par " LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM ", l'organe chargé d'organiser les élections en RDC affirme avoir procédé, le 20 Août 2024, à la mise à la retraite de 125 agents et cadres, en parfaite conformité avec son Règlement administratif et financier, qui fixe l’âge de cessation de service à 65 ans.
Le débat sur la révision de la constitution on en parle encore. Me Matadi Wamba se dit favorable à la révision constitutionnelle. En particulier, écrit " FORUM DES AS ", il a évoqué la nécessité de réviser l'article 10 afin d'introduire la double nationalité, une mesure qu'il estime essentielle pour permettre au Congo d'absorber les défis actuels, tout en soulignant que l'inverse n'est pas concevable.
Dans un autre chapitre. La 13ème session de la Conférence des Gouverneurs, initialement prévue du 9 au 13 décembre, à Bandunduville, est officiellement reportée à une date ultérieure, rapporte " LA RÉFÉRENCEPLUS ". Dans un communiqué signé par le Secrétaire permanent de la Conférence, il est évoqué la nécessité de permettre aux équipes techniques " de finaliser, dans les meilleures conditions, l'ensemble des préparatifs ", alors que plusieurs chantiers accusent un retard considérable.
Pour " INFOS7.CD ", le report de la conférence des gouverneurs devrait ainsi laisser le temps aux équipes techniques de finaliser les différents chantiers en cours. L'objectif est de garantir le bon déroulement de cet événement important lorsque celui-ci sera reprogrammé dans le chef-lieu du Kwilu.
Dans le reste de l'actualité. Lors de son intervention sur les ondes de la radio TOP Congo, le gouverneur, Daniel BUMBA, rapporte " L'AVENIR ", a évoqué plusieurs sujets liés à la gestion de la ville de Kinshasa, notamment les routes, affirmant même qu’il gère mieux qu’avant. Mais sur deux points principaux qui ont particulièrement retenus l’attention des kinois à savoir la salubrité et l’insécurité, les réactions sont plutôt mitigées ; beaucoup estiment qu’une focalisation sur le discours plutôt que sur l’action concrète: l’exécutif provincial semble privilégier la communication comme levier pour obtenir la patience des Kinois, plutôt que de s’engager dans des réformes auditées, transparentes et participatives.
Pour " FORUM DES AS ", le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, entre dans l'histoire. Avec 105 kilomètres de routes déjà construits en quinze mois, le patron de l'exécutif signe là une performance XXL pour une administration provinciale récente.
Par ailleurs, ajoute " INFOS7.CD ", Daniel Bumba a exclu toute possibilité de quitter ses fonctions avant le terme de son mandat. Par cette déclaration, Daniel Bumba adresse un message clair à ses détracteurs : il compte bien poursuivre sa mission et consolider les progrès qu'il estime avoir engagés pour la capitale.
Cependant nous fait savoir, " LE POTENTIEL ", Daniel Bumba officiellement interpellé par l'assemblée provinciale. Dans une affaire qui fait grand bruit, le gouverneur de la ville doit justifier d'importantes sommes d'argent liées à l'exécution des travaux d'urgence de lutte contre les inondations dans la ville de Kinshasa. Ces fonds sont estimés à plus 90 millions USD. Pour faire toute la lumière sur la gestion à miparcours de l'actuel locataire de l'Hôtel de ville, le député provincial Aubin Mukanu Isukama vient d'initier une action en interpellation de Daniel Bumba.
Dans le Haut-Katanga, l’ancien président de l’Assemblée provinciale, Michel Katebe Ngoy, a échappé de justesse à une tentative d’assassinat chez lui, dans la nuit du 27 au 28 novembre. A en croire " AFRICANEWS ", dzs assaillants armés ont fait irruption dans sa résidence, tirant des balles qui ont laissé des impacts visibles dans sa chambre à coucher.
Terminons avec cette nouvelle. Entre la direction générale de l'ONATR et les agents et cadres, le courant ne passe pas. A en croire " CONGO NOUVEAU ", un malaise s'observe à l’ONATRA. Les syndicalistes dénoncent l'arrestation d’Armand Osase, président de l’intersyndicale de l’ONATRA. Ce président de l'intersyndicale a été arrêté et conduit directement à la prison centrale de Makala pour avoir critiqué la gestion du DG de l’ONATRA, Martin Lukusa. Ces syndicalistes dénoncent la cession et l’émiettement des patrimoines fonciers et immobiliers de l’ONATRA.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)





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