FACE AUX AGITATIONS POLITIQUES , BAHATI LUKWEBO GARDE SON «FLEGME» ET «SE REFUSE TOUTE MANIGANCE», BIEN QU’À LA TÊTE DE LA 2ème FORCE POLITIQUE AVEC 112 ÉLUS NATIONAUX ET PROVINCIAUX
BAHATI LUKWEBO GARDE SON «FLEGME» ET «SE REFUSE TOUTE MANIGANCE», BIEN QU’À LA TÊTE DE LA 2ème FORCE POLITIQUE AVEC 112 ÉLUS NATIONAUX ET PROVINCIAUX
C’est l’un des hommes politiques les plus habiles, réfléchis et politiquement non gourmands de la classe politique congolaise. Bahati Lukwebo, alors qu’avec ses deux plateformes, Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) et Alliance pour l’essor et la démocratie du Congo et alliés (AEDC-A), cumule à lui seul jusqu’à 112 députés en raison de 76 provinciaux et 36 nationaux, ne s’agite guère.
Il reste serein comme dans ses habitudes, et ne marchande ou ne « boutique » aucun mouvement politique dans le but d’exiger plusieurs portefeuilles ou de forcer la main du chef de l’État pour la Primature. Une attitude jugée d’ailleurs malsaine dans l’opinion, et observée dans le chef de certains acteurs politiques.
Le professeur Bahati Lukwebo veut ainsi rester égal à lui-même et à sa noble manière de faire la politique. Celle de considérer un poste comme un outil de gouvernance efficace en faveur du peuple, et non un gain égoïste pour son propre bien-être.
D’ailleurs, l’opinion se souviendra que lors de la mise en place de la législature précédente, l’enorme poids politique de Bahati Lukwebo lui conférait le droit de prendre la Présidence du Sénat. Chose que le chef de la majorité de l’époque n’avait nullement voulu en accordant injustement ce poste à Alexis Thambwe Mwamba qui ne pesait que, tenez bien, zéro élu.
Une injustice vite réparée par le président Félix Tshisekedi dès l’instant auquel il a pu obtenir le retournement de la majorité, conscient du fait que l’inéquité politique est un vice stratégique énorme qui ne peut consumer que celui qui l’entretient. Ainsi donc, le président Tshisekedi champion de la sincérité, de l’équité et de l’équilibre juste, avait donc rendu à César, ce qui revenait à César.
Aujourd’hui l’histoire se répète, Bahati Lukwebo et ses AFDC-A et AEDC-A est une fois de plus la deuxième force politique après l’UDPS/Tshisekedi et ses regroupements alliés. Dans sa tranquillité légendaire, le professeur Bahati se refuse toute agitation telle que manifestée ce jour par certains acteurs politiques de premier plan, et garde son flegme, ayant fait une expérience heureuse avec Félix Tshisekedi, qui dans son pouvoir discrétionnaire qui ne peut être remis en cause, reconnaît qui pèse quoi, qui doit prendre quoi et où faut-il placer tel ou tel autre acteur.
Le Pouvoir/Liberte. Actu